Les principales cibles de l'opposition se nommaient Mabuchi Sumio, ministre des Transports, et Sengoku Yoshito, porte-parole du gouvernement. C'est le remplacement du second, Edano Yukio, qui a annoncé le remaniement établi par le premier ministre Kan Naoto.

Onze ministres ont conservé leur poste, notamment Maehara Seiji, ministre des Affaires étrangères, Noda Yoshihiko, en charge des Finances ou encore Kitazawa Toshimi, qui dirige le ministère de la Défense.

Les nouveaux se nomment donc Yosano Kaoru à la Réforme fiscale et à la Sécurité sociale, Kaieda Banri au ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Eda Satsuki, au ministère de la Justice, Nakano Kansei, à la tête de la Commission nationale de la Sécurité publique.

C'est déjà le 2ème remaniement ministériel de Kan Naoto après celui de septembre 2010, autant dire qu'il a une forte pression sur les épaules. Le Japon doit notamment s'entretenir avec les Etats-Unis dans les jours qui viennent afin d'envisager une adhésion du Japon au Partenariat transpacifique (TPP). Une adhésion jugée essentielle par les industriels du pays pour sortir de la crise.