[Japon 2013] J.5 Je chante sous la pluie

Encore une fois, je profite de la matinée pour mettre à jour mon blog et préparer le reste de ma journée.

N’ayant pas réussi à acheter ma caméra, quelques jours auparavant, je suis bien décidé à retenter ma chance. Grâce au site internet http://kakaku.com/ (un comparateur de prix japonais), je repère un magasin tout proche du côté d’Asakusabashi. Ni une ni deux, je file sur place. Arrivé sur les lieux, j’ai la désagréable surprise de découvrir que le magasin n’existe plus… En gros, ce n’est plus qu’une adresse de bureau et non un magasin. De plus, comble de la loose, je me rends compte que j’ai également oublié mon pocket wifi à l’hôtel en train de recharger…

Je retourne donc à l’hôtel. Via internet toujours, je trouve un autre magasin situé à Akihabara. Je récupère mon pocket wifi et je file direction Akiba. Arrivé sur place, c’est le bonheur. Le magasin existe et le caméscope est bien disponible \o/

Voici donc le précieux :

A peine rentré à l’hôtel, je n’ai même pas le temps de tester mon caméscope qu’il faut déjà me préparer à repartir. Je dois me rentre en effet du côté de Saitama pour voir un match de football, ou de soccer comme ils disent au Japon. C’est un match qui compte pour le championnat du Japon et qui oppose l’équipe locale des Urawa Red Diamonds aux Yokohama F.Marinos, soit un match de haut de tableau qui promet.

Juste au moment de partir, le ciel ne m’inspire pas trop donc je prends le nécessaire au cas où et file acheter un parapluie au conbini du coin. Bien m’en a pris, car dès la sortie du conbini et jusqu’au stade, je serai sous une pluie battante.

Une fois dans la tribune, celle des ultras, impossible de garder le parapluie, il faut endurer la pluie sans broncher. Que cela ne tienne, je me trouve un coin bien dégagé dans une allée et m’installe. Le match devant commencer sous peu, on entonne déjà les chants de supporter pour réchauffer un peu l’atmosphère. Ça ne protège pas de la pluie mais cela rend la chose plus supportable.

Le match commence plutôt mal cependant pour l’équipe locale qui finit par concéder assez logiquement un but. Derrière, Urawa se reprend et ne tarde pas à égaliser. Ensuite, les débats s’équilibrent un peu mais c’est bien Urawa qui finit par doubler la mise. A la mi-temps, l’équipe locale est donc en tête et moi j’ai eu la chance de fêter les deux buts en chantant et en tapant les mains de supporters proches de moi.

Je profite d’ailleurs de la mi-temps pour me sécher un peu et pour acheter une écharpe à l’effigie du club, histoire de faire encore un peu plus couleur locale !

 

En deuxième mi-temps, les choses repartent comme en première période. Résultat, Yokohama finit par égaliser. Sur la fin du monde, alors que ça sent le chaos des deux côtés, c’est finalement Yokohama qui double la mise et s’impose ainsi 3 buts à 2. C’est la troisième fois que je viens voir jouer Urawa ici et c’est la troisième fois que l’équipe ne gagne pas. Je vais finir par croire que je suis leur chat noir… On confirmera ça (ou pas) le mois prochain puisque j’y retourne avec un ami.

De retour à l’hôtel, je fais un petit détour par la case Bar mais cette fois-ci point de japonais pour discuter -_- Sur ce constat amère, je m’en vais me coucher.