Shinjuku 2ème !

Nous sommes le mercredi 11 août. Si au départ on devait se rendre à Mitake, nous sommes finalement restés à Tôkyô… En effet, mon frère a une conjonctivite et nous devons lui trouver des médicaments…

Après une nouvelle matinée de perdue, nous décidons donc de retourner à Shinjuku pour voir ce que nous avions raté la fois précédente. Après vérification sur le net, nous repérons également le guichet pour notre billet de bus… nous étions passés devant la fois précédente sans se douter une seule seconde que c’était le bon endroit. Faut dire que ce n’est pas du tout indiqué, on croirait un simple guichet d’information…

Arrivés sur place, nous récupérons rapidement les billets de bus puis on décide de zapper le parc national de Shinjuku pour se diriger directement au Meiji Jingu. Il est cette fois-ci bien ouvert et nous en faisons le tour tranquillement. Ci-dessous l’accès à l’ensemble de mes photos :

Les plus attentifs d’entre vous remarqueront peut-être des différences dans les photos que j’ai prises et ils auront raison… La batterie de mon appareil photo ayant décidé de se couper sans prévenir, j’ai dû finir avec l’iphone >_< Pas vraiment la même qualité donc. On finit ensuite par le parc de Yoyogi dont voici mes photos :

Demain, c’est le Mont-Fuji qui nous attend, youhou \o/

Odaiba, c’est Buono !

Mardi 10 août. Tôkyô, 6h du matin, réveil en douceur. Nous avons rendez-vous avec Seasher et Albatruc sur le quai de la station Nippori à 7h45. Après avoir petit-déjeuné et avoir préparé notre sac pour la journée, nous les rejoignons donc à l’heure convenue. Direction la station Shinbashi où nous attend le métro automatique sur pneus (ligne Yurikamone). A 8h30, nous arrivons donc à la station Daiba toute proche de l’immeuble de Fuji TV où aura lieu l’event. A notre arrivée, première surprise, la queue pour les tickets donnant accès à l’espace clôt devant la scène est déjà complète… La distribution des billets ne commencent pourtant qu’à 9h. Dans la file, on trouve beaucoup de jeunes adolescents (en vacances), et même des familles complètes (O_o). Apparemment event gratuit + vacances = forte affluence pour Buono!. On ne se laisse malgré tout pas démonté. Ce n’est pas grave, nous verrons le concert d’assez près mais en dehors de la zone prévue devant la scène.

Je cherche un ami arrivé (normalement) un peu plus tôt dans la file et le trouve aux environs de la 100ème place alors qu’il est arrivé à 6h20 !! Nous attendons 9h et la distribution des billets pour se diriger ensemble vers le lieu où les albums seront vendus et pour lesquels on aura droit à un ticket pour un handshake après le live. La vente ne commence qu’à 10h donc nous attendons encore patiemment. La vente commence enfin et nous obtenons le précieux sésame vers 11h. Nous nous dirigeons alors vers la scène où aura lieu le live afin de retrouver Seasher et Albatruc. Là, nous assistons à un jeu sur scène assez compliqué puisqu’il faut trouver une réponse particulière en forme de jeu de mot en fonction d’une situation donnée. Chaque candidat reçoit ensuite un coup de bambou sur la tête à la fin de la partie afin d’amuser le public. Le jeu terminé, le staff nous demande de nous éloigner de la scène afin de préparer la zone réservée pour le premier live de la journée, un live du groupe Idoling!!!.

Comme nous n’avons pas grand chose à faire pour patienter, nous assistons aux répétitions puis au live depuis l’espace réservé. Il semblerait que le fait que les tickets aient été distribués en même temps que ceux de Buono! ait joué en leur défaveur. L’ambiance sera malgré tout de bonne qualité et le live bien sympathique même s’il n’y avait que 5 membres sur scène. Il est environ 13h et nous avons faim. Nous nous mettons en quête d’un restaurant. Seasher en connait un pas trop cher et sympa dans les environs mais à notre arrivée nous découvrons qu’il n’est pas possible d’y manger aujourd’hui. Nous finissons alors dans un combini tout proche et mangeons de jolis bentôs. Une salade et des inarizushis pour moi 😀


A 14h, le ventre bien rempli, nous retournons vers la scène du live. Comme le matin, pour nous faire patienter, nous avons droit au même jeu idiot. Vers 15h, le staff commence à installer les barrières pour délimiter la zone réservée. Il la coupe d’ailleurs en 2, côté gauche pour les filles, côté droit pour les garçons. ça ne rigole pas au Japon ! Nous, nous sommes placés légèrement sur la droite de la scène sur le bas des grands escaliers tout proche. Au final, nous sommes même mieux placés que certaines personnes dans la zone réservée 

15h20, les trois membres du groupe apparaissent de notre côté et les cris fusent. Les filles tout sourire nous saluent et rentrent dans les coulisses derrière la scène. Dix minutes plus tard, elles arrivent enfin sur scène pour effectuer quelques réglages de micro. Pour faire la balance, elles nous interprêtent “Renai Rider” et le public est chaud bouillant. Le wotagei est déjà de mise. La chanson terminée, elles nous remercient et retournent en coulisse. Nous avons une bonne vingtaine de minutes à attendre et seuls des spots publicitaires sur l’écran de la scène nous offrent un peu de divertissement. Un spot concernant Buono! apparaît vers la fin de la boucle et ce sont, à chaque fois, des cris qui l’accompagne.

16h, le live est sur le point de commencer. Deux présentateurs débarquent sur la scène dans le but de nous chauffer. A leur signal, nous crions enfin 3 fois Buono! pour voir débarquer les filles sur scène. Le live peut commencer. En voici la setlist :

~setlist~
MC
01. Honto no jibun
02. Minna daisuki
03. Gachinko de ikô
MC
04. Bravo Bravo
05. Renai Rider

Durant chaque chanson, le public est survolté. Chaque fan bondit le plus haut possible quand sa préférée chante; je ne suis pas en reste pour Airi. C’est vraiment une belle mise en jambe avant le live qui m’attend à Yokohama le 14 août prochain. Seul petit bémol, le micro de Miyabi a parfois manqué de tonus mais les filles ont vraiment bien assuré dans l’ensemble. Lorsque les filles quittent enfin la scène, les deux présentateurs redébarquent et nous indiquent qu’il va maintenant y avoir un handshake et qu’il est encore possible d’avoir un ticket en achetant un album dans la boutique qui s’ouvre à droite de la scène.

J’attends que mon ami sorte de la zone réservée puis nous cherchons le lieu pour le handshake sans succès. Au bout de 5 minutes, on réussit à choper un staff du H!P qui nous indique que c’est plus loin sur le chemin qui part à gauche de la scène. Il est environ 16h40 et nous rejoignons la file pour le handshake qui commence à peine. 15 minutes plus tard, nous sommes devant elles et nous leur serons la main le coeur serré. Pas vraiment le temps de leur dire un mot cependant car le staff nous pousse fortement… Voilà, cette journée Buono! se termine. Chacun rentre chez soi. J’en ai encore des paillettes plein les yeux. C’était magique \o/

Je n’ai au final pas eu trop le temps de prendre des photos mais en voici quelques unes :

Shinjuku / Shibuya

Aujourd’hui, lundi 9 août, nous avons prévu de nous rendre à Shinjuku. Au programme : billetterie des compagnies de bus pour le Mont-Fuji, la mairie de Shinjuku, le parc central juste à côté, le parc national de Shinjuku, le Meiji Jingu et le parc Yoyogi. Pour ne pas changer, ça traîne (comprendre mes compagnons de voyage) et on ne part qu’en tout début d’après-midi. ça s’annonce chaud pour pouvoir tout faire…

Arrivé à Shinjuku via la Yamanote, on cherche nos compagnies de bus mais nous n’en trouvons qu’une seule, celle qui gère le Chuo Highway Bus. Pas moyen de trouver le bon guichet de la compagnie Odakyu malgré nos demandes auprès de gens de la compagnie… Les joies de ne pas se faire comprendre...

On se rend donc ensuite à la mairie de Shinjuku. Direction le 45ème étage (202 mètres d’altitude) de l’une de deux tours. En fait, on peut aller dans l’une ou l’autre mais elle ne sont pas ouvertes au même moment. Nous atterrissons ainsi à l’Observatoire Sud. Cliquez sur le cliché ci-dessous pour voir l’ensemble de mes photos :

Nous nous rendons ensuite au parc central de Shinjuku situé aux pieds de la mairie. Je suis assez emballé par ce petit coin de verdure au milieu des buildings, c’est totalement dépaysant et relaxant (malgré la présence de corbeaux…). Malgré tout une image me choque lorsque nous finissons le tour du parc, nous tombons au beau milieu d’une distribution de nourritures pour clochards… C’est le genre de chose qui vous ramène à la dure réalité de la vie >_< Mes photos disponibles sur le lien imagé ci-dessous.

On se rend derrière au parc national de Shinjuku qui est totalement à l’opposé de là où nous étions. Nous devons retourner vers la gare et même la dépasser. Lorsque nous arrivons, c’est fermé, il est 16h passé… C’est aussi ça le Japon >_< On se dirige ensuite vers le Meiji Jingu qui ferme lui aussi ses portes, il est 17h… J’ai tout juste le temps de prendre un petit cliché de la porte.

On ne perd pas le moral et on se dirige vers Shibuya à pied. Tout près de la station Yoyogi, on se rend dans un starbuck café histoire de faire une pause. Une première pour moi au Japon contrairement à mes deux comparses. Je prend un thé glacé au yuzu (un délice) et un gâteau au chocolat légèrement citronné lui aussi, c’est bon… mais c’est cher -_-

On continue notre route vers Shibuya et faisons un petit détour par la boutique de billet de Harajuku, rien de bien intéressant pour moi. Par contre mon amie a bien des billets de Hey! Say Jump mais impossible de s’approcher, 3 hystériques squattent la vitrine… On reprend notre chemin, passons devant le parc Yoyogi sans y pénétrer. Là, j’aperçois un camion avec une pub qui retient tout de suite mon attention, un camion de publicité KARA \o/

On arrive maintenant sur Shibuya, l’occasion de faire un petit peu d’emplettes et de se vider encore un peu plus les poches. Pour ma part, c’est le Hp! Shop qui vide les miennes, jugez plutôt.


On rentre enfin sur Nippori un peu déçu de nos ratés de la journée mais bien motivé pour la journée à Odaiba le lendemain car on va enfin voir pour la première fois Buono! en concert \o/

Quand le koto rencontre la polyphonie corse

En juin 2008, soit il y a presque deux ans, j’ai eu la chance d’assister à un concert à la Maison de la Culture du Japon avec Mieko Miyazaki, une joueuse de Koto et Voce Ventu, un groupe de polyphonie corse.

Pour plus d’infos, je vous renvoie à un mon billet de l’époque : Mieko Miyazaki et Voce Ventu à la MCJP

Pourquoi en reparler maintenant ? A ma grande surprise, j’ai reçu un mail il y a quelques jours d’un corse qui travaille avec le Japon et qui est tombé sur mon compte rendu du concert. Voyant que j’avais apprécié la prestation, il m’a donné le lien d’une vidéo qui présente le travail commun entre Mieko Miyazaki et le groupe Voce Ventu.

Je vous invite donc à regarder cette vidéo ci-jointe si, comme moi, vous êtes curieux de ces deux cultures.


Voce Ventu & Mieko Miyazaki
envoyé par axelmatignon. – Clip, interview et concert.

Uniqlo

Le 1er octobre ouvrait à Paris, rue du scribe, derrière l’Opéra Garnier, tout près du quartier japonais parisien, le premier grand magasin Uniqlo en France. Pour ceux qui ne connaitraient pas encore cette marque japonais, sachez qu’elle se place en concurrence de marque comme H&M ou Zara pour ne citer qu’elles.
Vous pouvez avoir une idée un peu plus précise de ce qu’on y trouve en vous rendant sur le site officiel français : http://www.uniqlo.com/fr/.

Pour ma part, je me suis rendu sur place dès que j’ai pu en sortant de mon boulot. Je suis donc arrivé sur place aux environs de 17h30 et il y avait encore foule 5h après l’ouverture officielle ! Toutefois, je n’ai mis qu’un petit quart d’heure pour rentrer. Une fois à l’intérieur, j’ai foncé à l’étage, puisque c’est là que semblait se trouver ce que je recherchais, à savoir des t-shirts UT (t-shirts spéciaux aux thématiques diverses : jeux vidéos, manga, j-music…). A ma grande déception, pas de t-shirt Rockman (Megaman pours les non initiés) en vue mais un t-shirt attire toutefois mon attention.

Le t-shirt qui me fait de l’oeil est donc un t-shirt bleu de “Captain Tsubasa”, vous savez le personnage à l’origine de mon pseudo. Pendant que je l’observe, avec mon mp3 sur les oreilles, je réalise tout d’un coup qu’il y a quelqu’un que je connais à côté de moi, il s’agit de PTiTRoZ. Il se moque de moi en m’annonçant qu’il est à côté depuis plusieurs minutes et que je ne l’avais pas calculé… Bref, on continue nos emplettes ensemble et on repart tous deux avec plus que ce que l’on avait prévu au départ… Au final, j’ai donc pris un jean rouge, un sweat classique assez fin et avec un col long mais surtout deux t-shirts “Captain Tsubasa” dont voici les photos :
Tsubasa version bleuTsubasa version blanc

C’est beau quand le Japon vient à nous comme ça ! Je vous invite donc fans de culture japonaise à vous rendre dès que possible et assez souvent dans ce très beau magasin.

Le Japan day au salon de l’agriculture

Japan day au salon de l'agriculture

Arrivé vers 9h au salon de l’agriculture (Porte de Versailles à Paris), j’achète mon billet puis j’attends un ami à la sortie du métro (trop de monde à l’entrée à ce moment-là de toute façon…). 9h30 environ, il m’a enfin rejoint. Il achète son billet et nous nous précipitons vers le fond du Hall 3 où se trouvent les stands de tous les pays du monde et plus particulièrement celui du Japon.

Arrivé à l’espace Japon, nous ne trouvons pas Suzuka (présentatrice de Tokyo Café sur Nolife). Nous partons donc à la recherche de l’espace “Japan Day”. Au fur et à mesure que nous nous approchons, nous entendons une petite voix familière qui parle au micro… c’est Suzuka ! Guidé par cette voix, nous arrivons alors sur la petite scène aménagée pour les différentes présentations du “Japan Day” et nous y découvrons, non sans surprise, Suzuka en kimono *Pin Pon* ^_^

En attendant que le stand soit complètement installé, je profite d’un stand voisin qui propose de goûter à différents cafés du monde. On m’en fait essayer trois : un du Guatemala, un du Togo et un du Gabon (si mes souvenirs sont bons). J’ai préféré le togolais, pure robusta m’a-t-on dit.

Commence ensuite la présentation de la fabrication de Soba à la farine de sarrasin réalisée par un chef avec une dextérité impressionnante (couper des nouilles de 1 mm aussi rapidement), filmée par Rémy (d’Une case en moins), commentée par un cuisinier japonais et traduite en live par Suzuka ^^

S’ensuit alors une démonstration de tambours japonais (nous étions tellement proches de ces derniers que nos cages thoraciques résonnaient en même temps qu’eux >.<). C'est le même groupe que j'avais vu à la Chibi Japan Expo quelques mois plus tôt, à savoir le Wadaiko Makoto.

Le chef revient pour préparer des Soba, et nous en profitons alors pour aller visiter le stand japonais.
Le stand est rempli de Pocky à la grande surprise de mon ami qui était persuadé qu’il y avait pénurie du produit sur Paris mais le vendeur de Juji-Ya (un traiteur-épicerie rue St-Anne à Paris) nous a assuré du contraire. Nous continuons notre petit tour et je suis étonné de retrouver un mot un peu partout, le Yuzu. Nous nous renseignons sur ce produit auprès d’une vendeuse du magasin Workshop Issé (rue St-Augustin à Paris) et elle nous explique que le Yuzu est un fruit similaire au citron… Profitant de notre intérêt, elle nous fait goûter un sake au Yuzu qui possède effectivement un arrière goût citronné. C’est très bon !

Nous visitons derrière les autres stands limitrophes (la Suisse voisin du Japon ?!). Nous goûtons à de nombreux fromages et charcuteries essentiellement suisses et espagnoles. La petit fondue suisse, hum…

Sur le stand japonais de Jetro France, une chef japonaise cuisine devant nous un plat typiquement japonais, du Yaki-Udon. Nous dégustons le plat une fois celui-ci terminé. C’est trop bon encore une fois 🙂

11h40 : Nous revenons sur la scène du “Japan Day” pour la cérémonie d’ouverture du tonneau de Sake, avec discours français de l’administration japonaise (représentant de l’ambassade du Japon, représentant de Jetro puis représentant du ministère de l’agriculture du Japon). Les officiels tapent ensuite avec un grand maillet en bois sur le couvercle du tonneau. Les planchettes de bois qui constituaient le couvercle sont enlevées… on peut commencer la dégustation :p

12h10 : une chef japonaise réalise devant nos yeux ébahis des makis décoratifs sous les commentaires d’une japonaise (fan de Fred de la Flander’s Company :o) et de Suzuka ^^
Trois motifs nous sont proposés : le coquillage, les quatre mers et la rose. Tous ces motifs sont réalisés à l’aide de produits disponibles en France : feuilles de Nori, riz, betterave, haricot vert, omelette. De plus, Suzuka insistera bien durant cette présentation avec la règle suivante : “il faut faire attention de ne pas écraser le riz”.

Comme une nouvelle session des makis décoratifs se préparent, nous retournons au pavillon japonais pour acheter quand même quelques encats (deux onigiri pour 2€, plus d’Okonomiyaki >_<). Nous croisons à ce moment-là, comme le laisser entendre le paragraphe précédent, monsieur Fred en personne. Sur le stand Jetro, nous avons le droit à un nouveau délice japonais, des truffes à la japonaise (waku truffe) :D

13h30 : un maître sushi vient faire une démonstration sur la scène du “Japan day”. Et autant le dire tout de suite, c’est super impressionnant à voir en vrai ! Il a réalisé en un temps record un nombre impressionnant de sushis et makis en tout genre (saumon, thon rouge, crevette et concombre). Toutes les personnes présentes ont eu l’opportunité d’y goûter (je ne félicite pas au passage les petits français pour l’image qu’ils donnent à nos amis japonais… rien ne vaut la discipline japonaise).

15h : Toujours sur la scène du “Japan day”, nous assistons à une présentation de recettes japonaises accessibles et saines réalisées par une chef japonaise. Elle présentait également au passage son livre de recettes mais peu d’exemplaires étaient disponibles faute d’éditeur.

Nous retrouvons à la fin de cette démonstration d’autres amis venus pour l’occasion dont deux japonais. Avec eux, nous refaisons un tour du hall 3 et dégustons de nouveaux produits japonais : riz pilaf aux cinq ingrédients (Gomoku Takikomi Gohan), sushi au saumon (sushi iroiro).

17h : Une cérémonie du thé est proposé sur la scène du “Japan day” mais devant le discours interminable du français, acteur de la dite cérémonie, nous préférons (enfin pas tous, certains décident de rester) aller visiter les autres halls du salon. Nous prenons donc la direction du hall 4 (chevaux, chiens, chats…). Au passage, nous goûtons à une boisson au fruit mystérieux (j’ai pas retenu le nom) au pavillon japonais et dégustons un tiramisu au matcha sur le stand Jetro.

Dans le hall 4, rien d’exceptionnel si ce n’est qu’on assiste à une démonstration d’acrobaties sur chevaux de trait et qu’on voit un grand nombre de race des animaux précédemment cités.

18h30 : On retrouve nos amis restés à la cérémonie du thé et allons faire un dernier tour dans le hall 1 pour aller voir les vaches (kiri kiri kiri :D). Au milieu des bêtes d’élevage nous prend l’idée folle de nous prendre en photo devant les vaches, la classe… Celles-ci faites, nous prenons gentillement la direction de la sortie, une bien belle journée au final.

琉球


L’autre jour, je suis allé voir un spectacle de danse japonaise à la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) et j’ai bien aimé. Cette danse appelée « 琉球 » (Ryûkyû) est l’ancien nom de l’archipel d’Okinawa.

Kyôgen à la MCJP !

En ce mardi 1 juillet 2008, j’avais rendez-vous à 20h à la Maison de la Culture du Japon à Paris pour la représentation de Kyôgen de la Compagnie Shigeyama.

Tout d’abord, qu’est-ce que le Kyôgen me direz-vous ?
Kyôgen signifie “paroles folles” en français, tout du moins c’en est la traduction littérale. Le Kyôgen est une forme théâtrale japonaise apparue au XIVème siècle. Les saynètes de Kyôgen constituaient à l’origine l’intermède comique du théâtre Nô. Elles libèrent par le rire la tension tragique du Nô.

Maintenant, une petite présentation des protagonistes de la Compagnie Shigeyama :
Shime Shigeyama : né à Kyôto en 1947, il apprend dès l’âge de 4 ans le kyôgen. En 1992, à l’âge de 45 ans, il devient “important bien culturel vivant” puis reçoit l’année suivante le prix de la ville de Tôkyô pour l’ensemble de ses travaux. Il voyage à travers le monde pour présenter son art depuis le milieu des années 80.
Ippei Shigeyama : Fils de Shime Shigeyama, il a été formé par son grand-père dès l’âge de 4 ans comme le veut la tradition japonaise. Acteur brillant, il a acquis une grande renommée dans son pays. Il joue notamment au cinéma et dans des séries télévisées de la NHK.
Osamu Kuroi : Il a été formé par Chuzaburô Shigeyama IV. Diplomé de l’Université des Arts d’Ôsaka, section d’art scénique. Il a également étudié à l’Ecole Nationale d’art dramatique Claude Debussy et a été chercheur à l’Institut d’études théâtrales de l’Université Paul Valéry à Montpellier.

<%image(20080707-kyogen.jpg|195|145|Ficelé au baton)%><%image(20080707-kyogen2.jpg|145|195|Ficelé au baton)%>
Au programme nous attendait 2 saynètes : Ficelé au baton et le saké de la tante. Dans la première saynète, un maître déplore que pendant son absence ses deux disciples boivent systématiquement son saké. Et en ce jour où il doit de nouveau s’absenter, il envisage de ficeler ses disciples afin garder son saké intact. Bien évidemment, comme vous vous en doutez, malgré le fait qu’il réussira par la ruse à ficeler ses disciples, ceux-ci trouveront encore le moyen de boire son précieux saké…

Dans la deuxième saynète, l’un des deux disciples de la saynète précédente décide de rendre visite à sa tante, vendeuse de saké. Mais malheureusement pour lui, sa tante s’obstine à lui refuser de goûter son saké. Le neveu, déçu, prend congé de sa tante mais en chemin une idée lui vient à l’esprit. Il rend de nouveau visite à sa tante et lui annonce qu’un terrible démon sévit dans la région la nuit tombée et s’en va. Il revient une nouvelle fois dans la nuit, cette fois-ci déguisé en démon, et s’en prend à sa tante. Il parvient donc à assouvir son fantasme mais semble oublier les effets de la boisson…

Au final, j’aurais passé une agréable moment et j’aurais beaucoup ri. J’espère maintenant avoir la chance de découvrir le théâtre Nô à la MCJP ou au Japon qui sait…