[Livre] 24 vues du Mont Fuji, par Hokusai

Fiche signalétique :

Titre du livre : 24 vues du Mont Fuji, par Hokusai
Auteur : Roger Zelazny
Éditeur : Le Bélial’
Date de parution : 31 août 2017
Nombre de pages : 136.

Ma critique du livre : (note : 7/10)

Armée du livre, Les Vues du Mont Fuji, Mari se met sur les traces du célèbre peintre d’estampe japonaise, Hokusai, afin de retrouver 24 des emplacements depuis lesquels l’artiste a représenté le volcan emblématique. Ce pèlerinage se déroule sur un fond d’histoire mystérieuse. Mari, qui a pourtant entamé ce périple dans une démarche de deuil, en mémoire de son époux, ne semble pas rassurée. Elle se sent surveillée en permanence et cherche à cacher son identité.

Le bouquin découpé en 24 chapitres comme autant de tableau à découvrir est plein de poésie. Chaque vue est décrite de façon succincte puis comparée avec la réalité. Mari décrit ensuite ce que la vue lui évoque et n’hésite pas à faire référence à d’autres œuvres, invitant ainsi le lecteur à les découvrir ou à se forger sa propre image. Je trouve dommage que les estampes ne soient pas proposées en accompagnement de ce livre mais cela ne doit pas pour autant vous empêcher de les chercher par vous mêmes si vous en ressentez le besoin. La plupart des vues évoquées peuvent d’ailleurs être trouvées sur le site de la Bibliothèque nationale : http://expositions.bnf.fr/japonaises/fuji/album.html (attention, flash nécessaire).

Au travers des différents chapitres, nous découvrons également l’histoire de Mari et son époux au fur et à mesure que l’on découvre les différents lieux. On comprendra ainsi pourquoi Mari semble être sur ces gardes. L’aspect plutôt lent et contemplatif du récit en rebutera plus d’un mais l’ensemble étant relativement court, ce défaut se surpassera aisément. Personnellement j’aurais apprécié un peu plus de détails sur la vie de nos protagonistes mais force est de constaté que l’histoire telle qu’elle est se suffit amplement.

En définitif, 24 vues du mont Fuji, par Hokusai de Roger Zelavny est un livre surprenant et poétique qui mélange avec brio la vue artistique d’un Hokusai avec les thèmes du deuil et de la conscience.

[Japon 2013] Bilan du séjour

En attendant que je finisse de compléter mes différents billets non publiés de mon récent séjour au Japon, comme d’autres je dresse un bilan de l’aventure.

Pour mon troisième séjour, voici donc les chiffres à retenir :

  • 50 comme le nombre de jours de mon voyage.
  • 12 comme le nombre de villes que j’ai visité : Tōkyō, Nagoya, Arimatsu, Kyōto, Nara, Ōsaka, Fukuoka, Dazaifu, Hiroshima, Miyajima, Sendai et Matsushima.
  • 21 comme le nombre de concerts/events où je suis allé : event °C-ute au Harajuku Laforet, event ShōjoQ au music shed YES!, Tokyo Idol Festival, Natsuko Festival 2013! ~Kotoshi mo iwatte ne☆~, Asō Natsuko Birthday Live, Mezamashi Live des °C-ute, IDOL REVOLUTION 2013, Prizmmy☆ GROW UP LIVE vol.2, Mezamashi Live des SCANDAL, Kuro-chan DD Mania, Kuro-chan DD Matsuri 01, GEM Live Mixture 2013 vol.3, GEM Live Mixture 2013 vol.4, Tōkyō DanDoll vol.3, GEM Live Mixture 2013 vol.5, Mezamashi Live des 9nine, Jimodol Festa 2013 SUMMER, Prizmmy☆ GROW UP LIVE vol.4, event Morming Musume. au Sunshine City, GEM Live Mixture 2013 vol.7, GEM Live Mixture 2013 vol.8.
  • 10 comme le nombre de fois où je suis allé dans un Idol Café à Akihabara : 5 fois au Backstage pass et 5 fois au Idol Farm.
  • 2 comme le nombre de matches de football (J-League) que je suis allé voir à Saitama : Urawa Reds – Yokohama F-M et Urawa Reds – Oita Trinita.
  • 1 comme le nombre de fois où je me suis laissé embarquer dans un maid Café : MaiDreamin à Ōsaka.
  • 6 comme le nombre de t-shirts que j’ai acheté : Tokyo Idol Festival, Asō Natsuko x 2, IDOL REVOLUTION 2013, Shingeki no Kyojin, SCANDAL.
  • 5 comme le nombre de towels que j’ai acheté : Urawa Reds Diamond, Asō Natsuko, Dancing Dolls, GEM et 9nine.
  • 1 comme le nombre de wristbands que j’ai acheté : Asō Natsuko.
  • 22 comme le nombre de CD que j’ai acheté ou que l’on m’a offert : °C-ute – Kanashiki amefuri/Adam to Eve no dilemma (régulière A et B), Nice Girl Trainee – Yaruki konjo iroke mo sukoshi kore ga watashi jishin, Doll☆Elements – Kimi no heart ni tokihanatsu!, S/mileage – Atarashii watashi ni nare!/Yattaruchan, Asō Natsuko – Never Ending Voyage, Asō Nyatsuko & Nyadain – Nyanpire taiso, Nishino Kana – to LOVE, Hikasa Yoko – Utsukushiki zankoku na sekai,  2& – Negapoji monster, 2& – Real/Dream, Afilia Saga – Neptune☆Sagashite, Dancing Dolls – Touch-A.S.A.P.-/Shanghai Darling, Dancing Dolls – Wangan Wonder Darling/Raspberry Love, Dancing Dolls – DD Jump, Bakusute sotokanda icchōme – Baito Fighter, Bakusute sotokanda icchōme – Bishōjo mokushiroku (3 éditions régulières et une limitée D), Morning Musume. – Wagamama ki no mama ai no joke/Ai no gundan, Japan Idol File.
  • 4 comme le nombre d’appareils électroniques que j’ai acheté : une tablette Nexus 7, une console portable PS Vita, un chargeur externe USB 6000mAh, et une caméra Sony HDR-CX430V.
  • 1 comme le nombre de DVD que l’on m’a offert : ¥engirl – 3-8 Live DVD.
  • 2 comme le nombre de jeux vidéo que j’ai acheté : One Piece Kaizoku Musou (PS3) et One Piece Romance Dawn (PSP).
  • 8 comme le nombre de manga que j’ai acheté : Shingeki no Kyojin, Shingeki! Kyojin Chūgakkō, Bastard!!, Hokuto no Ken, Fairy Tail, AKB49 x2 et Rō-kyū-bu.
  • 2 comme le nombre de photobooks que j’ai acheté : Mai 2 (Hagiwara Mai) et YOU21 (Kikkawa You).
  • 1 comme le nombre de livres que j’ai acheté : Zenkoku Idol map 2013-2014.
  • 1 comme le nombre de magazines que l’on m’a offert : Quick Japan vol.74 (Perfume).
  • 10 comme le niveau que j’ai atteint sur Project Diva Arcade.

[Japon 2013] J.14 Petite journée à Ōsaka

Aujourd’hui, il s’agit du dernier jour de ma première visite à Ōsaka, je reviendrai encore deux fois par la suite. Comme hier, je n’ai pas de plan bien précis pour la journée si ce n’est de trouver un trépieds pour ma caméra et d’acheter 2 nouvelles cartes SD de 32GB en prévision du TIF (Tokyo Idol Festival) qui aura lieu le lendemain et où j’aurai la chance d’avoir une accréditation presse pour le compte du site Idols News Network !

Toujours avec le même compagnon français que les jours précédents, je me rends à la gare centrale d’Ōsaka pour faire le tour du très récent et assez imposant nouveau centre commercial, le Grand Front Osaka.

Mon ami souhaitant voir un peu à quoi ressemble le fameux Umeda Sky Building, nous y faisons un petit crochet. J’en profite également pour repérer le lieu de départ de mon bus du soir. Été oblige, les lieux ont été quelque peu décorés.

Nous sommes ensuite allés faire un tour des différentes rues commerçantes situées près de la gare. Là, nous nous sommes arrêtés dans un game center histoire de s’essayer un peu à quels jeux. Mon ami tente une partie sur un jeu de baston Dragon Ball Z plutôt bien foutu il faut l’avouer. Quant à moi, je m’essaye enfin à une borne Project Diva, le top.

Après s’être bien amusé, nous partons chacun de notre côté. C’est également le dernier jour à Ōsaka pour mon comparse mais lui aimerait visiter des lieux que je connais déjà. Je prends donc, à pied, la direction du quartier de Namba. En chemin, je m’arrête au magasin que j’avais repéré via le site kakaku mais celui-ci est minuscule et ne peut avoir le trépieds que je recherche qu’au bout de plusieurs jours…

Je me résigne à devoir attendre Tōkyō et l’après-TIF pour m’acheter mon trépieds et continue mon chemin en direction de Den-Den Town. Arrivé sur place, je fais quand même le tour des boutiques pour voir si par miracle je peux trouver mon trépieds mais rien… J’achète ensuite mes 2 cartes SD dans un petit magasin qui propose des prix bien plus intéressants que le Sofmap tout proche par exemple.

Je me rends ensuite de nouveau dans un game center histoire de voir deux petits musées annoncés à l’entrée : un musée Idolm@ster et un musée Tekken. Finalement, comme j’y trouve aussi une borne Project Diva, je me laisse tenter par une nouvelle tentative. La première partie est un échec cuisant. Trop confiant suite à mon premier essai tranquille en mode normale, j’ai tenté une chanson difficile (apparemment l’une des plus difficiles) et là ce fut le drame… En fait, j’ai surtout perdu car la mécanique du jeu est très éloigné des jeux sur console, il faut donc pratiquement tout réapprendre -_- Ne pouvant rester sur un échec, je tente une deuxième partie. Là, aucun problème, j’enchaîne une chanson en normale puis en difficile. Ça rassure 😀

Il est maintenant temps pour moi de rentrer à l’hôtel pour attendre patiemment mon bus de nuit à destination de Tōkyō. Bien que j’ai quelques heures à attendre, l’attente se fera sans mal car une soirée est justement prévue à l’hôtel. Pas mal de japonais sont de la partie et c’est justement pour moi l’occasion de pratiquer un peu mon japonais tout en buvant de la bière en pression o/

À 22h, je suis dans le bus et c’est la douche froide. Il s’agit en fait d’un bus tout ce qu’il y a de plus normal et la nuit s’annonce donc particulièrement difficile d’autant plus que la clim est poussée à fond (plusieurs personnes vont d’ailleurs s’en plaindre au chauffeur sans succès malheureusement…) et qu’aucune couverture n’est proposée comme dans les autres bus…

[Japon 2013] J.13 Matsuri dans les rues d’Ōsaka

Pour ma première vraie journée dans la ville d’Ōsaka, je n’ai pas vraiment de plan particulier. Je prévois juste de me rendre à la grande procession du Tenjin matsuri qui sera suivie d’un feu d’artifice.

Toutefois, comme je ne vais pas passer ma journée à rien faire, je propose à mon nouveau camarade français de lui faire visiter la ville et plus particulièrement le quartier de Namba et ses environs : Dotombori, Den-Den Town et Shinsekai.

Après avoir fait un premier tour de Dotombori, nous finissons par nous poser dans un restaurant situé en sous-sol pour profiter d’une spécialité locale, l’okonomiyaki. Sans vraiment le faire exprès, on se retrouve dans le même restaurant où j’avais testé ce plat trois ans auparavant.

Preuve s’il en fallait encore que l’anime « Shingeki no kyojin » (L’attaque des Titans en français) est populaire au Japon, on trouvera dans la même rue que le restaurant un stand de glace à l’effigie de la série 😮

Nous nous rendons ensuite dans le quartier de Den-Den Town, le quartier de l’électronique/culture otaku d’Ōsaka, qui ressemble pas mal à Akihabara. Puis, nous finissons notre périple par le quartier de Shinsekai (ou le « nouveau monde » en français). Au final, nous n’avons donc vu que des rues commerçantes.

Direction ensuite la station d’Ōsaka-Tenmagu qui est la plus proche de l’endroit où aura lieu la procession du Tenjin Matsuri.

Avant de vous proposer quelques photos, un peu d’histoire. Le « Tenjin Matsuri » existe depuis plus de 1000 ans et fait partie des trois plus gros festivals du Japon. Selon l’office de tourisme japonais, il s’agit également du plus beau festival au monde avec bateau. Ce festival d’été qui a lieu tous les ans les 24 et 25 juillet se déroule principalement dans l’Ōsaka Tenman-gū mais différents célébrations (taiko, bunraku) ont lieu un peu partout en ville.

Près de 3000 personnes sont requises pour le défilé du mikoshi (palanquin divin) dans les rues puis sur les bateaux à proximité du pont Tenmabashi. Le tout est conclu par un gros feu d’artifice. 

défilé du mikoshi dans les rues

suite de la procession en bateau

suite de la procession en bateau

Après la procession en bateau, nous avons cherché un bon coin pour profiter du feu d’artifice et cela s’est révélé être quasi mission impossible. Déjà, pour commencer, les infos qu’on nous avait données à l’hôtel concernant le lieu de tir des feux d’artifice étaient inexactes… Ensuite, même après avoir repéré le bon endroit au loin, nous avons buté sur la marée humaine et surtout sur les immeubles nombreux qui nous empêchaient de voir clairement le lieu exact où se rendre. Finalement, nous avons réussi à trouver un coin pas trop mal mais nous n’aurons profité que des dernières minutes…

Nous nous poserons ensuite dans la rue pour manger des yakisobas achetés sur l’un des nombreux stands de nourriture disséminés un peu partout. Puis, nous finirons par rentrer à l’hôtel en en profitant pour prendre une jolie photo de japonaises en yukata car oui qui dit matsuri au Japon dit yukata ! Et c’est beau un yukata 😀

[Japon 2013] J.12 Kame(亀)+Shika(鹿)=Nara(奈良)

Ce matin, je dois quitter mon hôtel de Kyōto pour me rendre tout d’abord à Nara puis dans la soirée à Ōsaka.

Je me prépare tranquillement et quitte mon hôtel un peu avant 11h du matin. Arrivé à la gare, j’achète mon billet de train local pour Nara sans grande difficulté et assez rapidement à ma grande surprise. Sachez que le trajet dure environ 45 minutes et coûte 690 yens.

Je suis sur place aux alentours de midi. Je cherche tout d’abord un coin locker pour y laisser mes affaires durant la journée. Une fois cela fait, je me dirige vers le conbini le plus proche pour m’acheter de quoi manger. Je cherche ensuite un endroit pour me poser et finit par arriver dans un petit parc très sympa situé juste à côté du Kōfuku-ji, ma première visite de la journée.

Durant le repas, je remarque dans le petit plan d’eau du parc qu’il y a beaucoup de tortues (kame) : kawaii ^_^

Comme dit plus haut, je me rend ensuite au temple Kōfuku-ji où on peut notamment admirer de jolis pagodes à plusieurs étages comme celle ci-dessous :

Pour plus d’informations sur le lieu, je vous renvoie à la carte en bas de cette page ou à l’article sur Nara de mon voyage au Japon en 2010.

Bien entendu, une fois que vous avez atteint ce temple, vous croiserez énormément de cerf (shika). Attention toutefois à eux car ils sont assez peu farouches et ont tendance à manger tout ce qui passe près de leur mâchoire.

J’ai ensuite pris la direction de mon objectif prioritaire de la journée, le temple Tōdai-ji où se trouve le fameux Daibutsu (grand Bouddha). Pourquoi y retourner puisque j’y suis déjà allé trois ans auparavant me demanderez-vous ? Tout simplement parce que lors de ma première visite en août 2010, juste avant l’arrivée au dit temple, la batterie de mon appareil photo de l’époque avait rendu l’âme et que je souhaitais donc forcément avoir mes propres photos du lieu et non celles d’un autre. Au final, j’ai donc eu ça (la photo présentée ici n’a pas encore été retouchée faute de temps…) :

J’ai ensuite poursuivi mon chemin vers deux autres lieux rattachés au temple Tōdai-ji : le Nigatsu-dō et le Hokke-dō (ou Sangetsu-dō). Je vous recommande particulièrement le Nigatsu-dō qui a la particularité d’être gratuit et d’offrir une vue panoramique fort sympathique.

J’ai ensuite poursuivi mon chemin vers l’autre lieu important de Nara, le sanctuaire Kasuga-taisha qui est tout bonnement magnifique avec ses nombreuses lanternes un peu partout. Là encore, je vous recommande fortement l’endroit bien qu’ici l’entrée (uniquement le temple principal en fait) vous coûtera 500 yens, ce qui en soit reste raisonnable.

Après cette dernière visite, je suis donc retournée à la gare pour récupérer mes affaires et prendre la direction d’Ōsaka. Comme lors de mes précédents voyages, je vais loger au J-Hoppers situé dans le quartier de Fukushima. Arrivé sur place, j’apprends que le festival que j’avais prévu de voir le lendemain avait en fait en genre de pré-quel dans un petit temple situé tout près de l’hôtel. Ni une ni deux, une fois douché et rassasié, je me suis rendu dans le temple où avait lieu la cérémonie.

Une fois sur place, j’ai retrouvé des gens en yukata, de nombreux stands de nourriture ou de jeux typiques des festivals (matsuri). La cérémonie proposait essentiellement de la musique à l’aide de taiko (tambours japonais) et de la dance traditionnelle. Un moment bien sympathique en soi si on est fan du genre.

Je suis ensuite rentré à l’hôtel. J’y ai alors fait la connaissance d’un français, d’un coréen ainsi que de trois américains et une anglaise. Ensemble, nous allons boire un coup dans un bar à fléchettes situé tout près et finir par une discussion assez tardive dans le lobby de l’hôtel. La journée de demain s’annonce bien !

Voici une carte résumant les lieux intéressants de Nara à voir :

Carte de Nara

[Japon 2013] J.11 Kyōto, ça Perfume grave !

Comme la veille, j’ai décidé de me pauser un peu. En effet, à l’image de mon après-midi passé à rattraper mon blog, ce matin, je fais mes comptes.

Ce n’est qu’en début d’après-midi que je me décide à partir direction le marché Nishiki ou « Nishiki Ichiba » en japonais. Mon objectif est de flâner à droite à gauche en chemin et d’aller ensuite faire un tour au musée du manga de Kyōto.

Mon premier arrêt photos sera pour le temple Higashi-Honganji (東本願寺), que j’avais déjà visité trois ans auparavant mais dont je n’étais pas forcément entièrement satisfait des photos.

Un peu plus loin, en traînant un peu je suis tombé par hasard sur le temple Bukkō-ji (佛光寺). Aussi connu comme le « temple de la Lumière du Bouddha » – et d’abord appelé Kosho-ji – c’est un temple Jōdo Shinshū situé dans l’arrondissement Yamashina-ku, plus tard déplacé au cœur de Kyōto. Le temple est fondé et officiellement inauguré par Ryōgen en 1324. Le nom « Kosho-ji » est donné à Ryōgen pour le temple par Kakunyo, premier prêtre en chef du Honganji. Alors que le Bukkō-ji est techniquement une branche Jōdo Shinshū indépendante, il a des liens étroits avec la lignée Honganji depuis l’époque de Rennyo.

Je suis ensuite arrivé à mon premier objectif de la journée le Nishiki Ichiba (錦市場) ou marché de Nishiki. Il s’agit en fait de 5 rues couvertes remplies de restaurants ou commerces. Il est situé entre les rues Shijō et Teramachi qui valent également le coup d’œil. Si vous avez le goût de l’aventure, c’est là que vous trouverez nombre des spécialités culinaires de la ville. Vous y trouverez également de nombreux souvenirs à ramener à votre famille ou vos amis.

En me laissant un peu porté par le vent, je fais le tour des différentes rues adjacentes et finis par arriver sur les bords de la rivière Takase (高瀬川) qui à mon avis doit vraiment valoir le détour durant le printemps avec les arbres en fleur.

Je finis enfin mon périple de la journée par le musée du manga (京都国際マンガミュージアム) et je suis quelque peu déçu car le prix d’entrée est de 800 yens, ce qui à mes yeux, est bien trop cher pour ce que c’est. Je me contente donc d’un petit tour dans la boutique de souvenirs et prends quelques photos de l’extérieur.

Je suis ensuite rentré à l’hôtel pour me doucher et me changer en vitesse car, comme j’ai oublié de vous le dire la veille, j’ai rendez-vous avec des fans de Perfume. En fait, au départ, je pensais être avec un seul fan, un fan que j’avais rencontré lors du concert de Perfume à Paris, mais celui-ci avait décidé de m’organiser un vrai meeting avec des fans locaux. J’ai donc rejoint mes amis d’un soir à la gare de Kyōto.

Nous nous sommes ensuite rendus dans un restaurant style izakaya en fait assez près de mon hôtel mais ça je n’en avais aucune idée car on a utilisé des passages souterrains pour s’y rendre. Nous serons au final 5 garçons et 1 fille, en fait la seule en provenance d’Ōsaka.

Voici quelques clichés de notre repas qui s’est un peu éternisé et où la bière a coulé à flot :

A la fin, un peu comme souvent avec les japonais en fait, je suis reparti avec un cadeau : un vieux magazine avec une très longue interview du groupe apparemment assez rare. Pour la photo du dit magazine, il faudra cependant prendre votre mal en patience car à l’heure où j’écris ces lignes il est à Tōkyō et moi à Ōsaka.

Demain, je quitte Kyōto et je prends la direction de Nara o/

[Japon 2013] J.10 Première journée tranquille à Kyōto

N’ayant pas cette année de JR Pass, je n’ai pas pris le shinkansen pour me rendre à Kyōto mais les lignes locales. Il m’a donc fallu un peu plus de 2 heures pour m’y rendre depuis la gare de Nagoya. Je suis donc arrivé à mon hôtel aux environs de midi.

J’ai posé mes affaires dans la pièce prévue à cet effet à mon hôtel, le J-Hoppers de Kyōto, puis je suis allé m’acheter de quoi manger au conbini du coin. Comme je devais attendre 15h avant de prendre possession de ma chambre, je me suis ensuite rendue dans un lieu qui m’a toujours intrigué sans jamais prendre le temps de vraiment le visiter, la gare de Kyōto. Cette gare est tout simplement magnifique dans sa conception et vous en mettra sûrement plein les yeux la première fois que vous la verrez.

 

De retour à l’hôtel, je suis allé me doucher, me changer et surtout me poser dans ma chambre. Bien que j’avais du temps encore devant moi pour aller visiter quelques lieux en ville, j’ai préféré remettre ça au lendemain et m’atteler à la mise en ligne des nombreux billets en retard sur mon blog qui s’accumulent depuis mon arrivée au Japon.

Voilà donc le résumé, comme dit dans le titre de ce billet, d’une première journée tranquille à Kyōto.

[Japon 2013] J.9 Nagoya / Arimatsu

Ce matin, je dois quitter mon hôtel assez tôt car la limite est fixée à 9h30. Je prépare donc rapidement mes bagages et mon nécessaire pour la journée.

Je laisse une nouvelle fois ma valise et mes objets de valeur dans le coin locker de l’hôtel et m’en vais vers un lieu recommandé par l’hôtel tout proche : Endō-ji. Cette fois, pas de mauvaises surprises, j’ai bien rechargé tout mon matériel la veille. Endō-ji est certes le nom d’un petit temple mais il s’agit aussi du nom donné à la galerie marchande (shōtengai) dans laquelle se trouve le dit temple.

Voici donc pour commencer une photo de l’intérieur de la cour du temple Endō-ji :

Je découvre ensuite qu’il y a un festival en préparation mais auquel je ne pourrais assister car il aura lieu du 31 juillet au 4 août : le 58ème Endō-ji Tanabata Matsuri. Visiblement, celui-ci devrait être l’occasion de voir un grand nombre de personnage en paille/carton comme l’atteste les photos ci-dessous. Je croise même des personnes en train de confectionner des personnages supplémentaires.

 

Tout près de là, j’arpente les rues d’un très vieux quartier qui a été conservé au maximum depuis 1986 et qui date de 1740 : Shikemichi. Le quartier de Shikemichi fut un quartier de commerçants construit à l’époque où fut construit le château de Nagoya. Les commerçants utilisaient alors la rivière Horikawa qui traverse le quartier pour transporter leurs marchandises.

Je retourne ensuite du côté du musée des sciences de Nagoya pour reprendre grosso modo les mêmes photos que la veille mais cette fois-ci avec mon appareil photo et non un pauvre téléphone portable.

Je tente ensuite un nouveau passage par le Sunshine Sakae mais toujours rien de bien intéressant. Un groupe quelconque constitué de jeunes hommes semble participer à une émission télé dans la petite cours devant un parterre de jeunes filles en furie. Je poursuis donc mon chemin et atterri à dans un grand centre commercial de Sakaemachi où se produit un groupe d’idols locales : dela.

dela est un groupe d’idols originaire de Nagoya créé en mars 2012 et constitué de dix membres. dela (デラ) est la contraction de « Delightful Enchanting Lovely Angels ». A ce jour, assez peu d’informations sont disponibles sur le groupe cependant.

Bref, après les avoir vues chanter deux chansons, ce fut déjà la fin de l’event mais je les revis quelques minutes plus tard sur un stand où un jeu à base de pistolet à eau était proposé. Sûrement une façon originale trouvée par le staff pour les rafraîchir par cette chaleur torride.

Ce fut ensuite pour moi le moment de retourner chercher mes affaires à l’hôtel afin de rejoindre un ami japonais habitant tout près de Nagoya à la gare de Kanayama. Celui-ci m’a ensuite fait déposer mes affaires chez lui et nous sommes ensuite partis à la découverte d’un petit village situé dans les environs : Arimatsu (有松).

Arimatsu est un vieux village qui date de l’époque Edo (1603-1867) situé au sud-est de Nagoya. Il est notamment connu (des japonais) pour sa tradition du shibori. Le shibori est une technique japonaise de teinture à réserve par ligature sur tissu. Elle est aussi connue sous les termes de tie and dye, de chiné à la branche ou de renoué. Elle est notamment utilisée pour mettre en valeur kimono, yukata, petit tissu, vêtement…

Exemple de shibori

Exemple de shibori

Cette technique étant toujours utilisée aujourd’hui, il reste un certain nombre de commerçants et d’usines de confection. On peut ainsi découvrir cette technique à travers les différents produits exposés dans les commerces du quartier mais aussi visiter un musée qui présente cette technique. Dans ce musée et dans certaines usines, vous pourrez même assister à des séances de confection de shibori monnayant une certaine somme bien entendu. Mon ami et moi ne souhaitant pas payer, nous n’avons donc rien vu.

Je me suis rendu dans ce village avec la voiture de mon ami mais vous pourrez si vous le souhaitez vous y rendre en train. Il vous suffira de prendre la ligne de train Meitetsu Honsen Line à la gare de Nagoya et de descendre tout simplement à la gare d’Arimatsu. Soyez cependant avertis que le contraste entre le vieux village et la ville nouvelle à côté est quelque peu perturbant mais le lieu regorge de petits temples intéressants et surtout dépourvus de foule de touristes.

Le soir, nous sommes allés à un petit restaurant tout près de chez lui pour manger un petit menu traditionnel : gyozas, rāmen et bière o/

On a ensuite passé la soirée à discuter devant les résultats des élections politiques qui avaient eu lieu le jour même. C’est d’ailleurs à cause de cela que mon ami ne m’a rejoint qu’en début d’après-midi, il devait aller voter le matin.

Demain matin, je prends le train direction l’une de mes villes préférées pour son côté traditionnel, Kyōto.