Archives février 2014

Jouer à Steam avec une manette Xbox 360 sous Linux

Lorsque l’on joue sous Linux, on peut rencontrer quelques problèmes au niveau de la reconnaissance de sa manette de jeu Xbox 360.

Par défaut, Linux possède un driver qui pourra faire fonctionner votre manette mais certains jeux continueront de ne pas la reconnaître. Que faire donc ?

1) Chercher et installer “xboxdrv” dans son gestionnaire de programmes.

2) Brancher sa manette Xbox 360.

3) Lancer Steam puis Steam Big Picture.

4) Aller dans paramètres puis manette pour configurer les boutons de la manette.

5) Lancer son jeu via l’interface de Steam Big Picture.

La 5ème étape est très importante car il semble que Steam ignore la configuration de la manette si on lance ses jeux via l’interface standard.

Dans le cas où vous ne posséderiez pas une manette Xbox 360, il existe une solution pour utiliser une autre manette branchée en USB.

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PlayStation®Plus japonais (Fev-Mar 2014)

Un très bon cru ce mois-ci ! Voici les nouveaux jeux disponibles gratuitement, pour les abonnés PS+, sur le PSN japonais depuis le 19 févier dernier (sauf exception) et qui ont retenu mon attention :

Demon Gaze (デモンゲイズ) -PS Vita-

Demon Gaze

Type : Donjon-RPG

Demon Gaze est un Donjon-RPG en vue subjective développé sur PS Vita. Il suit les aventures de Oz, incontournable héros amnésique qui va se découvrir des pouvoirs de Demon Gazer, un œil magique capable de sceller puis dompter les démons pour en faire des alliés. Quand il ne sera pas en train de fouiller tous les donjons du coin, Oz passera son temps en ville pour dépenser son butin et améliorer son équipe, ainsi qu’à l’auberge pour tisser des liens avec les nombreux personnages secondaires du jeu, qui sont en majorité féminins puisque le jeu présente un aspect simulation de drague.

Note : La sortie de ce jeu est prévu en France le 25 avril prochain. Attention, celui-ci n’est disponible que pour une courte période, jusqu’au 26 février pour être précis.

Metal Slug (メタルスラッグ) -PS3-PSP-

Metal Slug

Type : Beat’em all (Run and gun)

Metal Slug est un jeu d’action paru à l’origine sur Neo Geo, c’était même l’un des titres les plus emblématiques de cette console. Il s’agit ici d’une réédition pour les consoles PSP et PS3. Vous y incarnez Marco Rossi et Tarma Roving, membres des Peregrine Falcons, en mission pour libérer de nombreux prisonniers. Face à vous, une horde d’ennemis qui veulent votre peau, et que vous devez donc annihiler, grâce notamment aux armes et véhicules que vous pouvez trouver en chemin.

Bomberman ’94 (ボンバーマン ’94) -PS3-PSP-PS Vita-

Bomberman94

Type : Action

Bomberman ’94 est un jeu d’action paru à l’origine sur PC Engine. Il s’agit de la quatrième itération de ce jeu et certainement l’une des meilleures mis à part la version Saturn. Avec des graphismes colorés, une animation rapide et sans ralentissement, des musiques simples et surtout une maniabilité sans faille, ce jeu frise la perfection. C’est ici qu’ont été introduit pour la première fois les montures ressemblant à des kangourous. Bref, si vous aimez vous prendre la tête avec vos potes, n’hésitez pas à le prendre.

Dream Club Complete Edipyon! (ドリームクラブ Complete Edipyon!) -PS3-

Dream Club Complete Edipyon

Type : Jeu de drague.

Dream Club est un jeu sorti initialement sur Xbox 360 et PSP, respectivement en 2009 et 2010. Il s’agit donc ici d’un portage pour PS3 sorti en avril 2012. Il reprend les bases du jeu original et y ajoute plusieurs systèmes et mini-jeux issus de Dream Club Zero, une autre itération du jeu. Pour faire simple, le Dream Club est un club d’hôtesses et charge à vous de vous y amuser en compagnie des jeunes filles présentes.

Soul Sacrifice -PS Vita-

Soul Sacrifice

Type : Action-aventure

Soul Sacrifice est un jeu d’action-aventure créé par le grand Inafune Keiji, l’un des pères de Megaman (Rockman en VO). Le jeu, à sa sortie, a été souvent comparé à Monster Hunter. Vous incarnez un homme, lié aux pouvoirs du magicien Magusar, qui a été condamné à mort. Seulement, avant de mourir, un vieux livre magique apparaît et vous propose de revivre à la place des batailles passées qui opposaient sorciers et monstres. Le cœur du jeu se base sur la capacité à sacrifier les parties du corps du personnage ou des objets dans le but de créer des attaques dévastatrices. Ces sacrifices seront marqués de façon permanente sur le corps du personnage, ce qui signifie qu’ils ne seront pas une ressource infinie pouvant être exploitée.

Note : Attention, tout comme Demon Gaze, Soul Sacrifice est disponible pour une période très limitée. Vous avez jusqu’au 5 mars pour vous le procurer.

Comme d’habitude, la liste complète se trouve ici :http://www.jp.playstation.com/psn/plus/list/.

La presse Jeu vidéo en plein renouveau ?

Vous vous en êtes certainement rendu compte, même si vous ne lisez pas ou plus de magazines traitant de jeux vidéo, les rayons consacrés au 8ème art ont fondu comme neige au soleil depuis fin 2012 et la mise en liquide judiciaire de la société Mer7, détenteur de nombreuses publications spécialisées à cette époque. Bizarrement (ou pas d’ailleurs), c’est suite à cet épisode et la reprise du magazine « Jeux Vidéo Magazine » par d’anciens salariés de Mer7 début 2013 que je me suis décidé à redonner une chance à ce média qui m’avait déçu depuis de nombreuses années. À dire vrai, j’achetais en réalité de temps en temps l’excellent « IG Magazine » qui s’est malheureusement à son tour dirigé vers la sortie en raison de son manque de rentabilité…

Alors, certes, les difficultés de la presse papier ne se limitent pas aux jeux vidéo puisqu’avec l’avènement des journaux gratuits et d’Internet tout le secteur est touché depuis plusieurs années maintenant. En définitive, les gens ont tout simplement perdu l’habitude de payer et surtout d’attendre l’information ! On pouvait donc craindre le pire pour ce marché condamné à trouver la bonne formule pour continuer à exister et, en quelque sorte, concurrencer l’immédiateté d’Internet. Heureusement, il existe d’irréductibles gaulois, de nouveaux challengers, prêts à combattre l’envahisseur depuis la fin d’année 2013.

JV le mag n°3

JV le mag n°3

Nous retrouvons tout d’abord le magazine « JV le mag » qui s’est lancé en novembre 2013 et compte déjà 4 numéros. Celui-ci a été lancé par des journalistes qui s’étaient illustrés sur d’anciens magazines aujourd’hui disparus. Il s’agit d’un mensuel vendu 3,95 €, ce qui est tout à fait raisonnable.

Je n’ai pas eu la chance de pouvoir lire les deux premiers numéros mais j’ai par contre dévoré les deux derniers. Etant lecteur depuis 1 an environ de « Jeux Vidéo Magazine » comme je vous le disais un peu plus haut, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir ici une mise en page plus épurée (mais très efficace) et un ton bien plus mature et frondeur dans l’esprit. Sans vouloir jouer le jeu des comparaisons entre les deux, je dirais simplement que j’ai retrouvé dans ce nouveau magazine des rubriques plus en adéquation avec mes attentes. A savoir, des dossiers de fond sur des sujets d’actualité ou de l’histoire du jeu vidéo, du retro gaming et surtout des avis divergents sur des jeux au lieu de la sempiternelle note.

A côté de tout ce sérieux, on retrouve également un humour de très bon goût. Entre les « Jean Video d’Or » qui récompensent des catégories de jeux toutes aussi improbables les unes que les autres et une rubrique « le grand tournoi » qui oppose les pires navets de l’histoire du jeu vidéo, on sourit facilement.

En fin de magazine, on retrouve enfin des conseils sur les sorties du mois. BD, séries TV, DVD/Blu-ray, cinéma, musique, tout y passe !

Nous sommes donc face à un magazine de très bonne qualité et en constante amélioration. On lui souhaite bien entendu une longue vie !

 

 

Games n°1

Games n°1

Notre second challenger se nomme plus sobrement « Games » et ne compte, à l’heure d’aujourd’hui, qu’un seul numéro. Le prochain étant prévu pour ce mois de février. Lui aussi a été lancé par d’anciens du milieu. Il s’agit par contre cette fois-ci d’un bimestriel vendu 5,90 €, un prix là encore raisonnable.

Pour ce magazine, le ton est donné d’entrée avec une couverture volontairement provocatrice. Au sommaire, de nombreux dossiers et interviews. Trop peut-être ? Je dis trop car on se doute bien que l’équipe en place aura du mal à maintenir une telle densité de dossiers et/ou interviews dans les numéros à venir. A voir donc comment elle négociera l’évolution de son petit bébé. J’espère aussi revoir certains des dossiers abordés dans ce premier numéro dans des versions plus développées, je pense notamment à l’article sur le phénomène « Idolm@ster » qui me touche plus particulièrement, vous vous en doutez bien.

Chose que vous étonnera peut-être, on ne retrouve pas ici de tests de jeu, et encore moins de notes, mais simplement des analyses à travers des dossiers ou des rencontres.

Si vous n’avez pas encore lu ce petit bijou, courrez l’acheter et préparez-vous déjà également pour le second numéro qui arrive très bientôt car il s’annonce lui aussi de très bon facture si l’on en croit les annonces qui ont été faites le concernant.

 

 

Retro vers le futur n°1

Retro vers le futur n°1

Il existe un dernier concurrent, bien que celui-ci ne joue clairement pas dans la même cour, je veux bien entendu parler de « Retro vers le futur Magazine », projet initié par le Dr Lakav. Ce magazine un peu particulier n’est pour l’instant prévu que pour 3 numéros car il est le fruit d’une campagne de financement participatif Ulule. Seul le premier numéro est sorti (il est d’ailleurs épuisé) mais le suivant arrive très bientôt. Uniquement commandable en ligne, ce magazine est vendu 5,90 €.

L’idée de base de ce magazine est simple et très intéressante sur le papier. En effet, on nous propose de faire un bond dans le passé avec un magazine qui présente à chaque numéro un mois d’une année précise (janvier 1993 pour le premier) comme si on y était et dans le style de l’époque. L’occasion peut-être de (re)découvrir des jeux passés un peu inaperçus à cette époque.

Fervent lecteur du magazine « Player One » dans ma jeunesse, je me réjouissais donc de cette initiative. Toutefois, car il y a un mais, ce premier numéro ne m’a pas pleinement convaincu. Déjà, de par sa taille (34 pages seulement) et son prix (logique malgré tout compte tenu du mode de financement), il peut en rebuter plus d’un. Après, il manque visiblement dans l’équipe une personne qui excelle en orthographe et ça se voit ! C’est certainement mon côté prof qui ressort mais quand je vois deux fautes énormes dès l’édito, ça me refroidit d’entrée… Ensuite le ton, mais ceci est un avis personnel, souffle un peu le chaud et le froid. Je conçois qu’il est difficile d’écrire un article qui se veut d’époque tout en occultant totalement l’histoire qui a suivi. Cependant, il y a à mon goût un peu trop de blague, d’allusion à cette histoire aujourd’hui connue. Ceci est sûrement dû au fait que le magazine semble s’adresser à un public plutôt adolescent et que j’ai moi même évolué. Bien que j’éprouve de la nostalgie chaque fois que je lis des articles en lien avec des jeux de mon enfance, ici la magie n’opère pas.

Si vous avez des amis autour de vous qui ont ce premier numéro, empruntez-le pour vous faire un avis. Ou alors, à défaut, relisez un « Player One » d’époque si vous en avez l’occasion. Pour moi, l’expérience s’arrêtera là mais je souhaite malgré tout bonne chance à « Retro vers le futur Magazine ». A mon humble avis, si le magazine n’évolue pas un tout petit peu notamment au niveau du ton, il y a peu de chance qu’il passe le cap des 3 numéros.

Jeux Linux : les lauréats de 2013

Pour inciter encore un peu plus les joueurs PC à essayer l’aventure Linux, je me suis dit qu’il pouvait être intéressant de proposer un petit classement des jeux salués par la critique en 2013. Pour établir ce classement, j’ai pris comme référence les données du site metacritic qui fait la moyenne (un pourcentage) des notes délivrées par différents médias spécialisés.

  1. Fez (91)Fez
  2. Dota2 (90)
  3. Europa Universalis IV (87)
  4. Out of the Park Baseball 14 (86)
  5. Gone Home (86)
  6. Bit.Trip Presents…Runner2: Future Legend of Rhythm Alien (85)
  7. Dust: An Elysian Tail (85)
  8. Rogue Legacy (85)
  9. Football Manager 2014 (85)
  10. Monaco: What’s Yours Is Mine (83)
  11. Kentucky Route Zero (81)
  12. Brutal Legend (80)
  13. Proteus (80)
  14. Wargame: Airland Battle (80)
  15. 140 (80)
  16. SteamWorld Dig (79)
  17. Euro Truck Simulator 2 (79)
  18. Don’t Starve (79)
  19. Teleglitch: Die More Edition (78)
  20. Teslagrad (78)

Ça a quand même de la gueule, non ? Alors, toujours aussi sceptique ? Y’a que des jeux nuls sur Linux ?

Et l’année 2014 commence plutôt pas mal avec Broken Age (81) et Jazzpunk (79) !

Jouer sur PC ? OK mais sur Linux alors !

Ces derniers temps, de nombreux articles à droite à gauche invitent les joueurs à se tourner vers le PC plutôt que vers les nouvelles générations de consoles (PS4, Xbox One). J’adhère totalement en ce sens moi-même mais j’irai même encore plus loin. J’invite la majorité des joueurs à se tourner vers Linux ! Pourquoi me direz-vous ? D’une, c’est un système d’exploitation totalement gratuit et facile à prendre en main aujourd’hui, et de deux, c’est le choix d’avenir qui a été fait par la plateforme Steam, le nouveau mastodonte du jeu sur PC.

Certes, certains d’entre vous me diront qu’il existe encore aujourd’hui assez peu de jeux AAA (les blockbusters pour les non initiés) sur Linux, ce qui est vrai, mais c’est justement la raison pour laquelle il faut montrer notre intérêt aux gros éditeurs. Grâce à Steam, certains semblent l’avoir compris mais cela reste encore insuffisant à mes yeux. Le problème, comme certains veulent le penser, ne vient en aucun cas des capacités de Linux à gérer la 3D mais bien d’une volonté de développer sur ce marché. Preuve s’il en est, il existe de très beaux jeux tournant sur Linux à l’image de Metro : Last Light par exemple.

Prenons les choses dans l’ordre et partons de zéro. Combien coûte un PC de gamer ?

  1. Déjà, première erreur à éviter : acheter un PC gamer tout monté et vendu comme tel car les prix sont souvent gonflés. Vous payez alors en réalité la marque !
  2. Il n’existe pas de prix fixe, tout dépend du budget que vous voulez consacrer à cet achat
  3. Maintenant que l’on a établi un budget, on va se rendre sur un topic du forum de hardware.fr où différentes configurations régulièrement mises à jour sont proposées.
  4. Différents prix sont proposés : 500 €, 750 €, 1000 €… Si vous aviez prévu de partir sur un budget intermédiaire, comme 600€ par exemple, vous pouvez très bien mixer les propositions pour coller à celui-ci.
  5. Une fois notre choix de config fait, on se rend par exemple sur le site LDLC (vous êtes libre de choisir tout autre site équivalent) pour chercher nos différents composants. Pour l’exemple ici, je vous propose une configuration à 600 € sur LDLC. Attention, il est possible que vous ne trouviez pas certaines pièces mais pas de panique, c’est souvent dû à l’arrivée de nouveaux composants. Il suffit donc de prendre le composant de la même marque dans la même zone de prix.
    • Boîtier : Zalman Z11 Plus HF1 – 64,95 €
    • Alimentation : Be Quiet ! Alimentation System Power 7 600 W 80PLUS Silver (bulk) – 73,95 €
    • Carte mère : MSI B85-G43 GAMING – 95,95 €
    • Processeur : Intel Core i3-4130 (3.4 GHz) – 104,95 €
    • Mémoire RAM : Crucial 4 Go DDR3 1600 MHz CL11 SR – 2 x 37,35 € = 74,70 €
    • Carte graphique : ASUS HD7770-1GD5 1GB – 101,95 €
    • Disque dur : Seagate Momentus SpinPoint M8 1 To – 64,95 €
    • Graveur CD/DVD : Samsung SH-224DB/BEBE – 19,95 €
  6. Une fois votre panier rempli, vous pouvez si vous le souhaitez ajouter l’option « montage PC » afin que celui-ci soit monté par des professionnels. Cela vous en coûtera en général au maximum 50 € de plus.
    • LDLC – Montage d’une machine complète sans système – 38,95 €
  7. Vous avez enfin la possibilité, si vous souhaitez baisser le prix, de récupérer votre nouveau PC directement en magasin. Tout du moins chez LDLC. Il vous en coûtera ainsi 2,99 € au lieu de 24,95 € de frais de port.

On arrive donc ici à un montant total, pour une configuration plus que correcte, de 643,29 €.

Quel système d’exploitation choisir ?

A l’heure d’aujourd’hui, il existe de nombreuses distributions de Linux mais on peut en isoler quelques unes : Ubuntu, MintMageiaReactOS, Zorin, Debian, elementary, Fedora. A vous de faire ensuite votre choix en visitant les sites de chacune d’entre elles.

Comment jouer aux jeux maintenant ?

Comme sous Windows, il existe de nombreuses possibilités pour jouer à des jeux :

  • Vous avez des plateformes de jeux comme Steam ou Desura.
  • Vous avez des émulateurs de vieilles consoles de jeux (Nintendo, Super Nintendo, GameBoy, MasterSystem, Megadrive, Dreamcast, Nintendo64…) disponibles dans les gestionnaires de logiciels des distributions.
  • Vous avez enfin un émulateur gratuit pour les jeux (ou logiciels) Windows appelé PlayOnLinux. Tous les jeux ne fonctionnent pas mais il est quand même possible de faire tourner de nombreux jeux comme Diablo III ou bien encore League of Legends.

Sur le long terme, ça donne quoi le jeu sur PC ?

D’un point de vue financier, il faut voir que le jeu en ligne sur PC est totalement gratuit à la différence des consoles de salon (PSN : 49 €/an, Xbox : 59 €/an). De plus, les prix des jeux sont bien inférieurs également. Un jeu en boîte coûte dans les 49 €, là où il coûte 69 € sur console ! Et que dire des prix des versions dématérialisées avec les campagnes de promotion agressives de Steam ?

Faisons une projection sur 4 ans, temps de vie estimée de votre nouveau PC gamer, avec une consommation d’un jeu neuf par mois :

Playstation 4 : Console : 399 € / Jeux : 828 € / PSN : 49 € soit un total de 1276 €.

Xbox One : Console : 499 € / Jeux : 828 € / Xbox Live Gold : 59 € soit un total de 1386 €.

PC : Machine : 643 € / Jeux : 588 € / Abonnement en ligne : 0 € soit un total de 1231 €.

Playstation 4 Xbox One PC
machine + 1 an 1276 € 1386 € 1231 €
2 ans 2153 € 2273 € 1819 €
3 ans 3030 € 3160 € 2407 €
4 ans 3907 € 4047 € 2995 €

Bref, dès la première année, on note que notre PC gamer est moins cher que les deux nouvelles consoles « next gen » alors pourquoi se priver ?

Le jeu sur Linux a-t-il vraiment de l’avenir ?

Personnellement, j’en suis persuadé. Avec l’appui de Steam, l’émergence de plus en plus importante de jeux indés souvent disponibles sous Linux et l’intérêt reconnu à demi-mot de gros développeurs, Linux a un bel avenir devant lui. Maintenant, il n’appartient qu’à vous, joueur, de tenter l’aventure Linux. Pas forcément à 100% mais au moins occasionnellement. Installez donc pour commencer une distribution Linux à côté de votre Windows et à chaque fois qu’un jeu qui vous plaît est disponible sur Linux jouez-y sur Linux au lieu de Windows. Si vous utilisez également votre PC souvent pour de la bureautique, ou simplement pour du surf, prenez l’habitude d’utiliser Linux en lieu et place de Windows. Ainsi vous ferez monter les statistiques des utilisateurs de Linux et montrerez ainsi aux éditeurs qu’il y a un réel intérêt à développer, même des jeux AAA, sous Linux.