Archives février 2012

[Japon 2010] Yokohama aussi c’est Buono !

Samedi 14 août 2010. Réveil difficile vers 9h du matin. Je suis rentré tard (ou tôt c’est selon) de la soirée de la veille dans le quartier d’Akihabara. On se prépare lentement pour le déplacement à Yokohama. Je cherche des plans de la ville pour repérer où se trouve la salle par rapport à la gare et comment se rendre dans les différents spots touristiques.

Une fois prêts, nous prenons le train et arrivons sur Yokohama à 12h. On choisit de repérer au préalable la salle du Yokohama Blitz histoire de gagner du temps. Nous tournons légèrement mais la trouvons assez facilement malgré tout. La zone autour de la gare n’est pas particulièrement facile niveau visibilité. A notre arrivée, il y a déjà pas mal de monde qui fait la queue pour la boutique de goods du concert comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous.

A partir de là commencera notre visite de cette jolie ville portuaire. Nous nous dirigeons tout d’abord vers la Landmark Tower qui offre l’observatoire le plus haut du Japon ainsi qu’une multitude de commerces en tout genre. Arrivés aux pieds de la tour, comme nous n’avons pas mangé, nous nous mettons à la recherche d’un petit restaurant sympa. Nous atterrissons, sous l’impulsion de mon amie, dans un restaurant à okonomiyaki, le Botejyu. Ci-dessous les photo de mon okonomiyaki porc-kimchi et de la devanture du restaurant.

J’ai d’ailleurs une anecdote assez drôle concernant ce restaurant. La serveuse nous a apporté des menus en anglais croyant nous rendre service mais s’il y a bien une chose que je ne maîtrise pas dans la langue de shakespeare c’est le nom des viandes ou poissons. Du coup, impossible de savoir quoi est quoi pour certains plats… Nous nous rabattons donc sur le menu en japonais et là, grâce aux kanjis que nous connaissons :normal:, nous trouvons beaucoup plus facilement notre bonheur. Le ventre bien rempli, nous nous rendons au point d’entrée de l’observatoire. L’ascenseur de la tour monte les 69 étages de la tour à une vitesse de 750m/min, c’est assez impressionnant. Une barre de progression nous indique même la vitesse en temps réel !

Si vous aussi vous voulez visiter cet observatoire, sachez qu’il est ouvert toute l’année sans interruption de 10h à 21h (22h l’été et le samedi) et qu’il vous en coûtera 1000 yens l’entrée (tarif adulte). Plus d’infos sur le site officiel.

Bien que nous soyons déjà à l’intérieur du bâtiment, je vous propose en guise d’ouverture pour l’album consacré à la vue de la tour une photo de la tour vue de l’extérieur :

A la sortie, nous nous retrouvons sur le port de Yokohama où l’on pouvait voir des choses inhabituelles :

Nous traversons la ville et ses nombreux bâtiments du début de l’ère d’ouverture à l’occident pour arriver au Parc Yamashita qui se situe en bord de mer. Cliquez sur la photo ci-dessous pour accéder à l’album.

Nous nous rendons ensuite dans le célèbre quartier chinois de la ville. Nous découvrons un “vrai chinatown” bien différent de l’image du 13ème arrondissement de Paris. Cliquez sur la photo pour accéder à l’album complet.

J’ai bien envie de poursuivre encore ma petite visite de la ville mais je dois déjà entièrement la retraverser pour retrouver la salle de concert !

Je reviens donc sur la salle de concert vers 16h40, le premier concert n’est pas encore complètement terminé. En voyant la queue quasi inexistante devant la boutique des goods, je me dis que j’ai décidément bien fait d’attendre. Et pourtant… lorsque j’arrive au niveau de la boutique, je découvre avec stupéfaction que les t-shirts de la tournée sont “Sold out” toutes tailles comprises… Tant pis, me dis-je, je vais prendre la tenue de bowling à 5.OOO yens à la place… Le temps que les 2 personnes devant moi passent, nouveau coup de poignard. La towel est à son tour “sold out”… C’est pas grave, j’y tenais pas tant que ça après tout. Bref, arrive mon tour. Je prends la tenue de bowling AIRI, le set photo “Ice” du groupe et tous les sets photo d’Airi 

Un peu avant 17h, le public du premier concert sort. Je retrouve Seasher et Albatruc qui étaient allés voir le premier concert de la journée. Ils ont visiblement bien aimé mais doivent maintenant rentré sur Tôkyô pour voir le concert d’un autre groupe. Je retrouve ensuite Francky_PB_84 qui vient de faire le concert devant et enchaîne avec le deuxième concert un peu plus éloigné cette fois-ci. Pendant l’attente de la formation des queues pour rentrer, je recroise un wota japonais membre du fan club avec qui j’ai sympathisé lors du premier event d’Usagino Namihey à Akiba. Il a fait lui aussi le concert qui vient de se terminer mais s’apprête à partir car il a donné sa place à l’un de ses amis. Il me souhaite bon courage et me dit de faire attention à mes lunettes.

17h20. Les files d’attente commencent à se former. J’attends maintenant qu’on annonce la dixaine qui correspond à mon numéro d’entrée, soit le 450. L’annonce est faite, je passe le contrôle sans soucis, prends mon bon pour une boisson gratuite, prend une bouteille de thé vert (l’autre choix était de l’eau) et fonce à l’intérieur de la salle. Là, première surprise, les premiers entrants ne sont pas tous devant ! La salle qui ne possède pas de siège au niveau 1F est découpée en plusieurs zones séparées par des barrières. La plupart des gens, sûrement par peur des mouvements de foule, a opté pour l’appui contre les barrières en priorité. Ni une ni deux, je me dirige donc vers la zone centrale devant la scène. Je suis rang 5 \o/

Ensuite, ben c’est l’attente. 18h30, les lumières s’éteignent, une armée me fonce dans le dos mais je défends ma place avec brio, on est partis pour 2h de folie ! Les filles apparaissent sur scène dans la tenue visible sur les set du concert et attaquent d’entrée ce concert par du lourd, “Café Buono!” et “Lottara Lottara”, l’ambiance est déjà électrique. Vient ensuite la traditionnelle présentation des membres. Elles reprennent ensuite avec “Kokoro no Tamago”, une chanson assez calme mais où les wotas s’en donnent à coeur joie pour crier le nom de leur préférée tout en sautant le plus haut posssible. Puis c’est “Kiss! Kiss! Kiss!”. Et là ça commence sérieusement à être chaud, tout le monde saute et reproduit la chorégraphie si caractéristique de la chanson. On appuie également aussi tous en choeur sur les “Ai shiteiru” et “Dakishimete”. Petit retour au calme avec ensuite “I NEED YOU”, la chanson de Momoko, chantée par les trois filles. Lors du concert précédent, les fans avaient eu droit à “OVER THE RAINBOW”, la chanson d’Airi. Les filles retournent ensuite dans les coulisses.

Quelques minutes après, elles reviennent dans une nouvelle tenue, un genre de patchwork. A travers un petit MC, elles prennent la température de la salle puis enchaînent avec trois versions courtes de chanson “Urahara”, “Last forever” et “Our songs”. Si le public est tout en retenue sur la première, avec Last Forever, la tension monte d’un coup et ça commence à pogoter dans tous les sens ! Le court MC qui arrive est donc le bienvenu pour se reposer un peu. Mais, à peine a-t-on retrouvé notre calme que “MY BOY” est lancé et on est repartis pour 4 minutes de folie ! Si la version CD ne m’emballait guère au départ, il faut le reconnaître, en live ça dépote grave !

C’est l’entracte ! Enfin, on va pouvoir se poser un peu pour souffler. Pour nous faire patienter, comme souvent avec Buono!, on a le droit à un petit VTR. Le thème choisi est les vacances d’été. Pour le concert du soir on découvre donc une petite vidéo où les membres s’affrontent au ping pong afin de déterminer qui est la meilleure. Comme je suis sympa, je vous laisse faire la découverte du résultat avec le DVD du live. Apparemment, lors du concert précédent, il y a eu une autre vidéo. Le groupe devait cette fois-ci s’affronter au kart. J’ai même lu sur certains forums qu’il y avait encore d’autres vidéo, ça promet pour les bonus du DVD 

La salle replonge ensuite dans le noir et on distingue les silhouettes du groupe “Dolce” qui se positionnent pour la suite du concert. A partir de maintenant, ça va être ROCK’n’ROLL ! Les filles reviennent ici dans une tenue “très” british, en effet celle-ci reprend nettement le motif du drapeau britannique. Pendant 10 secondes, je suis pourtant perdu, seule Miyabi est sur scène mais j’entends pourtant aussi les autres. Momo et Airi sont en fait apparues chacune d’un côté différent de la salle à l’étage. Elles chantent ainsi une version courte de “One Way = My way” et retrouvent toutes la scène centrale. “Kataomoi” est alors lancé, la tension dans la salle est à son paroxysme. C’est chaud bouillant ! Et ce n’est pas “Independent Girl Dokuritsu Joshi de Aru Tame ni” qui va changer la donne. La présence d’un vrai groupe de musiciens sur scène rajoute vraiment du punch à l’ensemble. D’ailleurs puisque qu’on parle du groupe, arrive le moment de présentation de ses membres par Momoko. Celle-ci commence par la batteuse Mai-san qui fête aujourd’hui son anniversaire. Mai-san nous présente fièrement le joli ours en peluche que lui ont offert les Buono!. Ensuite sous l’impulsion d’Eji (au clavier) et Naomichi (à la basse), le public se met à chanter “Happy Birthday”. Junko (la guitariste) finit ensuite le MC par un petit solo.

Le concert reprend ses droits avec “Honto no Jibun”, c’est le pied. Puis, le groupe entonne une version particulière de “Kimi ga Ireba”. Une grande partie de la chanson est chantée avec pour seule instrumentation un piano puis elle se finit avec l’instrumentation au complet. Un pur et vrai moment de plaisir. La chanson suivante “Blue-Sky-Blue” nous berce elle aussi de fort belle manière. Vient ensuite un nouveau MC dont j’ai tout oublié mais ça ne devait pas être très passionnant.

Retour au concert donc et là ça part au 1/4 de tour avec “Renai♥Rider”, le public est de nouveau déchaîné. Sur “Warp” derrière, on monte encore d’un cran avec l’ensemble du public qui fait tourner sa towel au-dessus de sa tête. Les filles nous lancent même leur phrase à répéter en choeur : “Airi saikô… Miyabi sexy… Momochi kawaii… Dolce saikô”. La tension est extrême et on enchaîne pourtant sans rechigner avec un “Bravo☆Bravo” ! P.A.T.I. \o/ La chanson finie, c’est le retour au noir et à l’attente. Au bout d’une minute, l’ensemble du public scande “Buono!” pour rappeler le groupe sur scène. Les filles reviennent finalement au bout de cinq minutes avec la fameuse tenue de bowling mais rose et non bleue comme celle vendue au fan.

Pour le encore, nous commençons donc avec le très rock “We are Buono! ~Buono! no Theme~”. L’ambiance est énorme. Sur “MIRACLE HAPPY LOVE SONG”, tout le monde fait tourner une nouvelle fois sa towel au dessus de sa tête. Les filles nous remercient ensuite pour ce encore et finissent le concert avec “You’re My Friend”, un très beau moyen de nous dire “au revoir” en douceur. C’est bientôt le moment des “Bye! Bye!” et du départ de la salle T_T

Pour l’anecdote, Niigaki Risa ainsi que deux autres Morning Musume. (Sayumi et Eri ?) étaient présentes au 2F et ont agité des glow sticks lors du encore comme n’importe quel fan. De devant, j’étais malheureusement trop loin pour les distinguer avec précision…

Bon histoire de bien finir, je vous propose une lecture plus claire de la setlist 

~setlist complète~

01. Café Buono!
02. Lottara Lottara
MC #1 (présentation des membres)
03. Kokoro no Tamago
04. Kiss ! Kiss ! Kiss !
05. I NEED YOU
MC #2
06. Urahara (version courte)
07. Last Forever (version courte)
08. Our Songs (version courte)
MC #3
09. MY BOY
VTR Buono! no Natsuyasumi
10. One Way = My Way (version courte)
11. Kataomoi
12. Independent Girl Dokuritsu Joshi de Aru Tame ni
MC (Dolce Introduction)
13. Honto no Jibun
14. Kimi ga Ireba
15. Blue-Sky-Blue
MC #4
16. Renai♥Rider
17. Warp !
18. Bravo☆Bravo
<ENCORE>
19. We are Buono! ~Buono! no Theme~
20. MIRACLE HAPPY LOVE SONG
MC #5
21. You’re My Friend

 

A la sortie du concert, je retrouve donc mon frère et mon amie et nous dirigeons vers la gare afin de rentrer sur Tôkyô. Demain, ce sera le début de notre road trip à travers l’ouest du Japon avec pour première destination Nagoya. See you soon 😉

[Japon 2010] Soirée au MOGRA

Nous sommes le vendredi 13 août 2010, il est 16h et je me réveille après seulement 2h de sommeil pour réceptionner un colis. Le postier japonais arrive finalement avec un peu de retard lorsque je suis en train de me faire un café dans la cuisine commune de notre auberge de jeunesse. Dans ce colis, il y a des goodies à l’effigie de ma AKB48 préférée, Kitahara Rie : un porte-clé, un tour de cou, une écharpe et un mini-album de photos, le tout acheté sur sa boutique officielle.

Derrière, impossible de me rendormir donc je me prépare pour rejoindre Issen, Seasher, Albatruc et Franck_PB_84 avec qui j’ai rendez-vous un peu plus tard à l’entrée du Don Quichote dans le quartier d’Akihabara. Arrivé le premier sur place, je suis rapidement rejoins par 3 de mes comparses, Seasher lui est encore à un event de son groupe favori, les hy4_4yh. Pendant que nous l’attendons, deux (jolies) jeunes filles s’approchent de nous et nous disent “hello” puis se posent en attendant visiblement quelqu’un. Nous leur répondons également par un “hello” puis nous poursuivons nos discussions. Au bout de quelques minutes, l’une d’elles nous interrompt et nous demande si nous sommes français O_o Elle nous dit alors qu’elle a étudié le français à l’université et nous commençons à échanger des banalités en français donc. La personne qu’elles attendaient arrive ensuite et elles nous disent au revoir. Arf, on a même pas eu le temps de s’échanger des coordonnées -_-

Bref, Seasher nous rejoins et nous nous dirigeons donc vers le MOGRA, une boîte de nuit en sous-sol situé dans le quartier d’Akihabara afin d’assister à la soirée à laquelle nous a invité Usagino Namihey, la soirée des 2 ans du bar Machigaine où nous avions fait la fête quelques jours auparavant. Bien que nous retrouvons sur place quelques connaissances japonaises, notre arrivée est quelque peu remarquée. On doit pas souvent voir des étrangers dans ce type de boîte !

Pour information, le MOGRA est une boîte du quartier Akihabara qui fait essentiellement des soirées destinées aux otakus ou fans d’idols. Pour vous y rendre, voir le plan disponible sur le site officiel.

A notre grand surprise lorsque nous rentrons enfin vers 22h30, la soirée commence mollement avec un DJ maison qui passe des musiques de genre divers. Nous nous fondons ainsi dans la masse une bière à la main en attendant le début des festivités. Arrive enfin le premier évènement, un concours du plus gros mangeur de sandwiches comme vous pouvez le voir ci-dessous.

Le principe est simple. Il y a 5 candidats, un temps imparti et des sandwiches dont certains sont piégés, c’est à dire  extrêmement pimentés ! Nous ne connaissons qu’un des participants, celui tout à gauche sur la photo qui est un fan de Namihey. C’est d’ailleurs lui qui gagnera. Les patrons du Machigaine offriront ensuite le reste des sandwiches à l’ensemble du public, ça fait toujours plaisir. Arrive ensuite (enfin) Namihey, qui après nous avoir dit bonjour et nous avoir remercié d’être venus, attaque sa prestation.

Comme lors de la précédente soirée, ses fans sont là et on les entends bien comme il faut. Elle nous surprend d’entrée avec une reprise des Morning Musume. 😀 Les chansons s’enchaînent et on suit le rythme des wotas sans le moindre problème. Le patron du Machigaine, pour nous remercier d’être là, nous ramène même une bouteille ! C’est la fête quoi ! La prestation de Namihey se finit aux alentours de 2h du matin, il n’y a déjà plus de métro pour rentrer mais on s’en fout o/

Un des fans de Namihey avec qui j’ai sympathisé vient ensuite à ma rencontre pour n’annoncer que le DJ qui arrive est un grand fan des Berryz Kôbô tout comme lui, il s’agit de DJ Okite Porsche. Si sur le moment son nom ne nous évoque rien, lorsque nous nous renseignerons à son sujet nous apprendrons que c’est une pointure dans le milieu et qu’il a déjà mixé pour de grands artistes.

D’entrée, avec DJ Okite Porsche aux manettes, c’est la grosse claque. Il nous sert “Yume miru 15” des S/mileage O_o Les titres d’idols s’enchaînent à une allure folle et l’ambiance est électrique. DJ Okite reproduit même les chorégraphies des différents titres derrière ses platines ! Mais le clou de la soirée restera sûrement le moment où il jouera le rôle de Mikitty (l’ex-Morning Musume) sur “Romantic Ukare Modo” pendant que le public réalise l’ensemble des wotagei du titre !

La soirée touche à sa fin vers les 4h du matin et, faute de train, nous rentrons à pied sur Nippori alors même que nous devons nous rendre à Yokohama dans quelques heures pour, entre autres choses, un live des Buono! au Yokohama Blitz :normal:

La suite au prochain épisode 😉

[Japon 2010] Fuji-san !

Après de nombreuses réécritures, voici enfin le récit de mon ascension du Mont Fuji en août 2010. La suite du voyage arrivera juste derrière agrémentée de nombreuses anecdotes et conseils. Bonne lecture 😉

Les préparatifs avant l’aventure

En ce beau matin du jeudi 12 août 2010, c’est une matinée achat qui nous attend. Nous avions prévu à l’origine, si cela était jouable, d’aller à Kamakura mais le fait de ne pas avoir trouvé auparavant le matériel nécessaire pour gravir le Mont Fuji nous oblige à remettre ça à plus tard. Pour la nuit à venir, nous aurons besoin de l’équipement suivant : lampe frontale et poncho de pluie. Nous ne le savons pas encore mais la recherche de ces deux accessoires indispensables va nous prendre un certain temps. Pour le premier, il nous faudra notamment faire une bonne dizaine de boutiques de sport dans le quartier de Kanda Ogawamachi (merci Hare pour l’information).

Pour être plus exact, nous sommes allés au magasin Outdoor Mind Nippin (二ッピン) situé dans la Yasukuni dori tout près de la station de métro Ogawamachi. Il y aurait semble-t-il une autre adresse dans le quartier d’Akihabara. Plus d’infos sur le site officiel. La lampe frontale nous est donc revenue à 2.600¥ pièce.

Nous rentrerons ensuite à l’auberge de jeunesse pour manger. Pour le second, nous cherchons sur internet où trouver un grand magasin type 100yen shop (tout à 100 yen ou presque taxe non incluse) et notre choix se porte sur le Daiso de Harajuku situé dans la célèbre Takeshita dori où nous nous étions déjà rendus quelques jours plus tôt (la rue pas le Daiso). Bien nous en a pris puisque nous y avons trouvé sans problème l’objet de notre quête. Il ne nous reste maintenant que peu de temps avant le grand départ donc nous prenons la direction de Shinjuku.

Pour information, si vous souhaitez faire comme nous l’ascension de nuit du Mont Fuji, voici le matériel indispensable à prévoir :

– Vêtements chauds, gants (de préférence synthétiques car ils absorbent moins l’humidité)
– Un imperméable
– Nourriture et eau (car les prix sont assez élevés)
– Une lampe frontale
– Des chaussures de marche
De l’argent (hormis l’eau et la nourriture évoqués plus haut, il faut compter environ 300¥ pour les toilettes)

 

Arrivée à Shinjuku, nous avons une bonne heure à attendre avant de pouvoir prendre notre bus express pour le Mont Fuji. Nous décidons alors de nous poser dans un café de la branche Tully’s coffee. Je me laisse tenter par un “Matcha swirkle” de taille Tall (440¥) dont voici la photo prise sur le site officiel (j’ai oublié de photographier sur le coup).

Bien rafraîchi par mon matcha glacé, mes compagnons et moi prenons maintenant la direction de l’arrêt de bus de notre compagnie de car. Arrivés sur place, nous attendons encore un peu pour l’annonce du quai correspondant à notre destination puis le moment venu nous présentons nos tickets et pénétrons à l’intérieur du car.

Pour faire le même trajet que nous, il vous en coûtera 2.600¥ par personne. Il faut réserver les places un mois à l’avance par téléphone au 03-5376-2222 ou sur le site internet highwaybus. Il faut choisir la ligne qui a pour terminus la 5ème station du Mont Fuji.

Le voyage se déroule tranquillement, certains lisent, d’autres dorment, moi je préfère écouter un peu de musique. Durant le trajet, on passera notamment non loin du parc d’attraction Fuji-Q Highland situé tout près du Mont Fuji. Juste avant l’arrivée, j’en profite comme beaucoup pour aller aux toilettes.

 

20h15 Arrivée à Kawaguchiko, 5ème station

Nous descendons du car et nous sortons, comme tout le monde, notre équipement pour la montée de nuit. Nous en profitons également pour manger rapidement. Un simple onigiri suffit à me caler, je n’ai pas très faim et j’ai hâte d’attaquer la montée. Mon amie, soucieuse d’imiter des personnes qu’elle a vu dans des reportages sur la montée du Mont Fuji, s’achète un bâton de pélerin avec clochette pour la modique somme de 1300 ¥. Sur les coups de 20h30, nous commençons enfin la montée dont voici le parcours détaillé :


L’entame est relativement facile et nous arrivons tranquillement à la 6ème station au bout de 35 minutes. Là, on trouve encore du personnel présent pour prendre en photo ceux qui le souhaitent devant le pilier qui marque la station. Nous nous prêtons évidemment au jeu. Mon amie demande ensuite où elle peut faire marquer au fer la marque de la station sur son bâton mais on lui répond que cela ne se fait qu’à partir de la 7ème station.

Nous poursuivons ensuite notre route. Là encore, le chemin est assez facile. Nous arrivons à la 7ème station à 21h47. Le pilier étant ici trop petit, nous nous prenons en photo devant un par un. Mon amie pose enfin la première marque sur son bâton. Nous reprenons ensuite notre route et c’est maintenant que les choses sérieuses commencent. Le chemin est désormais beaucoup plus difficile. Pour certains passages, cela s’apparante même à de l’escalade. Evidemment, le chemin va également en rétrécissant et des bouchons commencent à apparaître. Il faut dire que certains sont venus en groupe et pas des petits !

Après une lente progression dûe au terrain et à la forte affluence, nous arrivons enfin à la nouvelle 8ème station à 23h32. Pourquoi nouvelle me direz-vous ? Tout simplement puisque l’originale, la vraie en somme, est située encore un peu plus haut. Là encore, je m’arrête pour prendre la petite photo du pilier et mon amie fait poser sa petite marque. Puis, nous repartons vers le sommet avec un chemin toujours aussi compliqué.

Nous arrivons à la véritable 8ème station à 0h58 soit après une bonne heure de montée, comme quoi elle est pas si proche de la nouvelle. Je prends donc en photo le pilier mais mon amie zappe le marquage du bâton. Elle le regrettera plus tard lorsque l’on croisera de jeunes japonaises avec la fameuse marque, elle est trop kawaii. C’est en fait à ce moment que mon frère nous a lâché. Jusqu’ici, nous l’attendions systématiquement à chaque station mais nous avions peur de rater ainsi le lever du soleil prévu vers 4h du matin. Nous arrivons ensuite à la 9ème station à une heure inconnue, elle était tellement petite que nous avons pensé voir la vraie plus haut raison pour laquelle on ne s’est pas arrêté. La fin de la montée est particulièrement difficile, la fatigue commence à se faire sentir et nous arrivons enfin au sommet à 2h30.

 

Le sommet et le lever du soleil

Au sommet, une grande désillusion nous attend toutefois. Tout est fermé ! Pourtant, dans tous les documentaires que j’avais vu on voyait les pélerins se poser au chaud autour d’un café ou d’un ramen. Nous sommes donc obligés d’attendre dans le froid dehors en attendant l’ouverture. Je jette mon dévolu sur un café chaud en canette au distributeur. Oui, oui, il y a des distributeurs de boissons au sommet du Mont Fuji ! Un vent glaçial nous agresse en permanence et nous permet, au moins, de rester éveillés ! C’est finalement vers 3h30 que tous les petits commerces ouvrent leurs portes, il faut dire qu’il commence à y avoir du monde. On se pose donc à l’intérieur pour une petite pause café-thé et sans surprise c’est cher !

Nous rejoignons ensuite la populace afin de profiter du lever du soleil. Celui-ci se lèvera progressivement entre 4h30 et 5h. En voici un petit cliché :


5h30. Il est maintenant temps d’entamer le chemin du retour. Comme nous devons prendre un autre chemin, celui de Gotemba, nous devons au préalable faire la moitié du tour du cratère dont voici un petit cliché.


C’est donc vers 6h qu’on attaque la descente vers la 5ème station de Gotemba dont voici le parcours détaillé :


Après des kilomètres et kilomètres de descente à travers le brouillard et le sable noir (un vrai paysage lunaire en somme), nous arrivons enfin à la 5ème station de Gotemba vers 9h45. Encore une fois, je ne peux m’empêcher de vous proposer un cliché de la descente pour mieux illustrer mes propos :


A 10h, après avoir acheté notre ticket de bus au petit square de la station où nous rencontrons un couple de français (que le monde est petit comme on dit), nous prenons donc la direction de la gare de Gotemba. 35 minutes plus tard, nous voilà revenus à la civilisation. Pendant que je cherche le point de départ du car pour Shinjuku (il se situe de l’autre côté de la gare), les autres cherchent un endroit pour se poser. C’est ainsi qu’on atterrit au Café marie en face de la gare où je me laisse tenter par une glace au melon.

 

Le retour vers Tôkyô

Vers 11h20, nous nous rendons derrière la gare à l’arrêt de notre bus express à destination de Shinjuku.

Pour le retour, c’est une autre compagnie de bus qu’il vous faudra prendre, la compagnie Odakyu. Cette fois-ci, la réservation ne peut être fait il me semble que par téléphone au 81-3-5321-7887, pour plus d’infos rendez-vous sur cette page. La ligne ici est la Odakyu Hakone Highway Bus en partance de Gotemba et à destination de Shinjuku. Il vous en coûtera cette fois-ci 2.600¥ et la réservation peut-être faite deux mois à l’avance.

11h35, c’est le grand départ pour Shinjuku. Malgré la fatigue, je n’arrive pas à dormir et je profite donc du paysage pendant tout le trajet. Nous arrivons enfin à Shinjuku vers 13h15. Il nous faudra encore prendre la Yamanote avant de rejoindre notre logement sur Nippori. A 14h, je peux enfin dormir mais pas pour longtemps car un colis doit m’être livré vers 16h ! La suite au prochain épisode 😉

Votre premier match, c’était quoi ?

A l’image de ce qu’à fait le journaliste sportif Didier Braun sur son blog, j’évoque ici un peu quels sont mes premiers souvenirs de spectateur de football.

Voici donc les 3 questions proposées :

◊ 1. Quel est le premier match auquel vous avez assisté dont vous avez un souvenir précis ?

◊ 2. Quel est le premier match à la télévision dont vous vous souvenez ?

◊ 3. Quel est le premier match international (club, sélection) auquel vous avez assisté ou dont vous avez le souvenir ?

 

Voici donc mes réponses à ces questions :

♦ 1. Habitant les Alpes Maritimes lorsque j’ai commencé à m’intéresser, je ne pouvais donc que vivre ma première dans un stade proche de chez moi. Le premier match dont j’ai un souvenir bien précis est un match de Coupe de la Ligue opposant l’AS Cannes à l’AS Nancy Lorraine au Stade Pierre de Coubertin. C’était le 11 décembre 1996, j’avais 15 ans. Je n’ai pas de souvenirs extrêmement précis du match si ce n’est que je me rappelle parfaitement des nombreuses protestations des supporteurs cannois envers leur attaquant Laurent Charvet. Et pourtant, c’est ce même joueur tant décrié durant ce match qui marquera l’unique but de la rencontre ! Je me rappelle également que nous n’étions pas bien nombreux dans le stade alors que les deux clubs étaient tous deux pensionnaires de Division 1 à l’époque. Pour l’anecdote, il se trouve que j’avais obtenu mon billet pour ce match grâce au magazine “Onze Mondial” qui offrait aux lecteurs deux billets pour le match de Coupe de la Ligue de leur choix.

♦ 2. Mon premier match à la télévision, c’est un match de Coupe de France. Il s’agit de la finale de 1989 qui opposait l’Olympique de Marseille à l’AS Monaco. Ce match reste encore bien ancré dans ma mémoire car ce fut un spectacle énorme, le match se finissant sur un 4-3 pour l’OM avec un triplé de Jean-Pierre Papin alias JPP. Je me rappelle même qu’il rata le quadruplé suite à un superbe arrêt sur penalty du gardien international de Monaco, Jean-Luc Ettori.

♦ 3. Mon premier match international, c’est un match (à la télévision) de la Coupe du monde de football de 1990 qui avait lieu en Italie. Il s’agit du match de groupe opposant l’Argentine de Maradona au Cameroun de Roger Milla. L’Argentine alors championne du monde en titre perdait d’entrée face à une équipe africaine qui est resté depuis dans les mémoires. Le but de la victoire fut marqué par l’attaquant de Laval, François Omam-Biyik. Cette victoire restera sans doute encore longtemps comme l’une des plus grosses surprises dans l’histoire de la Coupe du monde.

Music Bank in Paris

Le mercredi 8 février dernier, l’émission coréenne “Music Bank” de la chaîne KBS s’exportait hors du pays du matin calme pour prendre ses quartiers à Bercy (Paris). Si à l’origine deux dates étaient prévues (les 8 et 9 février) une seule a été maintenue faute de monde. Visiblement, malgré les efforts notables des maisons de disque coréennes, la K-Pop a encore du chemin à parcourir avant d’être considéré par les médias et le public français en général.

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