L’OM, mon amour vol. 2 (septembre 2014)

La folie Bielsa a submergé la ville phocéenne. Après 8 journées de championnat, l’OM est leader et reste sur une série de six victoires consécutives ! De plus, on observe de réels progrès chez les joueurs alignés dans le onze de départ, joueurs qui étaient pourtant déjà tous là la saison dernière. Gignac est en certainement le meilleur exemple avec ses 8 buts en 8 matches et une activité énorme sur le terrain.

Un onze type s’est clairement détaché dans l’esprit de Bielsa. Celui-ci dit faire confiance à l’équipe qui gagne et il reconduit systématiquement le même onze. A savoir :

Mandanda (c) – Morel, N’koulou, Romao – Mendy, Imbula, Dja Djédjé – Ayew, Payet, Thauvin – Gignac.

En fonction de l’adversaire, l’équipe passe d’un 3-3-3-1 à un plus classique 4-2-3-1. C’est Romao qui fait le lien entre les deux systèmes en jouant soit défenseur central soit milieu défensif.

Les remplaçants ont montré eux aussi de belles choses bien qu’ils n’aient pas eu tous la même réussite. Alessandrini est certainement celui qui a marqué le plus de point. On peut imaginer sans problème qu’il prendra le relais d’un Ayew parti à la CAN début 2015. Lemina a lui aussi montré de belles choses, il peut donc lui aussi prétendre à remplacer sans trop de soucis Romao. Toujours dans l’optique de la CAN, les remplacements de Dja Djédjé et N’koulou semblent pour l’instant encore incertains. Doria n’a toujours pas eu la moindre minute de jeu et Sparagna apparaît encore un peu tendre. Enfin, Fanni, après un premier match réussi dans l’axe, ne semble jusqu’ici pas très convaincant sur l’aile droite, à voir. Une trêve internationale arrivant, on peut espérer voir les remplaçants se montrer un peu plus en match amical. Il serait souhaitable que le jeune attaquant belge, Batshuayi, (re)trouve enfin le chemin des filets pour ne pas trop perdre en confiance.

La chose la plus rassurante est certainement la bonne tenue de la défense. Après un départ compliqué avec 5 buts encaissés en deux journées, l’OM n’a pris que 2 buts en six matches. Et cela est le résultat d’une bonne défense collective avec un pressing constant sur le porteur du ballon. Le travail effectué à l’entraînement paye et ça fait plaisir.

La série de victoires en cours est très grisante mais elle finira bien par prendre fin un jour, espérons le plus tard possible. En attendant, je vous donne rendez-vous dans un mois pour un prochain bilan.

L’OM, mon amour vol. 1 (août 2014)

En décembre dernier, suite à la démission de l’entraîneur Elie Baup, je me posais des questions sur le devenir du club. Cette saison, alors que je reprends moi-même une activité footballistique régulière, il me prend l’envie de tirer un bilan régulier de l’avancée du “projet” Olympique de Marseille.

Depuis mon dernier article concernant mon club de coeur, de nombreux changements ont été effectués et je m’en réjouis. Déjà José Anigo a enfin quitté le navire et surtout un coach de renom, Marcelo Bielsa, est arrivé.

1) Le départ de José Anigo

Sans remettre en cause l’amour qu’il portait au club et son envie de bien faire pour la réussite sportive de l’OM, je ne peux tirer un bilan positif de son passage en tant que directeur sportif au sein de l’Olympique de Marseille.

Il aura certes fait venir des joueurs de qualité à l’OM mais bien trop souvent ses choix de recrues ne se justifiaient pas au regard des besoins de l’équipe et de son organisation tactique, le désormais classique 4-2-3-1. Pour moi, son plus gros échec reste le recrutement d’un buteur digne de ce nom. En août 2010, alors que l’OM sort d’un titre de champion de France (son premier depuis 17 ans !), on vend Mamadou Niang, un des meilleurs buteurs de l’histoire du club. Derrière, on recrute Gignac et Rémy. Sur le papier, ce sont de bons joueurs en devenir mais Gignac a un profil de jeu différent et les deux n’ont surtout encore rien prouvé dans un grand club. Malgré tout, l’équipe poursuit sur sa lancée en réussissant une belle saison et en finissant vice-champion de France. Rémy semble être le buteur providentiel mais une blessure en fin de saison va tout remettre en cause. L’année suivante il peine à retrouver son niveau et l’OM finit par le vendre à un club anglais… Gignac enchaînant les blessures, c’est la totale bérézina devant. Derrière, Deschamps quitte l’OM en raison de… José Anigo et ses choix de recrues. Elie Baup reprend la barre et réussit miraculeusement à offrir au club un titre de vice-champion de France sans aucun fond de jeu mais avec un Gignac presque enfin retrouvé. La saison suivante, le non recrutement d’un buteur de qualité pour suppléer ou soutenir Gignac et la perte de la réussite de l’exercice précédent précipite la “chute” de l’OM. Elie Baup est débarqué et l’OM est reprise contre son gré par l’inévitable… José Anigo. Etait-ce une manipulation du président Labrune, ayant enfin compris que l’homme bien qu’attachant n’était clairement pas celui de la situation, pour l’enterrer ? Nul ne le sait mais la vindicte populaire et les problèmes personnels (mort de son fils assassiné) conduisent l’homme à prendre le large.

2) L’arrivée de Bielsa

Alors que l’OM termine piteusement sa saison 2013-2014, le président Labrune réussit un “gros” coup en obtenant la signature de l’entraîneur argentin de renom, Marcelo Bielsa dit “el loco” (le fou). Toutefois, avant de donner son accord, l’homme (pas si fou que ça) a bien étudié le club et ses structures. Celui-ci n’est cependant pas connu pour son palmarès mais plutôt pour ses méthodes de travail et sa capacité à (re)structurer une équipe. Pour avoir une belle vision du personnage, je vous invite fortement à lire le dernier numéro du magazine “So foot” qui lui consacre un dossier de 14 pages.

Bielsa en acceptant de signer à l’OM est arrivée avec des idées et des exigences bien précises afin de monter son projet de jeu. Aux oubliettes le 4-2-3-1 (enfin pas tout à fait), voici venu l’ère du 3-3-3-1. La Commanderie (complexe d’entraînement du club) est également réaménagée afin de correspondre aux besoins du coach Bielsa. Le club utilisera désormais énormément la vidéo et fera beaucoup d’exercices très spécifiques à l’entraînement.

L’une des exigences de Bielsa concernant l’effectif était la présence de 22 joueurs soit deux équipes de 11 joueurs d’un niveau équivalent. Si on fait le bilan entre l’effectif à son arrivée et l’effectif à la fin du mercato d’été, on obtient ceci :

A son arrivée

Gardiens : Steve Mandanda, Brice Samba (2/2)
Défenseurs centraux : Nicolas Nkoulou, Lucas Mendes, Baptiste Aloé, Stéphane Sparagna (4/6)
Latéraux gauches : Jérémy Morel, Benjamin Mendy (2/2)
Latéraux droits : Brice Dja Djédjé, Laurent Abergel (2/2)
Milieux défensifs : Giannelli Imbula, Alaixys Romao, Mario Lemina (3/2)
Milieux offensifs : André Ayew, Romain Alexandrini, Florian Thauvin, Dimitri Payet, Maxime Lopez, Alexander N’Doumbou (6/6)
Attaquants : André-Pierre Gignac, Michy Batshuayi (2/2)
Loft : Rod Fanni, Morgan Amalfitano, Benoît Cheyrou, Foued Kadir, Saber Khalifa, Modou Sougou, Billel Omrani

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Hattrick Stories : Le club se maintient en D6 !

L’objectif de départ lorsque j’ai repris mon équipe sur Hattrick en mars 2011 est enfin atteint. Après un premier essai raté suivi d’un titre à l’échelon inférieur, j’ai enfin obtenu le maintien en division 6 ! Mon équipe retrouve donc son statut de mars 2009 lorsque j’avais arrêté le jeu pour la première fois.

Les objectifs pour cette nouvelle saison qui commence sont les suivants :

  • Championnat (division 6) : 4ème (même résultat que la saison précédente)
  • Coupe de France : 4ème tour (record actuel du club)

Il me reste désormais à travailler sur les structures afin de pérenniser le club à ce niveau voire à aller chercher la montée en division 5 ce que je n’ai jamais réussi à faire en 18 saisons de division 6 mais il faut dire que la montée est extrêmement dure à obtenir (encore plus maintenant) car il n’y a qu’une seule place. L’ancien stade comptait 40.000 places, l’actuel faisant 30.000 il m’en coûterait 680.500 € pour retrouver la même capacité. J’ai actuellement 1.400.000 € en caisse donc cet investissement est tout à fait envisageable à moyen terme, reste d’abord à voir si de nouvelles recrues ne sont pas nécessaires pour atteindre l’objectif de cette saison.

Le tirage au sort du second tour de la Coupe de France ayant encore une fois été cruel avec moi, il va être difficile d’atteindre le 4ème tour. L’Olympique de Grasse va donc devoir jouer avec son équipe type en championnat et en Coupe de France durant ces premières semaines afin de maximiser les chances de qualification.

Hattrick Stories : Second titre pour l’Ol. de Grasse !

Après une première expérience entre juillet 2004 et mars 2009, c’est en mars 2011 que je me suis décidé à retenter une expérience de manager sur le site Hattrick. Certes, certains des défauts qui m’avaient finalement décidé à arrêter l’expérience sont toujours là mais de nombreuses choses se sont améliorées depuis. Il est toujours aussi difficile de mener une équipe vers les sommets, particulièrement en France où la concurrence est rude, mais on éprouve malgré tout une forme de plaisir à voir petit à petit son projet de club avancer.

Mon premier objectif, lorsque j’ai repris le jeu, était de retrouver grosso modo la position occupée par mon club au moment où j’ai arrêté, soit le milieu de tableau de division 6. Cette objectif pourrait être enfin atteint en début d’année 2014 puisque le club vient d’être titré champion de division 7 pour la toute première fois ce week-end. Il s’agit au passage du second titre obtenu par le club après un titre de champion de division 8.

Avant d’aller plus loin, revenons cependant un peu en arrière. Lorsque j’ai repris le club, celui-ci était en division 9 et possédait un effectif plus que mauvais. De plus, le stade comptait seulement 12.000 places.

Aujourd’hui, le club s’apprête à jouer sa seconde saison en division 6, compte deux titres de champion (D7 et D8), un effectif de bonne qualité et bien équilibré et un stade de 30.000 places.

Par rapport à l’ancien club, il reste cependant encore un peu de travail. L’ancien stade comptait 40.000 places et l’effectif un milieu international japonais et un ex-buteur international belge. Cependant, le club d’aujourd’hui possède une chose que l’ancien n’avait pas, une équipe de jeune pour jouer le rôle de centre de formation.

Sachant qu’il me paraît impossible aujourd’hui de recruter un international, j’espère au moins réussir à en former un futur. Ce sera le prochain objectif du club, une fois notre place assurée en D6.

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Où va l’OM ?

OMC’est désormais officiel, Elie Baup, entraîneur de l’OM depuis juillet 2012, est démis de ses fonctions. Quid du projet de Labrune donc ? Celui-ci, jeudi encore, nous martelait que son entraîneur était soutenu et donc non menacé. Pourquoi avoir changé d’avis ? La défaite de trop ? La pression des supporters ?

Autant j’ai été surpris et satisfait par la 2ème place obtenue par le club la saison dernière, autant j’étais sceptique sur la capacité du club à atteindre son objectif de départ, la 3ème place, suite au mercato d’été. Alors oui, certes, le club a investi beaucoup d’argent (près de 40 millions d’euros) dans des joueurs d’avenir pour l’essentiel mais le choix des joueurs interpelle quelque peu. Vincent Labrune nous promettait un projet inspiré des modèles Arsenal et Dortmund mais au final, on constate que l’équipe manque de solutions à certains postes clés alors qu’il a saturation de joueurs à d’autres postes. Que dire aussi du traitement des joueurs formés au club, et bien lancés par Baup l’an dernier, que l’on a poussé vers la porte comme des malpropres ?

Pourquoi cela n’a pas marché ? Je pense que l’origine du problème vient du partage des responsabilités au club. Comment un entraîneur peut-il mettre en place un projet de jeu quand on ne le laisse pas choisir les joueurs de son effectif ? Depuis plusieurs années, on le sait, ce n’est pas l’entraîneur de l’OM qui choisit ses joueurs mais bien José Anigo, son directeur sportif. Bien sûr celui-ci n’a pas fait que des mauvais choix. Mais recruter des joueurs parce qu’ils nous plaisent et non parce qu’ils s’inscrivent dans notre projet de jeu, ce n’est pas la bonne solution. Aujourd’hui, ce qu’il manque à l’OM, c’est surtout un vrai buteur devant. Depuis Papin, seul Drogba s’est vraiment imposé à ce poste au club et on l’a laissé partir pour de l’argent qui n’aura servi à rien derrière. J’ai même la désagréable impression que José Anigo ne voit pas l’importance de ce poste pour un club qui veut jouer le haut de tableau. Je ne comprendrai jamais pourquoi il a laissé partir un joueur comme Mamadou Niang en 2010. Ni pourquoi, malgré son faible ratio, il n’a pas souhaité conserver Brandao dont on voit l’utilité aujourd’hui à Saint-Etienne. On pourrait également citer le cas de Loïc Rémy à qui on n’a pas laissé le temps de retrouver la confiance et qui explose de nouveau aujourd’hui en Angleterre.

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J4 (18 avril 2012) : Fan Attitude \o/

Aujourd’hui, j’ai passé ma matinée à faire des recherches sur mes prochaines destinations et à me décider sur le programme de ma journée. Je décide finalement de tenter un passage au tout nouveau musée Gundam, suivi d’une visite de l’exposition One Piece à la Tour Mori et enfin d’assister à un match de football au Saitama Stadium 2002.

Aujourd’hui, je ne suis pas accompagné d’eva01 mais de son frère et son ami. Après un rapide repas pris grâce aux mamies bentô, nous nous mettons en route. Nous faisons une première halte à la gare de Tôkyô afin de faire activer mon JR Pass. Toujours au même endroit, nous cherchons en vain une boutique pia dans le périmètre de la gare afin d’y acheter nos billets pour le match de football du soir mais nous finissons par abandonner.

Nous nous dirigeons ensuite enfin vers Odaiba et son Gundam géant qui nous attend. L’accueil est des plus époustouflant ! Regardez-moi cette merveille de détails :

Gundam

Après avoir pris des photos sous tous les angles, nous nous dirigeons vers l’étage 7F du bâtiment derrière qui abrite le musée. Lorsque nous arrivons devant, nous tombons sur une grille fermée et un papier sur lequel est écrit “ouverture le 19 avril 2012″… C’est ce qui s’appelle vivre un grand moment de solitude et visiblement nous n’étions pas les seuls dans ce cas puisqu’un groupe de personnes arrivé en même temps que nous ne semblait pas plus informé que nous sur la nouvelle date d’ouverture du musée ! Bon gré mal gré, puisque nous avons une salle d’arcade juste à côté, nous décidons d’aller y faire un tour. Là, nous jouerons sur une borne “DanceDanceRevolution X3 VS 2ndMIX” puis sur une borne “Taiko no Tatsujin” dernière génération (remplie de titres AKB48 pour changer…). Entre les deux, pour nous désalterer, nous avons opté pour la glace de chez baskin robbins. Admirez-moi cette jolie glace goût banane-fraise :

Glace goût banane-fraise

Une anecdote assez amusante nous est d’ailleurs arrivée chez cette franchise de glace. La fille à l’entrée (un genre de sosie de Miorin en beaucoup moins jolie pour ceux qui connaissent les AKB48) nous a offert un joli rire niais pendant près de dix minutes le temps pour nous de faire notre choix. Celle-ci a semble-t-il été totalement tétanisé par notre condition “d’étranger”, elle n’a pas été capable de prononcer le moindre mot cohérent lors de notre prise de commande ! Un moment assez drôle pour nous mais peut-être beaucoup moins pour elle.

Après un nouveau passage devant le Gundam qui est cette fois-ci illuminé à certains endroits pour faire croire qu’il est fonctionnel. C’est carrément classe. Nous regardons ensuite l’heure et nous constatons qu’il va être difficile de faire l’exposition “One Piece” et le match de Nabisco Cup. Nous décidons alors de faire l’impasse sur l’expo (que nous irons voir plus tard quand même) et nous nous  dirigeons vers Shibuya afin d’acheter nos billets pour le match dans une boutique du réseau pia.

19h30, nous arrivons tout juste à la station d’Urawa-misono qui est la station la plus proche du stade. Il nous faudra environ 15 minutes pour rejoindre le stade et notre place dans le kop des supporters d’Urawa. Oui, oui, dans le kop, vous avez bien lu. Avec les “vrais” supporters qui chantent et sautent à longueur de temps. Je pourrais vous dire beaucoup de choses sur ce match qui opposait donc l’équipe locale d’Urawa au Cerezo Osaka. Déjà, c’est l’équipe visiteuse qui a remporté le match assez largement sur le score de 4 buts à 1. Mais, au delà du score, nous retiendrons surtout la formidable ambiance qui a régné tout le long du match malgré le résultat. Il faudra vous contenter pour aujourd’hui de ce modeste cliché.

Le kop donne de la voix

Sur ce je vous laisse car je dois me lever à 4h du matin afin d’être parmi les premiers à récupérer un ticket pour les deux “handshake” avec trois membres des °C-ute prévus demain soir. Seront présentes Yajima Maimi (la leader), Suzuki Airi et Hagiwara Mai.

Votre premier match, c’était quoi ?

A l’image de ce qu’à fait le journaliste sportif Didier Braun sur son blog, j’évoque ici un peu quels sont mes premiers souvenirs de spectateur de football.

Voici donc les 3 questions proposées :

◊ 1. Quel est le premier match auquel vous avez assisté dont vous avez un souvenir précis ?

◊ 2. Quel est le premier match à la télévision dont vous vous souvenez ?

◊ 3. Quel est le premier match international (club, sélection) auquel vous avez assisté ou dont vous avez le souvenir ?

 

Voici donc mes réponses à ces questions :

♦ 1. Habitant les Alpes Maritimes lorsque j’ai commencé à m’intéresser, je ne pouvais donc que vivre ma première dans un stade proche de chez moi. Le premier match dont j’ai un souvenir bien précis est un match de Coupe de la Ligue opposant l’AS Cannes à l’AS Nancy Lorraine au Stade Pierre de Coubertin. C’était le 11 décembre 1996, j’avais 15 ans. Je n’ai pas de souvenirs extrêmement précis du match si ce n’est que je me rappelle parfaitement des nombreuses protestations des supporteurs cannois envers leur attaquant Laurent Charvet. Et pourtant, c’est ce même joueur tant décrié durant ce match qui marquera l’unique but de la rencontre ! Je me rappelle également que nous n’étions pas bien nombreux dans le stade alors que les deux clubs étaient tous deux pensionnaires de Division 1 à l’époque. Pour l’anecdote, il se trouve que j’avais obtenu mon billet pour ce match grâce au magazine “Onze Mondial” qui offrait aux lecteurs deux billets pour le match de Coupe de la Ligue de leur choix.

♦ 2. Mon premier match à la télévision, c’est un match de Coupe de France. Il s’agit de la finale de 1989 qui opposait l’Olympique de Marseille à l’AS Monaco. Ce match reste encore bien ancré dans ma mémoire car ce fut un spectacle énorme, le match se finissant sur un 4-3 pour l’OM avec un triplé de Jean-Pierre Papin alias JPP. Je me rappelle même qu’il rata le quadruplé suite à un superbe arrêt sur penalty du gardien international de Monaco, Jean-Luc Ettori.

♦ 3. Mon premier match international, c’est un match (à la télévision) de la Coupe du monde de football de 1990 qui avait lieu en Italie. Il s’agit du match de groupe opposant l’Argentine de Maradona au Cameroun de Roger Milla. L’Argentine alors championne du monde en titre perdait d’entrée face à une équipe africaine qui est resté depuis dans les mémoires. Le but de la victoire fut marqué par l’attaquant de Laval, François Omam-Biyik. Cette victoire restera sans doute encore longtemps comme l’une des plus grosses surprises dans l’histoire de la Coupe du monde.

Le Mans-OM (championnat 2-0)

J’y étais !! Mais que de déception sur ce match…

L’OM se voit refuser un but totalement valable par la désormais célèbre arbitre de touche, Mme Nelly Viennot…
Derrière, l’OM commence un peu à douter et Le Mans en profite pour marquer un but de merde…
L’OM continue mais manque de chance.
Sur la fin du match, notre copine Nelly signale un penalty totalement inexistant, c’est le doublé pour Le Mans…
En plus, les footix étaient de sortie ce jour là, l’ambiance était assez pourri dans le parcage, heureusement on a eu le droit un petit pogo lancé par un collègue… sur ma personne.
Résultat, gros délire mais les 2 tibias explosés…
Heureusement, j’avais pas pris mon appareil photo ce jour-là, ouf !