[Japon 2013] J.6 Idol café puissance 2 !

Cela devient une habitude, je passe ma matinée à mettre à jour mon blog et à préparer ma journée.

J’ai décidé de retourner du côté de la rue Kappabashi et j’ai bien l’intention de trouver enfin ce maudis Kappa doré !

A mon grand étonnement, je découvre encore plein de petits kappas qui m’avaient échappé précédemment. Et vous vous en doutez, je finis enfin par tomber sur le but de la quête :

Le Kappa doré se trouve là devant moi et je ne peux m’empêcher de penser que je suis passé juste à côté sans le voir sur le chemin du retour en vitesse lors de ma précédente « chasse »… Ensuite, je passe devant les échoppes que je n’avais pas vu la première fois en raison du manque de temps, celles qui proposent des faux plats comme ceux que l’on retrouve dans les devantures des restaurants partout au Japon. Et quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur des imitations de bière O_o

 

Je finis ensuite par rentrer à l’hôtel pour me préparer à vivre une soirée sous le signe des idols à Akihabara avec un japonais ami d’un ami (comment ça c’est compliqué ?). Bref, nous avons rendez-vous devant l’ascenseur du rez-de-chaussée de l’immeuble où se trouve le café « Backstage pass » à 19h.

Mon nouvel ami japonais me trouve facilement et nous montons tout de suite au 6ème étage car le prochain show est prévu à 19h30. En haut, une petite queue s’est formée mais nous n’attendrons finalement pas longtemps. En effet, la plupart attendent car ils veulent absolument une place devant la scène ! D’ailleurs dans ce petit groupe de gens, je reconnais un ex-fan d’Usagino namihey, également fan des Berryz, avec qui j’avais un peu sympathisé trois ans auparavant mais celui-ci ne semble pas se rappeler de moi. Pas grave, je me contente du sourire divin de ma Mai-chan adorée qui est venue nous chercher pour nous placer. Le simple fait que je connaisse le nom de Mai fait d’ailleurs halluciné mon nouvel ami 😀

Je précise quand même que juste avant de rentrer, un fan nous a donné à chacun un petit bracelet pour fêter l’anniversaire de l’une des membres qui vient de la planète Saturne (土星-dosei-, non non ça ne s’invente pas), Hato Rio (鳴尾りお).

Une fois attablé, mon camarade annonce à la serveuse (dont j’ai oublié le nom…) que je souhaite devenir producteur. Elle m’explique ainsi toutes les règles du truc. A la fin, mon comparse me demande en anglais si j’ai bien tout compris et là c’est le drame. La demoiselle me dit « Ah, mais je pensais que vous étiez japonais ! ». Ce à quoi je lui réponds très tranquillement que « Non, je suis français mais j’ai bien tout compris ». Tout le monde rigole et on passe ensuite aux commandes.

En attendant le live, on s’échange quelques petits cadeaux. Je lui offre le t-shirt et le CD du concert parisien des °C-ute, en fait payés par notre ami en commun. Et lui m’offre en retour 5 CDs O_o On ne peut décidément pas lutter avec la gentillesse des japonais -_-

 

Vous remarquerez (ou pas) le CD totalement inconnu en bas à droite. Il m’explique que c’est le premier d’un nouveau groupe sorti hier. Et, moment WTF, la table d’à côté, on retrouve l’un des producteurs du groupe qui voyant le truc se tourne vers moi et me dit « best group of Japan » O_o Ah mais ouais normal, le producteur est juste à côté, tout va bien quoi. Pour les gens intéressés, le groupe c’est « 2& » (prononcé « daburu ando » ou « double and » en anglais), voici leur site officiel : http://dm-produce.com/artist/2and.html.

Le live finit par arriver et sans grande surprise, le sujet de discussion tourne beaucoup autour de la demoiselle de l’espace. Je retiendrais notamment de ce live la prestation hallucinante de Nagisa qui nous a fait une démo de danse très énergique. Derrière, on rigole un peu encore car les bougies du gâteau porté sur scène s’éteignent par deux fois et on demande donc à Rio-chan d’arrêter d’user des pouvoirs de sa planète natale :normal:

Ma carte de membre finit par arriver et là nouveau drame. Alors qu’une demoiselle inconnue était venue me confirmer l’écriture (en katakana) de mon pseudonyme de producteur, une erreur d’écriture a été commise sur ma carte. Je ne m’appelle donc plus Giyo~mu mais Gyo~mu :/

Juste après, c’est Nagisa qui vient nous parler. Mon ami lui demande si elle se rappelle de moi car je lui avais raconté qu’un de mes amis lui avait retrouvé ses lunettes lors d’un concert des °C-ute l’an dernier et que du coup on avait eu un peu l’occasion de discuter avec elle. Sauf qu’il avait pas retenu que je n’étais pas présent au moment de la dite discussion, seuls des amis y étaient. Je répare très vite sa petite erreur et lui demande plutôt si elle se rappelle de mon ami, ce à quoi elle me répond par l’affirmative. Je lui apprends donc avec malice que celui-ci est au Japon et qu’il viendra la voir. Elle l’attend maintenant !

On se dirige ensuite à la caisse où on retrouve justement la demoiselle qui demandait confirmation pour mon nom. On lui présente le problème et elle corrige illico la carte 😀

Comme il est encore tôt, mon ami propose de m’amener à un nouveau Idol café qui a ouvert seulement depuis 4 mois, Idol Farm (Site officiel, page Facebook).

 

Que je vous explique un peu le concept car c’est très différent du Backstage pass. Tout d’abord, ici on est pas producteur mais sponsor (The méga différence oui) ! Ensuite, ici point de carte si ce n’est une simple carte de fidélité mais de l’argent spécifique. Hein ? Quoi ? Je m’explique. En fait, on achète des faux billets genre comme ceux du monopoly et on paye à l’intérieur du café avec. Il existe deux types de monnaie. Les billets blancs sont pour la consommation dans la café, les billets verts sont destinés à sponsoriser les filles. Par exemple, on achète 10 billets blancs + 1 billet vert pour 1.000 yens. Attention toutefois. Si vous ne comptez (ou pouvez) venir qu’une seule fois, il vaut mieux choisir une formule simple comme je l’ai fait où tout est compris et payable avec de vrais yens. Pour 1.500 yens, j’ai eu droit à 1h30 de présence dans le café, une boisson, un plat à base de pâtes et une photo cheki avec le membre de mon choix. A vérifier toutefois que la photo cheki et le plat ne sont pas en supplément car mon ami m’ayant invité au final je n’en ai aucune certitude. Au pire, ça vous coûtera un peu moins du double il me semble.

Durant la soirée, j’ai pu voir des choses amusantes. En fait, avec l’argent, vous pouvez demander à une fille de chanter la chanson de votre choix. Vous serez alors invité à vous asseoir sur un siège directement sur la scène pendant que votre idol chantera devant vous ! (Ne vous inquiétez pas pour les chansons, elles utilisent un karaoké pour s’aider). Ensuite, on a eu droit à un BINGO, oui vous avez bien lu, avec à la clé une grosse poignet de billets verts. Les heureux gagnants (il faut valider deux grilles) ont pu derrière donner leur gain à la fille de leur choix mais à une condition, ils devaient crier à plus de 90dB face à elle sur la scène afin de valider la transaction ! On terminera en concluant qu’elles sont tout simplement beaucoup plus accessibles qu’au Backstage pass, le lieu étant assez petit. Et si vous voyez un de leurs lives, vous aurez droit à un petit high five en bonus à la fin !

Vous l’avez compris, j’ai vécu une pure soirée et je compte bien remettre ça avec mon nouvel ami le mois prochain durant mes trois semaines de présence à Tôkyô.

 

Voilà mon joli bilan de la journée. Les plus observateurs auront remarqué que la demoiselle, Rie (encore ouais Impou j’assume), porte mon chapeau sur la photo O_o

[Japon 2013] J.5 Je chante sous la pluie

Encore une fois, je profite de la matinée pour mettre à jour mon blog et préparer le reste de ma journée.

N’ayant pas réussi à acheter ma caméra, quelques jours auparavant, je suis bien décidé à retenter ma chance. Grâce au site internet http://kakaku.com/ (un comparateur de prix japonais), je repère un magasin tout proche du côté d’Asakusabashi. Ni une ni deux, je file sur place. Arrivé sur les lieux, j’ai la désagréable surprise de découvrir que le magasin n’existe plus… En gros, ce n’est plus qu’une adresse de bureau et non un magasin. De plus, comble de la loose, je me rends compte que j’ai également oublié mon pocket wifi à l’hôtel en train de recharger…

Je retourne donc à l’hôtel. Via internet toujours, je trouve un autre magasin situé à Akihabara. Je récupère mon pocket wifi et je file direction Akiba. Arrivé sur place, c’est le bonheur. Le magasin existe et le caméscope est bien disponible \o/

Voici donc le précieux :

A peine rentré à l’hôtel, je n’ai même pas le temps de tester mon caméscope qu’il faut déjà me préparer à repartir. Je dois me rentre en effet du côté de Saitama pour voir un match de football, ou de soccer comme ils disent au Japon. C’est un match qui compte pour le championnat du Japon et qui oppose l’équipe locale des Urawa Red Diamonds aux Yokohama F.Marinos, soit un match de haut de tableau qui promet.

Juste au moment de partir, le ciel ne m’inspire pas trop donc je prends le nécessaire au cas où et file acheter un parapluie au conbini du coin. Bien m’en a pris, car dès la sortie du conbini et jusqu’au stade, je serai sous une pluie battante.

Une fois dans la tribune, celle des ultras, impossible de garder le parapluie, il faut endurer la pluie sans broncher. Que cela ne tienne, je me trouve un coin bien dégagé dans une allée et m’installe. Le match devant commencer sous peu, on entonne déjà les chants de supporter pour réchauffer un peu l’atmosphère. Ça ne protège pas de la pluie mais cela rend la chose plus supportable.

Le match commence plutôt mal cependant pour l’équipe locale qui finit par concéder assez logiquement un but. Derrière, Urawa se reprend et ne tarde pas à égaliser. Ensuite, les débats s’équilibrent un peu mais c’est bien Urawa qui finit par doubler la mise. A la mi-temps, l’équipe locale est donc en tête et moi j’ai eu la chance de fêter les deux buts en chantant et en tapant les mains de supporters proches de moi.

Je profite d’ailleurs de la mi-temps pour me sécher un peu et pour acheter une écharpe à l’effigie du club, histoire de faire encore un peu plus couleur locale !

 

En deuxième mi-temps, les choses repartent comme en première période. Résultat, Yokohama finit par égaliser. Sur la fin du monde, alors que ça sent le chaos des deux côtés, c’est finalement Yokohama qui double la mise et s’impose ainsi 3 buts à 2. C’est la troisième fois que je viens voir jouer Urawa ici et c’est la troisième fois que l’équipe ne gagne pas. Je vais finir par croire que je suis leur chat noir… On confirmera ça (ou pas) le mois prochain puisque j’y retourne avec un ami.

De retour à l’hôtel, je fais un petit détour par la case Bar mais cette fois-ci point de japonais pour discuter -_- Sur ce constat amère, je m’en vais me coucher.

[Japon 2013] J.3 Première soirée musicale !

Pour ce troisième jour au Japon, mon problème est déjà de faire mon changement d’hôtel. En effet, j’abandonne mon hôtel capsule au profit d’un hôtel avec chambres dortoirs situé à seulement dix minutes de là mais de l’autre côté de la rivière Sumida. Je ne serai donc plus techniquement dans le quartier d’Asakusa mais dans celui de Sumida.

Pour ceux qui seraient intéressés, l’hôtel est celui-ci : http://asakusasmile.com/index.php. Comme je prends un lit dans une chambre de six, je payerai 2.100 ¥ par nuit, ce qui est plutôt bon marché.

C’est vers 10h que je quitte mon hôtel Capsule sans regret et que je me dirige vers le Asakusa Smile. Arrivé sur place, je constate déjà que le staff parle un bien meilleur anglais que dans l’hôtel précédent. En même temps, cela n’était pas trop dur vu qu’ils ne parlaient pas un mot d’anglais… Bref, je laisse mes valises et m’en vais à pied direction Akihabara en passant via Ueno o/

La chaleur étant assez intense, je prends bien mon temps en marchant au maximum à l’ombre. Au final, je mets ainsi environ 1h15 pour arriver à destination. Cette fois-ci, je suis bien décidé à trouver le magasin pour mon caméscope. J’ai vérifié la veille au soir et il se trouve qu’en fait le magasin que je cherchais le premier jour avait légèrement déménagé sauf que l’adresse sur le site était toujours l’ancienne… Seul un plan présent sur le site permettait de comprendre après coup que l’adresse n’était pas la bonne.

Je trouve bien cette fois-ci le magasin mais, comble de mon malheur, le caméscope est en rupture de stock >_< Histoire de me remonter le moral, je cours dans un restaurant tout proche pour me consoler avec un bon petit kare~ (plat à base de curry).

N’étant pas venu pour faire une simple visite, je me décide ensuite à franchir les portes du Yodobashi d’Akihabara avec la ferme intention de faire quasiment tous les étages. Je mets donc mon plan à exécution et je ressors du magasin avec : une multiprise (3 prises), un adaptateur FR->JAP et des pochettes de transport pour ma nouvelle tablette et ma PS Vita.

PS : Comme je n’ai plus tous les objets avec moi à cet instant, la photo arrivera plus tard.

Ensuite, j’ai fait un petit détour dans de petites échoppes afin de trouver des branchements particuliers. J’ai donc fini par acheter une rallonge USB de 3 mètres et un adaptateur mini-jack vers deux prises micro 6mm pour ma future caméra.

PS : même chose que précédemment, photo à venir.

Je retourne ensuite, toujours à pied, à mon hôtel pour réaliser le check-in. Une fois mes affaires installés, une prise d’une douche et un changement de vêtements, me revoilà parti pour une soirée du côté de Higashi-Nakano.

J’arrive à la gare de Higashi-Nakano vers 17h40 pensant que la soirée débute à 18h. Je me perds un peu et trouve seulement l’endroit vers 18h05 mais je suis surpris de voir que je ne suis pas en retard. En effet, Usagino namihey, qui est la raison pour laquelle je suis venue, avait annoncé une mauvaise heure sur son blog… Bref, plus de peur que de mal, j’ai donc tout loisir de choisir ma place.

Affiche de la soirée

Affiche de la soirée

J’explique cependant un peu le déroulement de la soirée car moi-même en arrivant, je l’ignorais un peu. Je savais seulement que namihey chanterait avec son groupe ShōjoQ. En fait, il s’agissait d’une soirée avec au menu une sélection d’artistes au style un peu rétro. Nous avions donc dans l’ordre :

  • 18h30-19h : Charly Sakamoto (チャーリー坂本)
  • 19h-19h30 : Tōkyō Yasagure onna (東京やさぐれ女)
  • 19h30-20h : ShōjoQ (少女Q)
  • 20h-20h30 : Roman★Kissa (浪漫★喫茶)
  • 20h30-21h : Snack Tachibana (スナック橘)

Honnêtement, cette soirée a été une agréable surprise bien que je n’ai pas particulièrement accroché au style des différents protagonistes.
Charly Sakamoto, par exemple, c’était plus sympa mais sans plus pour moi. Disons malgré tout que je retiendrais son titre à la guitare sèche accompagné d’une violoncelliste.
Tōkyō Yasagure onna, c’était musicalement très sympa mais j’ai eu un peu de mal avec le style très particulier de la chanteuse. Visiblement, son jeu c’était de faire croire qu’elle était bourrée durant chaque MC O_o
ShōjoQ, certes je connaissais un peu, ce fut une vraie découverte. Pour la première fois, j’entendais les morceaux avec de vrais musiciens et ça rendait vraiment très bien. Bien mieux que ce que j’avais entendu en France en tout cas.
Roman★Kissa, ce fut la grosse découverte de la soirée. J’ai franchement beaucoup aimé et le groupe était en plus vachement sympa. Ils nous ont offert des bonbons 😀
Snack Tachibana, c’était particulier. J’ai pas forcément accroché à toutes les chansons mais la chanteuse par son timbre de voix très « Edith Piaf » ne m’a pas laissé indifférent. Le plus surprenant avec elle fut de la voir descendre 1 ou 2 bières entre chaque chanson, le public se prenant au jeu de lui en offrir une nouvelle à chaque fois.

Bien entendu, je remercie namihey pour m’avoir proposé cette soirée mais aussi pour sa gentillesse car elle est revenue me remercier en civile tout de suite après sa prestation, pendant le petit temps de pause entre les passages des artistes. A la fin également, elle m’a offert un petit livret de présentation de son groupe. Bref, ce fut un bon petit moment.

Derrière, je me suis malgré tout empressé de rentrer car d’une, je n’avais pas mangé, et de deux, j’avais besoin d’une bonne nuit de sommeil dans un vrai lit !

Arrivé à l’hôtel, je découvre un truc dont m’avait parlé la personne de l’accueil mais je n’avais pas franchement écouté. En fait, de 19h à 24h, le rez-de-chaussée de l’hôtel se transforme en bar et le jour de son arrivée on a le droit à une boisson gratuite. Je profite donc de ma boisson gratuite pour m’installer au bar sans forcément l’intention d’engager la conversation. Finalement, alors que l’on est entouré de clients anglo-saxons, les seuls qui viennent me parler sont des japonais 😀

Et c’est donc vers 0h15 seulement que je rejoins mon lit, après un dernier cours en live de japonais.