Mes coups de cœur de 2021

Comme pour le reste, mes coups de cœur de l’année sont aussi de retour !

Livre

l'aiguille creuse

Je n’ai pas eu de réel coup de cœur cette année niveau lecture mais si je ne dois en retenir qu’un ce sera le livre “L’aiguille creuse” de Maurice Leblanc, un des livres de la série Arsène Lupin. Contrairement au premier livre “Arsène Lupin, gentleman cambrioleur”, on retrouve ici une histoire qui se suit sur l’ensemble du livre et non plus un enchaînement de petites histoires aussi intéressantes soient-elles et c’est tout de suite plus plaisant à lire. Bref une histoire intemporelle.

Synopsis : Arsène Lupin deviendrait-il imprudent ? Lors du cambriolage du château du comte de Gesvres, il est surpris dans sa fuite par la nièce du propriétaire, Raymonde de Saint-Véran. Quelques jours plus tard, la police découvre le cadavre du plus grand des voleurs ! Isidore Beautrelet, jeune lycéen surdoué et détective amateur, refuse pourtant de croire à l’évidence… Il décide de traquer l’homme et ses secrets.

Film

Last Night in Soho

Côté film, j’ai beaucoup hésité avec le “West Side Story” de Spielberg mais j’ai finalement porté mon choix sur “Last nigh in Soho” d’Edgar Wright, réalisateur auparavant du film “Baby driver”. Pour être honnête, j’étais quelque peu hésitant à l’idée d’aller voir le film au départ mais c’est sur les recommandations d’un ami que j’ai fini par lui donner sa chance et je ne le regrette absolument pas. Ayant une très vague idée du scénario, j’ai été vraiment surpris par la façon dont le réalisateur nous fait voyager d’une époque à une autre (années 60 et aujourd’hui) et où on finit presque par moment à perdre le fil sans plus trop savoir ce qui relève de la réalité ou du réel éveillé. Bref ce film brillant m’a littéralement subjugué. A voir absolument !

Synopsis : Une jeune fille, passionnée par la mode, parvient mystérieusement à voyager dans les années 1960 où elle rencontre son idole, une éblouissante chanteuse en devenir. Mais le Londres des années 1960 n’est pas ce qu’il paraît, et le temps semble se désagréger avec d’obscures conséquences.

Série TV

Move to heaven

Difficile que de faire un choix tranché parmi toutes les séries que j’ai pu voir cette année. “Arcane” la série animée issue de l’univers League of Legends aurait pu être un choix plausible mais le côté animation fait que je préfère la mettre à part. J’aurai également pu choisir la série que je n’attendais pas mais qui m’a tenu en haleine chaque semaine durant sa diffusion car issue d’un livre que j’avais lu plusieurs années auparavant, à savoir “La roue du temps”. Finalement, j’ai porté mon choix sur le drama coréen produit par Netflix, “Move to heaven”. Cette année est la première année où je me suis vraiment intéressé aux dramas coréens car par le passé je regardais exclusivement des dramas japonais et là où beaucoup de gens se seront enthousiasmés sur “Squid Game”, car ils n’avaient probablement pour la plupart jamais vu de dramas, moi je n’y ai vu qu’une vulgaire repompe de précédents dramas/films asiatiques. Bref, pourquoi Move to heaven ? Car c’est une série qui a su parler avec beaucoup de justesse de nombreux sujets pas du tout évidement de prime abord et que ça fait du bien de temps en temps de voir d’aussi belles choses. Alors certes on retrouve par moment le côté un peu surjoué des dramas mais les sujets traités sont tellement touchants et traités avec respect que c’est tout simplement plaisant à voir. A découvrir pour les curieux.

Pitch : A la mort de son père, Gu-ru fait la rencontre de son oncle Sang-gu qu’il n’avait encore jamais vu. Tous deux en deuil, ils vont évoquer ensemble leurs souvenirs du disparu, partager leurs émotions, et comprendre encore davantage le sens des notions de la vie, de la mort et de l’esprit de famille.

Animé

Dragon Quest Dai

Là encore je pense me démarquer de la masse qui répondra peut-être plus volontiers “Demon Slayer” ou autre animé hype du moment. Pour ma part, ce sera “Dragon Quest The Adventure of Dai” car je l’attendais depuis tellement d’années. Voir enfin des arcs du manga jamais portés à l’écran à l’époque me fait l’effet d’une madeleine de Proust. Et en plus, c’est très bien animé et sans fillers à la con pour prolonger. Si les débuts de l’animé en 2020 (qui modifiaient un peu l’histoire) m’avaient un peu surpris, le fidèle respect de la suite me ravit semaine après semaine. Si vous cherchez d’où vient mon amour pour la licence Dragon Quest, ne cherchez plus tout est là ! Par contre, même si je garde espoir, j’ai quelques peurs quant à son adaptation en jeu vidéo à venir en 2022.

Synopsis : Daï vit sur l’île de Dermline, et malgré son admiration pour les héros, il suit un entraînement pour devenir mage auprès de son père adoptif, le magimol Brass. Un jour, l’arrivée d’une bande de compagnons menée par un héros à bord d’un bateau remplit Daï d’excitation, mais il s’agissait malheureusement d’un faussaire. Son objectif ? S’emparer d’une créature mythique unique en son genre, le gluant de métal doré, Goméchan. Afin de récupérer son meilleur ami, Dai part à la poursuite du faux héros et de sa bande, armé des tubes magiques que lui a donnés…

Bande dessinée

Shangri-la Frontier

Là aussi, pas évidemment de faire un choix parmi les nombreuses BD que j’ai lues mais mon cœur en cette fin d’année a vibré très fort sur le manga “Shangri-La Frontier” qui nous plonge au milieu d’un jeu MMO-RPG. Si je ne suis moi-même pas joueur de ce type de jeu, ce manga a pourtant réussi le tour de force de m’y intéresser. N’allez cependant pas comparer ce manga à un Sword Art Online, ce manga s’adresse aux “vrais” gamers et sait traduire avec beaucoup de justesse et d’humour l’ambiance que l’on peut ressentir lorsqu’on joue à un RPG. A découvrir de toute urgence !

Synopsis : Sunraku est un passionné de jeux vidéo un peu particulier, qui voue sa vie à s’essayer aux pires “bouses“, scénario bancal, bugs dans tous les sens… il se délecte à déjouer tous ces pièges !
Mais lorsqu’il décide pour une fois de s’attaquer au MMORPG Shangri-La Frontier, un “Greatest Of All Times” aux trente millions de membres inscrits, il ne se doute pas qu’il va devoir faire preuve de tous ses talents pour venir à bout d’une épreuve encore plus corsée…

Jeu vidéo

it takes two

Depuis que je vis seul dans mon appartement, j’ai rarement l’occasion de faire un jeu à 2 ou plus. Heureusement depuis quelques années, grâce à l’essor du jeu en ligne, on peut palier à ce problème. Toutefois je suis plus adepte du jeu en co-op que du jeu en versus. Force est de constater que de ce côté peu de jeux remplissent le contrat avec autant de brio. Si on peut jouer en co-op avec de nombreux jeux, en réalité ces jeux peuvent aussi souvent se faire en solo alors qu’ici c’est tout le contraire ! it takes two ne peut en effet qu’être fait à 2 joueurs et c’est ça qui est génial. Certains me diront à juste titre que c’était déjà le cas avec le précédent jeu du studio Hazelight mais A way Out par son côté trop réaliste ratait un peu le coche là où ici tout fonctionne avec brio. Bref, si vous ne l’avez pas encore fait, précipitez-vous !

Comme je l’ai déjà fait par le passé, je vous laisse non pas avec le synopsis du jeu mais avec la conclusion du test pour Gamekult du père Fildabion :

Oublions ce côté grand bazar, oublions qu’Hazelight loupe encore le coche du côté de l’écriture, car It Takes Two réussit enfin à être ce grand jeu, tout entier bâti autour de l’idée d’une coopération multifacettes. Jolie, soignée, généreuse, variée, surprenante aussi : l’aventure de May et de Cody ne dit peut-être rien sur le sujet du couple, mais elle en dit long sur le bouillonnement créatif qui était peut-être retenu chez les créateurs d’A Way Out derrière la contrainte du réalisme. It Takes Two a beau partir dans tous les sens, il le fait avec panache et jamais pour jouer les cache-misères. Il a, comme qui dirait, les petits défauts de ses grandes qualités.