[Japon 2013] J.0 Le départ

N’ayant pas trop dormi la nuit précédente, je n’ai pas réussi à faire une nuit blanche comme je l’avais prévu et j’ai finalement dormi 3h pour me réveiller vers 4h du matin. Là, enfin, j’ai pu terminer de préparer ma valise.

Lorsque je suis sorti enfin vers 6h15 pour prendre mon bus pour la gare RER, j’ai vu celui-ci me passer sous le nez et j’ai du me résoudre à faire le chemin avec mes valises à pied jusqu’à la gare -_-

Arrivée à la gare RER, j’ai la désagréable surprise de voir que le train suivant est retardé de 10 minutes… Derrière, durant le trajet jusqu’à Châtelet, j’ai perdu de nouveau une dizaine de minutes en raison de ralentissement sur la ligne en raison de travaux probablement… (quand j’ai appris ce qui est arrivé à Brétigny en arrivant au Japon, je me dis finalement que c’était peut-être pour mon bien -_-).

Bizarrement, le court trajet en RER B et celui en Orlybus se sont très bien passés.

Arrivé à Orly, c’est un peu la merde pour se retrouver. Après avoir fait le tour du terminal ouest je finis par trouver le check-in pour mon vol British Airways mais j’hésite un peu car j’étais sensé me présenter au comptoir de Virgin d’après mes documents. Finalement c’est bien là, vive la désinformation.
Au passage, je remarque que, comme à Roissy quelques jours plus tôt, c’est toujours autant la folie pour les queues d’Air France. Une bonne raison supplémentaire de ne pas prendre de vols chez eux !
Juste après, lors du contrôle bagages, dans ma précipitation j’oublie ma montre en métal au bras et je gagne une jolie fouille au corps…

Ensuite, durant le vol pour Londres, chose amusante, une hôtesse renverse un plateau de paquets de chips sur un passager juste devant moi. Rien de mal mais ça fait marrer tout le monde.

À Heathrow, tout se passe sans encombre mais j’avais oublié une donnée essentielle… Le décalage horaire d’une heure… Au final j’attends mon vol pour Tōkyō un peu plus d’une heure et seulement 45 minutes de wifi sont offertes… Je dis seulement mais les aéroports de Paris proposent encore moins…

Lors de l’embarquement, l’hôtesse me dit que ma valise de cabine validée à Paris est trop lourde en me disant qu’elle doit faire dans les 14-15 kilos alors que c’est limité à 10. Je lui explique que lors de la pesée à Paris, elle affichait 11 kilos sur la balance. Elle me demande finalement si je n’aurais pas par hasard un sac d’ordinateur portable à l’intérieur, ce à quoi je réponds par l’affirmative, et elle me répond que je peux donc me rendre dans l’avion sans avoir à repasser par la case balance mais qu’il me faudra la retirer de ma valise pour la placer sous le siège devant moi.

Bien entendu, en bon français, je ne ferais rien et tout se passera bien, bien évidemment.

Durant ce dernier vol que j’ai trouvé particulièrement long, j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir en raison de l’inconfort total des sièges. C’est bien la première fois que je suis autant mal à l’aise dans un avion. En plus, manque de bol pour moi, pour une fois que j’avais une japonaise plutôt jeune (genre la vingtaine hein, n’allez rien imaginer) à côté de moi, celle-ci a préféré s’isoler avec son casque sur les oreilles en permanence T_T

Bref, le vol fut long et pénible bien que j’ai pu malgré tout déjà un peu tester mon japonais avec les nombreux stewards ou hôtesses japonais présents à bord. C’est la première fois que j’en vois autant d’ailleurs, un vrai plaisir donc. Enfin, je dis plaisir mais je me suis quand même tapé un épique fail quand une hôtesse m’a demandé avec une phrase de deux kilomètres dans un langage hyper soutenu quelle bière je préférais avoir entre la Heineken et la Tiger s’en que je comprenne un traître mot à part Tiger. Finalement, même après me l’avoir répété en anglais, je n’avais toujours pas compris… J’ai fini par dire Tiger sans trop savoir à quoi m’attendre. Je précise tout de même que j’émergeais après un petit somme réparateur.

Par contre, j’ai pas trop compris la gestion des repas. A mon sens, c’était vraiment n’importe quoi. On mangeait trop souvent et à des heures qui ne nous aidaient pas à nous préparer au nouveau fuseau horaire. Un exemple comme ça, on nous a proposé de la glace à 3h du matin, heure japonaise pour ensuite déjeuner à 7h heure japonaise O_o

La suite demain ou ce soir, tout dépendra à quelle heure je rentre.

J-1 Les derniers préparatifs

Demain, vendredi 12 juillet, je me rends pour la 3ème fois au Japon !

Pour cette fois-ci, point de concerts à foison comme l’an dernier, non cette fois-ci je suis bien décidé à travailler sérieusement mon japonais. Mais aussi à voir (dans le sens visiter) ce que j’ai loupé ou trop vite survolé jusqu’ici. Enfin, et ce sera sûrement la partie la plus compliquée, je compte réaliser de petits documentaires à l’aide d’une nouvelle caméra que j’ai prévu d’acheter sur place.

Malgré tout, même quand on a les meilleurs intentions, des imprévus arrivent et là pour le coup, j’ai vraiment été gâté avant même mon départ :

1) La personne qui devait garder mon achat m’a lâché 10 jours avant et il m’a fallu trouver une solution en catastrophe. Merci Akshell donc.

2) À quelques jours du départ enfin, je n’ai plus aucune nouvelle de la famille japonaise qui devait m’héberger…

Pour ce deuxième imprévu, trouver une solution en urgence est plus compliqué. Pour commencer, j’ai donc réservé des hôtels pour la première semaine à Tōkyō. Pour les deux premiers jours, ce sera capsule hôtel à Asakusa puis quatre jours dans un hôtel dortoir tout proche.

Me reste donc à régler les nuits des 27 et 28 juillet où j’avais initialement prévu un capsule hôtel…

Et enfin, il me reste à trouver un logement pour les 3 dernières semaines du mois d’août. Là, j’ai déjà exploré quelques pistes. J’ai commencé par me tourner vers quelque chose que je connais, le guesthouse de Nippori pour lequel j’attends une réponse. Ensuite, j’ai fait des demandes via un site donné par un ami vivant sur place, le site homestayweb.com. Il ne me reste plus qu’à attendre donc.

Je vais maintenant tacher de finir ma valise. A demain pour la suite.

[Japon 2010] Le centre historique de Takayama

À 13h50, nous sommes de retour à Takayama et nous profitons du temps qu’il nous reste pour faire un tour de la ville. Plus exactement, nous visitons le centre historique de Takayama.

Comme cette visite n’était pas planifiée au départ, nous explorons un peu au hasard différents lieux de la ville. Le centre historique est vraiment très intéressant et nous offre l’image d’un vieux Japon.

Voir l’ensemble de mes clichés en cliquant sur l’image ci-dessous :

Le pont Nakabashi

Au détour d’une rue commerçante, nous tombons sur un vendeur de Taiyaki dont j’avais beaucoup entendu parlé par l’intermédiaire des SKE48. On s’est donc laissé tenter sans trop hésiter et bien mal nous en a pris car c’était très bon !

Le Taiyaki (たい焼き, littéralement “dorade cuite”) est un gâteau japonais en forme de poisson. La plupart du temps, il est fourré d’anko, une pâte de haricots rouges sucrés.

Voici la photo de celui que j’ai mangé ce jour-là :

Le taiyaki, c'est bon !

Le taiyaki, c’est bon !

À 16h44, il est ensuite temps pour nous de reprendre le train à destination de Nagoya. Nous dormirons ce soir encore dans le même hôtel qu’auparavant.

Vers 19h30, nous sommes à notre hôtel pour le check-in. Une fois ces formalités remplies, je contacte mon ami Takeshi qui devait nous rejoindre pour se faire un resto. Notre choix se portera finalement sur un izakaya situé dans les environs de l’hôtel.

Un izakaya, c’est en quelque sorte un bar à tapas japonais. C’est un lieu où l’on sert des boissons alcoolisées ; très fréquentées le soir, on y boit de la bière ou du saké et on peut commander des plats chauds ou froids que l’on se partage entre amis ou collègues dans une ambiance décontractée.

Vous n’aurez malheureusement pas de photos de ce moment formidable car dans le feu de l’action j’ai totalement oublié d’immortaliser cet évènement. Finalement, à la fin du repas, malgré mes protestations, mon ami insistera pour nous offrir ce repas. J’aurai bien l’occasion de lui rendre la pareille lors d’une prochaine visite à Nagoya.

Derrière, nous rentrons nous coucher après avoir bien remercié mon ami et lui avoir dit à bientôt. Demain, c’est la ville de mes rêves qui nous attend, j’ai nommé Kyōto !

[Japon 2010] Village historique de Shirakawa-gō

Mardi 17 août 2010. Nous nous réveillons vers 7h du matin. Nous faisons comme la veille l’aller-retour au conbini de la gare afin de petit-déjeuner à l’hôtel. Nous en profitons également pour acheter notre repas de midi.

Direction ensuite la gare de Takayama où on retrouve la compagnie de bus locale qui nous amènera à Shirakawa-gō. Lorsque nous achetons nos places, alors que je fais ma demande en japonais, la caissière me répond à mon grand étonnement en anglais O_o

Pour vous rendre à Shirakawa-gō depuis Takayama, il vous faut emprunter la compagnie de bus Nohi. Le trajet dure environ 1 heure et l’aller-retour coûte 4.300 ¥. Vous trouverez l’ensemble des horaires ici : http://www.nouhibus.co.jp/english/shirakawago_kanazawa.html.

À 8h50, notre car quitte la ville de Takayama. À 9h40, nous sommes déjà arrivés à Shirakawa-gō.

Shirakawa-gō (白川郷, le village de la rivière blanche) est un village situé dans le centre du Japon dans la vallée de Shokawa, au nord de la ville de Nagoya dans le nord de la préfecture de Gifu. Inscrit au patrimoine mondial de l’humanité, Shirakawa-gō est surtout connus pour ses maisons typiques dans lesquelles étaient élevés les vers à soie. Ce style architectural appelé gasshō-zukuri (合掌造り, construction aux paumes des mains jointes) désigne les maisons au toit très pentu afin de supporter les chutes de neige très abondantes de cette région montagneuse.

À l’intérieur des maisons, les vers à soie étaient élevés à l’étage qui était chauffé par des foyers placés au rez-de-chaussée. La chaleur permettait également de conserver le chaume au sec. Cette toiture spécifique demande un peu d’acrobatie pour changer sa paille, et des poutres sortant du faîte permettent aux artisans de s’accrocher pendant qu’ils travaillent sur le toit.

Vous pouvez consulter l’ensemble de mes photos du lieu en cliquant sur l’image ci-dessous :

Maisons typiques du village

Il est donc environ 10h lorsque nous commençons notre visite. Pour rejoindre le village, il faut commencer par traverser un pont suspendu. Nous faisons ensuite un premier stop à la maison Wada qui est l’un des nombreux exemples de maison du style gasshō-zukuri.

La visite de la maison Wada coûte 300 ¥ par personne.

Un observatoire se trouvant près de là, nous décidons de nous y rendre afin de prendre quelques clichés et de profiter de la vue complète sur le village qui nous tend les bras.

Nous faisons ensuite le tour complet du village sans visiter d’autres maisons car elles sont relativement semblables à celle que l’on a déjà visité et sont également payantes !

Aux alentours de midi, nous sommes de retour à notre point de départ. Finalement, nous avons mis beaucoup moins de temps que ce que nous avions prévu. On se décide donc à manger notre repas sur un banc en attendant le bus du retour.

À 13h, nous reprendrons le bus direction Takayama où nous profiterons du temps qu’il nous reste avant le train du soir pour visiter la ville.

[Japon 2010] Nagoya, jour 2

Lundi 16 août 2010. Comme nous ne sommes pas pressés par le temps, nous nous levons ce matin vers 7-8h. Comme la veille, on se rend au conbini du coin pour acheter notre repas. On se prépare ensuite tranquillement.

À 11h, nous retrouvons mon ami Takeshi à la gare de Kanayama puisque c’est là qu’il nous a donné rendez-vous. Là, comme convenu, nous constatons avec plaisir qu’il est venu en voiture. Cool, nous allons donc visiter la ville avec celle-ci. En plus d’être pratique, c’est surtout la première fois que je circule en voiture du côté gauche de la route ! Hé oui, si vous ne le savez pas encore, au Japon on conduit du côté gauche comme chez nos amis anglais. Et pour commencer la journée, il nous emmène au sanctuaire shintoïste Atsuta-jingū. Celui-ci est considéré comme le second temple le plus sacré du Japon.

Le sanctuaire Atsuta-jingū a été construit durant le règne de l’Empereur Keikō (71-130). Il renferme notamment l’épée légendaire Kusanagi, l’un des trois trésors impériaux du Japon, ainsi que plus de 4 000 autres trésors nationaux, témoignant de ses deux millénaires d’histoire. Notez cependant que cette épée n’est pas exposée à la vue du public. Ce sanctuaire est dédié à cinq Ōkami : Amaterasu, Susanoo, Yamatotakeru, Takeinadame et Miyasuhime. L’accès y est totalement gratuit.
Pour plus de renseignements, voir le site officiel : http://www.atsutajingu.or.jp/en/intro/

Vous pouvez accéder à mes photos du lieu en cliquant sur l’image ci-dessous :

Atsuta-jingū

Notre visite s’étant terminée aux alentours de 12h, nous avons décidés de déjeuner sur place. En effet, comme vous pourrez le voir sur place, il y a un restaurant à l’intérieur du sanctuaire. Pas mal de choix est au menu mais je me laisse tenter par un petit katsu kare (porc pané au curry japonais). En guise de dessert, nous pouvons prendre de la glace, chose extrêmement rare dans un restaurant japonais ! Plus exactement, il s’agit de kakimizu (glace pilée). Plusieurs parfums sont disponibles et en ce qui me concerne, j’ai pris le goût melon. Et comme c’était ma première du voyage, j’ai immortalisé l’instant en photo !

Kakimizu au melon

Kakimizu au melon

Nos corps étant désormais bien rafraîchi, nous reprenons la voiture en direction du château de Nagoya. Nous arrivons vers 14h environ et commençons par une première rencontre inattendue juste avant la grande entrée, une rencontre avec Hachimaru la mascotte officielle de la ville de Nagoya.

Hachimaru

Hachimaru

Après nous être pris en photo avec lui, nous nous dirigeons vers les caisses pour prendre nos billets d’entrée. Là, mon ami, curieux de m’entendre me débrouiller en japonais, me met au défi d’aller acheter seul nos billets d’entrée, ce que je fais sans le moindre problème. Une fois à l’intérieur, nous faisons une deuxième rencontre toute aussi inattendue que la première dans le parc juste devant le château. Cette fois-ci, il s’agit d’un cosplayeur local semble-t-il assez connu qui porte un costume du célèbre politicien japonais Sakamoto Ryōma. Là encore, nous prenons la pose avec lui. Il faut savoir que le cosplay a une vraie valeur ici à Nagoya car c’est dans cette ville qu’est organisée chaque année le World Cosplay Summit, soit en quelque sorte la coupe du Monde du cosplay. Nous avons ensuite effectué la visite du château et de son parc jusqu’à la fermeture, soit 16h. Cliquez sur la photo ci-dessous pour accéder à l’ensemble de mes photos du lieu :

Château de Nagoya

Le château de Nagoya a été construit à l’origine autour de 1525 mais il a été plusieurs fois reconstruit par la suite. Le visage actuel du château est celui de 1612 qui a été reconstruit après la seconde guerre mondiale durant laquelle celui-ci avait été incendié par les bombardements aériens de l’armée américaine. Au sommet du donjon se trouvent deux dauphins à tête de tigre en or, appelés kinshachi (金鯱), ou Shachihoko utilisés comme talismans pour la prévention des incendies. Ils sont un symbole de l’autorité du seigneur féodal. On trouve également à l’intérieur du château, un musée assez intéressant. L’entrée vous en coûtera 500 yens par personne.

Il nous reste peu de temps derrière avant notre train pour Takayama. Nous effectuons donc un rapide détour par le quartier de Sakae histoire de prendre en photo le Sunshine Sakae que j’avais aperçu seulement de loin auparavant. C’est un peu juste pour dire, je suis allé voir l’antre des SKE48, les cousines de Nagoya des AKB48. On se contente comme on peut à défaut d’avoir gagné au tirage au sort pour voir l’un des stages du groupe. De toute façon, je les verrai à la fin du mois à l’occasion du « Idol Summer Festival » qui aura lieu au Shibuya CC Lemon Hall.

Sunshine Sakae

Sunshine Sakae

Takeshi nous dépose à la gare centrale de Nagoya. C’est l’heure des adieux mais nous nous donnons déjà rendez-vous pour le lendemain soir car nous serons de retour à Nagoya et nous prévoyons d’aller manger quelque part ensemble. Vers 17h30 environ, nous nous apprêtons à monter dans notre train à destination de Takayama. Nous n’avons pas véritablement pour objectif de visiter la ville de Takayama mais plutôt la ville de Shirakawa-gō classée au patrimoine mondial de l’Unesco située juste à côté. Petite anecdote alors que nous faisons la queue pour accéder à l’unique wagon sans réservation. Un groupe d’espagnols tente devant nous une manœuvre à « l’occidentale ». Comme la queue est assez longue, nos amis espagnols tentent de passer par un autre wagon afin de joyeusement doubler tout le monde. Ils essayent une première fois un wagon plus en avant mais ils se font refouler par un contrôleur. Ils essayent ensuite un wagon plus en arrière et, « Oh miracle », nous les retrouvons plus tard dans notre wagon comme si de rien n’était. Et après on s’étonne que les japonais aient une mauvaise image des étrangers…

Pour vous rendre à Takayama depuis la ville de Nagoya, il vous faudra prendre le « JR Hida Limited Express ». Le trajet dure environ 2h30 et coûte 5.360 yens pour un siège sans réservation (ou gratuit si JR Pass).

Vers 20h, nous arrivons à la gare de Takayama. Nous nous rendons à notre hôtel, le J-Hoppers de Takayama. Pas de chambre dortoir cette fois-ci mais une chambre triple, comprendre une chambre privée pour trois personnes.

Une nuit dans une chambre triple au J-Hoppers de Takayama coûte 3.000 ¥ (environ 28 €) par personne.

Après avoir rapidement fait notre check-in, nous retournons du côté de la gare pour faire quelques emplettes au conbini tout proche puis nous rentrons manger à l’hôtel. Nous ne tardons ensuite pas trop avant d’aller nous coucher.

Objectif Japon 2013 !

Comme le dit si bien l’adage : « Jamais deux sans trois » ! Je me rendrai donc au Japon cet été pour la troisième fois. Mon programme prévisionnel étant quasiment bouclé maintenant je peux vous l’annoncer clairement.

Je quitterai la France le 12 juillet prochain en direction de Tōkyō pour un retour prévu le 31 août. Je passerai en somme environ un mois et demi sur place. J’ai hâte !

Contrairement aux fois précédentes, je ne logerai pas dans une guesthouse mais dans une famille japonaise. Je suis d’ailleurs actuellement en pleine négociation avec une famille. Si tout se passe bien, je devrai logiquement être logé à Akihabara (Tōkyō).

Bien que mon programme ville par ville est arrêté, mes visites ou activités restent encore à définir. Je peux cependant vous citer celles qui sont déjà planifiées :

  • 17 juillet : match de J-League 1 au Saitama Stadium 2012 – Urawa Reds vs Yokohama F-M
  • 27-28 juillet : Tōkyō Idol Festival 2013
  • 28 juillet : Events anniversaire d’Asō Natsuko (Tōkyō)
  • 6 août : cérémonie de la paix à Hiroshima (date anniversaire du bombardement du 6 août 1945)
  • 17 août : match de J-League 1 au Saitama Stadium 2012 – Urawa Reds vs Oita Trinita

Vous pouvez retrouver mon planning prévisionnel complet sur le lien « Japon 2013 » présent dans le menu de la partie haute du site.

Enfin, histoire de patienter en attendant mon départ, je posterai quotidiennement (ou presque) enfin officiellement les billets de mes précédents voyages qui ne l’ont jamais été parce que je voulais les agrémenter d’informations utiles à tous. Ne partez pas trop loin donc !

[Japon 2010] Nagoya, jour 1

Dimanche 15 août 2010. Je me réveille sur le coup des 7h du matin. Je petit déjeune en vitesse car j’ai prévu de partir vers 8h mais… mes deux acolytes traînent de nouveau et m’oblige finalement à retarder le départ. Pour couronner le tout, je n’ai pas réussi à joindre mon ami japonais de Nagoya, nous devrons donc nous débrouiller seuls pour aujourd’hui. Au final, nous partons avec 2h de retard, ça va être tendu niveau programme.

Je n’en ai pas encore parlé jusqu’ici, donc j’aborde le sujet du transport sur longue distance au Japon. Si vous comptez comme moi vous rendre en train à Nagoya ou tout autre ville au-delà avec pour point de départ Tōkyō, il vous faudra très certainement avoir recours au Japan Rail Pass (JR Pass). Ce précieux sésame vous permettra en effet de voyager gratuitement sur la grande majorité des trains du réseau JR (il n’est pas valable pour les trains les plus rapides comme le Nozomi) à travers tout le Japon (ou une région selon la formule choisie) pour une période donnée. Pour un JR Pass national d’une semaine, il vous en coûtera 28.300 ¥ (soit environ 264 €). Peut-être que certains penseront que c’est cher mais histoire de vous montrer l’intérêt de la chose, voyons le montant du billet de train pour le trajet Tōkyō-Nagoya. Pour un trajet aller-retour Tōkyō-Nagoya, il vous en coûtera au minimum 20.000 ¥ (soit environ 187 €). Dans le premier cas, avec le JR Pass, vous aurez la possibilité de prendre un grand nombre de trains autres durant toute une semaine alors que dans le deuxième cas vous devrez repayer à chaque nouveau trajet. Faites bien vos calculs à l’avance pour voir ce qui est le plus avantageux pour vous. Pour cela, ce site (en anglais) vous sera très utile : http://www.hyperdia.com/en. Sachez toutefois que ce pass n’est valable que pour les voyageurs étrangers (pas pour les locaux en somme) et doit s’acheter impérativement dans votre pays d’origine dans les 3 mois précédant le voyage. Celui-ci est en général disponible soit directement dans votre agence de compagnie aérienne soit dans une agence de voyage spécialisée. Une rapide recherche sur internet vous permettra de trouver votre bonheur.

Il est 12h15 et je viens d’arriver à Nagoya. Si au départ je devais venir en simple touriste, j’ai pu grâce au très généreux Killersky4 me rendre à un mini-live des S/mileage qui avait justement lieu ce jour-là à Nagoya. Bon, problème, on vient de débarquer avec nos valises, l’hôtel est un peu loin de la gare et on ne trouve aucun “coin locker” disponible pour y laisser nos affaires… Finalement, après 30 minutes de patience (et de recherche), nous obtenons enfin un coin locker et nous y posons en vitesse nos affaires, tellement vite que j’en oublie de prendre mes sticks et ma towel encore à l’intérieur -_- Tant pis, je ferai sans.

Commence ensuite le parcours du combattant avec la recherche du lieu de l’évènement, le Club Diamond Hall. A priori, c’est facile, il suffit de prendre une grande rue en sortant du bon côté de la gare et de la longer jusqu’à l’immeuble où se trouve la salle. Problème, c’est beaucoup plus loin que prévu et j’arrive un peu à la bourre soit à 13h40 alors que l’event commence à 14h, ouf ! Je respire un grand coup, je montre mon ticket ainsi que le mail gagnant sur mon téléphone portable (héhé) et j’obtiens mon billet d’entrée. Je me précipite à la boutique pour acheter le t-shirt que m’avait demandé Killersky4. Je suis tellement tendu que je dois faire répéter la vendeuse qui me disait tout simplement “Chō ureshii !?”. Oui, ça c’est sur, je suis super content d’être là. Je regarde ensuite mon ticket. Hé, pas mal, je suis rang 6 et en plein milieu de la salle \o/

Histoire de faire court, je ne reviens pas trop en détails sur le live, c’était génial forcément. En voici la setlist :

>> Les filles entament le concert dans la tenue noir du single “○○ Ganbaranakutemo ee nende!!”.
01. ○○ Ganbaranakutemo ee nende!!
>> MC (présentation)
02. Smile Bijin
03. Asu wa date nanoni, imasugu koe ga kikitai
04. Yume miru fifteen
>> MC (sur le PV de Yume miru fifteen)
>> Entracte dans le style de leur émission radio avec à la présentation DJ Kanon qui reçoit en guest les S/mileage 
>> Passage aux tenues blanches du single “○○ Ganbaranakutemo ee nende!!”.
05. Yume miru fifteen
06. Suki-chan
>> MC (remerciements) Chacune fait sa promo. Kanon parle de sa vidéo Youtube qui approche des 50.000 visions, objectif fixé pour que Yūka et Ayaka aient droit à leur version. Sakitty parle ensuite de son émission Ohastar et nous invite à la regarder. Ayaka parle de ? (j’ai rien compris) et Yūka de son photobook et son DVD qu’on doit bien évidemment acheter. Qui pourrait lui refuser quelque chose ? Pas moi en tout cas… Elles parlent enfin de leur prochain (le 3ème) single major à venir, “Onaji jikyū de hataraku tomodachi no bijin mama”.
07. ○○ Ganbaranakutemo ee nende!!

C’est le moment du “Bye! Bye!”, la lumière s’éteint puis se rallume. Personne ne bouge, je me dis alors qu’on va avoir droit à un petit bonus. Je rêve déjà d’un handshake et c’est bien ça qui s’annonce. Les rangs sont appelés un par un en commençant par le premier. Arrive enfin mon tour. Les filles se placent dans l’ordre suivant : Kanon, Ayaka, Yūka et Saki. Je sers donc en premier la main de Kanon et la remercie, puis j’enchaîne avec Ayaka. Je place tant bien que mal un petit “furansu ni kite kudasai !” (“Venez en France” dans la langue de Molière , encore une fois le staff pousse très fort (comme à Buono!). Le plus drôle sur le coup, bien que je n’ai pas eu beaucoup le temps de tergiverser, c’est la tête d’halluciné qu’elle me fait alors. Derrière, j’arrive en un éclair (merci le staff…) sur Yūka et c’est le black out total dans ma tête. Je suis à 20 centimètres d’elle, elle m’offre un sourire irréel, je fonds littéralement… La perfection existe en ce monde \o/ Puis arrive enfin Saki. Je lui sers la main presque par réflexe tellement mon contact précédent m’a marqué… Voilà, c’est déjà fini mais c’était tellement bon !!

À la sortie, je retrouve donc mes deux comparses et mon amie me dit alors : “Pourquoi tu souris comme un con ?”. Et moi, bêtement, je lui réponds : “Ah, c’est vrai ? Ça doit être le résultat de la rencontre avec une déesse…” Bref, nous retournons à la gare chercher nos bagages puis nous reprenons un train local direction Kanayama, un quartier de Nagoya, où se trouve notre hôtel.

La gare de Kanayama (Aichi) se trouve à seulement 3 minutes en train de la gare centrale de Nagoya. Pour vous y rendre, il existe une ligne JR donc gratuite si vous avez le JR Pass.

Arrivés à Kanayama, c’est la panique… Rien ne ressemble à mon plan et je ne trouve pas l’hôtel. On demande à plusieurs commerçants du quartier et c’est le vide intégral, personne ne connaît notre hôtel… On s’arme de courage et on continue à chercher quand, miracle, nous trouvons notre hôtel dans une toute petite ruelle… En fait, nous apprendrons plus tard que nous sommes sortis du mauvais côté de la gare d’où le problème de plan ! L’hôtel, c’est Hostel Ann, un petit hôtel avec chambres dortoirs ou privées fort sympathique et peu cher.

Une nuit dans une chambre dortoir à l’Hostel Ann coûte 2.500 ¥ (environ 23 €) par personne.

Après avoir fait notre check-in et posé nos affaires, je me rends dans la salle commune pour profiter du wifi et voir si mon ami m’a répondu. Rien. Je prends donc mon courage à deux mains et je me dirige vers une cabine téléphonique afin d’appeler directement chez lui. Au bout du fil, je tombe sur son père qui ne parle bien sûr que japonais et comme la liaison (en plus) est mauvaise, je ne comprends pratiquement rien… Après une minute de galère, c’est finalement sa soeur qui reprend le combiné et, par chance, elle parle anglais ! Elle me dit que son frère est parti pour la journée avec leur mère pour visiter un temple et qu’il sera de retour dans la soirée. Elle me promets ensuite de faire passer le message à son frère, il ne me reste plus qu’à attendre donc.

En attendant la dite réponse, je me pose de nouveau dans la salle commune et commence à discuter tranquillement avec d’autres clients de l’hôtel. Un chinois qui parle couramment anglais et japonais m’invite à discuter avec lui et la responsable des lieux. Truc extraordinaire, il offre même en guise d’apéro aux gens présents de l’ananas frai découpé en morceaux ! C’est le grand luxe (on est au Japon remember) !

Chacun ira ensuite chercher ou préparer son repas. Moi, j’opte pour la solution de facilité avec le passage au conbini du coin. Pendant le repas, à ma grande surprise, je tombe sur des clients français. Comble du hasard, ce sont mêmes deux professeurs à la retraite ! Nous discutons donc un peu travail mais nous enchaînons très vite par une discussion sur le Japon. Et là, c’est le drame… Nous ne sommes alors pas du tout sur la même longueur d’ondes. Mes deux “collègues”, habitués à se rendre régulièrement en Chine, trouvent la vie en général au Japon trop chère ! Bien évidemment, quand on compare l’un des pays les plus riches au monde avec un pays en voie de développement, c’est pas pareil c’est sûr… Nous nous quittons malgré tout bons amis.

Dans la soirée, mon ami me répond enfin par mail et me donne rendez-vous devant la gare de Kanayama le lendemain matin. Vivement demain donc !

J13 (27 avril 2012) : Les popops o/

Comme je n’ai pas pu avoir de dernière discution avec la fille du staff avec qui j’avais sympathisé la veille au soir, je me décide à attendre un peu le matin histoire d’avoir une chance de la croiser une dernière fois. Malheureusement pour moi, je ne la verrai pas. Je fais donc mon check-out vers 10h et j’en profite malgré tout pour échanger mon facebook avec le jeune homme de l’accueil qui est très doué en langue; il parle pas moins de 5 langues mais pas encore le français.

J’arrive au Guest House de Nippori à Tôkyô vers 14h30. Comme on doit partir pour le double concert des Up-Up Girls vers 16h, cela me laisse assez peu de temps pour me poser. Je profite cependant du peu de temps que j’ai pour me renseigner un peu mieux sur les membres du groupe que je connais au final assez peu; à cet instant, je n’ai vu qu’un seul live complet du groupe en streaming. Je prends ensuite un dernier café chez eva01 et c’est l’heure du départ.

Les Up-Up Girls

Le lieu où le groupe se produit est cette semaine le Live Gate d’Ebisu; celui-ci change selon les périodes. Suite aux explications (assez foireuses il faut le dire) d’airv, nous décidons de faire le chemin à pieds depuis la gare de Shibuya. Bien évidemment, on va un peu se perdre dans les ruelles du quartier mais grâce à son sens de l’orientation sans faille, nous arriverons à bon port sans le moindre souci et pile à l’heure de rendez-vous prévu. Sur place, nous sommes sans grande surprise les seuls non japonais présents. On commence à être habitué maintenant mais notre arrivée étonnent toujours certains fans locaux.

Live Gate d'Ebisu

En fait, pour participer à ces concerts, il n’est nul besoin d’acheter des billets dans des boutiques, il suffit de s’inscrire sur un site internet. Ensuite, sur place, avec son numéro d’inscription on obtient le droit de participer à un tirage au sort ceci afin de déterminer son ordre d’entrée dans la salle. Pas de chance, pour une première fois, j’obtiens des places en peu en retrait mais la salle étant relativement petite, c’est loin d’être un problème. La salle peut contenir tout au plus 200 personnes et elle est loin d’être pleine. On a dû être au final 100 sur le premier et 160 sur le second.

Mes tickets du 1er live

Comme je l’ai déjà dit plus haut, je suis un peu arrivé en touriste pour ces deux lives et autant dire que j’ai pris une grosse claque dans la face. La découverte du groupe en live fut un moment assez magique, bien au-delà de mes espérances ! Bref, après un set d’observation durant le premier live, j’ai pu enfin faire mon choix. Quel choix me direz-vous ? Le choix de mon membre préféré pardi ! Et il se trouve qu’après avoir longtemps hésité entre Akari (en jaune) et Minami dit “Miko” (en rouge), mon coeur a penché en faveur de la seconde. Encore une leader me dirons certains… mouais OK.

Le concert était cette semaine produit par Ayano, oui c’est comme ça qu’elle s’est présentée à nous. C’est donc elle qui a choisi la setlist du concert dont le thème était la dance. Et côté dance, elles assurent grave les petites, c’est de la bonne graine de champion. Je ne vois d’ailleurs pas comment Tsunku pourrait ne pas officialiser le groupe (il est encore temporaire à l’heure actuelle).

Le second live qui était diffusé en direct sur la chaîne Nico Nico Dōga du groupe peut être vu désormais sans restriction sur la chaîne Youtube du groupe :

Voici quel était la setlist pour les 2 lives :

1. Going my ↑ (Up-Up Girls)
2. Glass no Pumps (Gotō Maki)
-MC de présentation-
3. C\C (Cinderella\Complex) (High King)
4. CRAZY ABOUT YOU (Minimoni.)
5. Independent Girl (Buono!)
6. FOREVER LOVE (°C-ute)
-MC-
7. Kimagure Princess (Morning Musume.)
8. Suki Sugite Baka Mitai (DEF DIVA)
9. Onegai Miwaku no Target (Melon Kinenbi)

A la fin du concert, je fais connaissance avec un fan japonais qui avait déjà sympathisé avec mes compères. Nous échangeons quelques mots rapidement en même temps qu’on boit nos boissons offertes (enfin payées) avec nos places. Derrière, eva01, airv, donnie et moi nous mettons à la recherche d’un restaurant dans les environs de la gare d’Ebisu mais rien ne semble nous convenir. Nous décidons alors de tenter d’en trouver un sur le chemin de la gare de Shibuya mais eva01 préfère nous abandonner sous le coup de la fatigue. Nous atterrissons finalement dans un petit restaurant très sympathique, nommé Ranpomon, qui a pour spécialité le Gyûdon. Après un rapide mais bon repas, c’est le retour au guesthouse. Une courte nuit m’attend, je dois me lever à 4h du matin afin de prendre le train à destination d’Hiroshima.