[Japon 2013] J.8 Nagoya, la cité de l’ennui…

C’est vers 7h du matin environ que j’arrive devant la gare de Nagoya. A cette heure-là, encore peu de choses sont ouvertes, je prends donc la direction de mon hôtel que je vous recommande vivement si vous avez l’occasion de venir à Nagoya. J’ai eu la chance d’y aller une fois déjà l’an dernier et l’accueil tout comme l’ambiance ryokan y est formidable. De plus, les prix sont très bons marchés, ce qui vous permets donc de vous essayer le style ryokan pour un coût faible.

L’hôtel, c’est le Kyoya Ryokan. Vous avez la possibilité de dormir soit dans des chambres dortoirs soit dans des chambres privées mais toujours dans le style traditionnel c’est à dire avec des futons et non des lits. Vous pourrez également profiter du cadre magnifique offert par le jardin traditionnel pour vous prendre en photo et vous relaxer dans le bain public d’eau chaude (ofuro) ouvert 24h/24h. Les prix sont à partir de 3.000 yens la nuit.

Lorsque j’arrive à l’hôtel, il n’est pas encore 8h du matin mais l’accueil est déjà ouvert. On m’invite à laisser mes bagages dans un coin locker à 100 yens la journée et à revenir vers 16h30 pour le check-in. Je prends le nécessaire pour la journée et file direction le quartier de Sakae.

Tout d’abord, je fais un petit détour par le musée des sciences de Nagoya.

 

N’ayant pas forcément prévu de le visiter vraiment, je suis définitivement refroidi par la queue immense qui s’organise à ses pieds un samedi matin plus d’une heure avant son ouverture ! Le Japon quoi…

Du coup, je me rabats sur les choses accessibles à côté, de vieux trains :

 

Je prends ensuite véritablement la direction de Sakae et, en chemin, je tombe sur une Oktoberfest O_o Mais ouais normal, on fête ça même en été bien sûr ! Et le plus surprenant, c’est que des amis présents au Japon en avril/mai m’avaient déjà dit en avoir vu plein à cette période… Au Japon, on ne fait décidément rien comme ailleurs.

 

J’arrive enfin à destination du Sunshine Sakae, antre des SKE48, où on ne peut malheureusement pas encore entré car il est trop tôt… C’est vraiment nul Nagoya !

 

Bon, comme il faut tuer du temps, je me dirige vers les boutiques du secteur pour faire quelques petites emplettes. Au final, je repartirai avec 7 mangas (Shingeki no kyojin, Hokuto no Ken, Fairy Tail, Bastard!!, AKB49), 1 jeu PSP (One Piece Romance Dawn) et 1 jeu PS3 (One Piece Kaizoku Musō).

 

Je vais tout de suite après faire mon tour au Sunshine Sakae mais je suis déçu, je ne trouve que quelques wotas qui s’échangent des photos… Nagoya, c’est…

Etant encore loin des 16h, je m’en vais ensuite dans un grand centre commercial près de la gare centrale. Là, je finis par acheter un nouveau petit sac de transport, l’actuel ayant des coutures à refaire, ainsi qu’une gourde isotherme, bien pratique quand on voit les températures affichées au dehors.

Juste avant de m’en retourner à l’hôtel, je me délecte du spectacle ridicule offert par les différents candidats à l’élection en cours qui s’affrontent à coup de porte-voix à travers la rue. Je rigole un peu moins quand je tombe sur le discours des nationalistes qui se donnent en spectacle avec un discours très musclé, très virulent sous les hourras d’un groupe de personnes O_o

Il est bientôt 16h lorsque je rejoins mon hôtel. Bien que je suis en avance, le responsable accepte que je fasse mon check-in. Je m’installe ainsi rapidement dans ma chambre avant d’aller profiter en toute quiétude du ofuro pour moi seul 😀

 

Derrière, je m’occupe un peu de mon blog et de mon planning des jours à venir. Je galère pour trouver un proxy français non anonyme gratuit, ceci afin de pouvoir profiter de mes différents abonnements payants (sic) à des offres de simulcasts ou streamings légaux. Je finis par y arriver mais le débit étant tellement merdique pour le streaming que je finis par acheter les épisodes de Shingeki no kyojin sur Wakanim… Je visionne ensuite l’épisode 14 et finis par me coucher.

[Japon 2013] J.7 Panda Panda

Après une soirée presque magique la veille, le retour à la réalité fait mal. Je dois me lever tôt pour quitter mon hôtel entre 9h et 10h. Et je dois bien penser à prendre le nécessaire de voyage pour ma petite valise et mettre tout le reste dans la grande valise que je dois laisser chez mon ami français vu quelques jours avant.

Un tout petit peu avant 10h, j’ai déjà tout préparé et j’ai validé mon départ de l’hôtel. Je laisse simplement pour la journée ma petite valise de voyage histoire de ne pas me charger inutilement durant la journée. Je pars donc avec ma grande valise direction chez mon ami où m’attend sa femme, lui travaillant ce jour-là.

Arrivé sur place, j’engage un peu la conversation. J’explique par exemple ce que je compte faire dans la journée, à savoir visiter le zoo d’Ueno notamment. La femme de mon ami propose alors de m’accompagner. Bien entendu, comme on dit chez nous, plus on est de fous plus on rit, j’accepte avec plaisir. Cela me donnera aussi l’occasion de pratiquer mon japonais un tout petit peu.

Avant d’entamer la visite, on va se poser après de longues hésitations dans un restaurant spécialiste du kare (curry). Je tente alors un « hamburger kare ».

 

 

Nous nous rendons ensuite au Zoo et, à partir de là, ça devient un peu galère. En effet, il se trouve que comme un con j’ai oublié d’éteindre mon appareil photo la veille durant ma session kappaesque et résultat, je n’ai plus de batterie… Je me résous alors à utiliser mon tout nouveau caméscope comme appareil photo mais ça n’est pas la même chose. En plus, manque de bol pour vous, je n’ai pas pris, pour mon voyage, le câble de connexion pour le PC de la caméra, vous devrez donc attendre mon retour sur Tôkyô le 27 juillet pour découvrir les photos.

Je peux quand même dire que je suis content d’avoir enfin vu un panda en vrai ! C’était également la première fois que je voyais un ours polaire et sûrement aussi quelques espèces d’oiseaux. Par contre, je suis un poil déçu car je n’ai pas vu le gorille ni les animaux « classiques » de la jungle genre girafe, rhinocéros, zèbre… Je note toutefois que nombre d’espaces d’accueil sont à mon sens assez petits, ce qui n’est pas forcément top pour les animaux en question.

Ensuite, comme on avait encore du temps, j’ai voulu aller faire un tour au Yodobashi du coin pour repérer quel trépied pourrait me convenir. J’ai trouvé je pense chaussure à mon pied avec le « Sherpa 345 ». Reste maintenant à chercher via kakaku où il sera vendu le moins cher. Juste après, on a regardé un peu les chaussures (en solde) pour madame.

Le début de soirée approchant, on a contacté mon ami pour savoir s’il voulait nous rejoindre sur Asakusa puisque je devais aller chercher ma valise laissé à l’hôtel. Juste le temps de récupérer ma valise et nous voilà tous trois réunis. Comme mon ami n’avait pas arrêté de m’en parler comme spécialité d’Asakusa, on cherche un restaurant qui propose du manjayaki, soit un genre d’okonomiyaki. L’endroit où on finira ne restera pas dans les annales mais on s’est au moins amusés à cuisiner nous-mêmes les plats sur la plaque chauffante mise à disposition.

 

On a enfin terminé la soirée dans un Mister Donut où on a pu goûter au tout nouveau Donut Calpis :O Ce n’est cependant pas extraordinaire malheureusement.

Derrière, on s’est quitté et je me suis rendu seul à proximité de la gare centrale de Tôkyô où est prévu mon départ en car pour Nagoya. Une fois sur place, je me place dans la file d’attente avec les gens. De là, je vois deux demoiselles appeler les gens à se présenter pour valider leur réservation. Celle en face de moi ne parlant que des bus à destination du Tohoku, je ne m’y intéresse pas. L’autre elle enregistre les gens pour Osaka ou Kyôto mais pas Nagoya. Au bout d’un certain temps, je constate que la femme en face de moi fait en réalité aussi l’enregistrement pour Nagoya mais au départ elle ne le disait pas. J’ai fini par le comprendre en le voyant écrit en kanji sur son écriteau.

Finalement, à 23h20, je suis installé dans mon siège à destination de Nagoya. La nuit s’annonce mouvementée o/

 

Si le voyage en car en intéresse certains, voici de quoi vous renseigner. J’ai pris la compagnie Willer Travel qui présente l’avantage de permettre les réservations depuis l’étranger mais aussi de proposer des passes 3 ou 5 jours valables durant un mois l’été (deux mois le reste de l’année). Avec le bus, vous payerez encore moins cher qu’avec un JR Pass pour vos déplacements à travers le Japon et en plus vous économiserez des nuits d’hôtel puisque vous les passerez dans le car ! Attention toutefois, les passes n’ouvrent pas le droit à l’ensemble des bus. Regardez donc bien avant si les bus que vous désirez sont prenables avec le passe avant de l’acheter.

[Japon 2013] J.6 Idol café puissance 2 !

Cela devient une habitude, je passe ma matinée à mettre à jour mon blog et à préparer ma journée.

J’ai décidé de retourner du côté de la rue Kappabashi et j’ai bien l’intention de trouver enfin ce maudis Kappa doré !

A mon grand étonnement, je découvre encore plein de petits kappas qui m’avaient échappé précédemment. Et vous vous en doutez, je finis enfin par tomber sur le but de la quête :

Le Kappa doré se trouve là devant moi et je ne peux m’empêcher de penser que je suis passé juste à côté sans le voir sur le chemin du retour en vitesse lors de ma précédente « chasse »… Ensuite, je passe devant les échoppes que je n’avais pas vu la première fois en raison du manque de temps, celles qui proposent des faux plats comme ceux que l’on retrouve dans les devantures des restaurants partout au Japon. Et quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur des imitations de bière O_o

 

Je finis ensuite par rentrer à l’hôtel pour me préparer à vivre une soirée sous le signe des idols à Akihabara avec un japonais ami d’un ami (comment ça c’est compliqué ?). Bref, nous avons rendez-vous devant l’ascenseur du rez-de-chaussée de l’immeuble où se trouve le café « Backstage pass » à 19h.

Mon nouvel ami japonais me trouve facilement et nous montons tout de suite au 6ème étage car le prochain show est prévu à 19h30. En haut, une petite queue s’est formée mais nous n’attendrons finalement pas longtemps. En effet, la plupart attendent car ils veulent absolument une place devant la scène ! D’ailleurs dans ce petit groupe de gens, je reconnais un ex-fan d’Usagino namihey, également fan des Berryz, avec qui j’avais un peu sympathisé trois ans auparavant mais celui-ci ne semble pas se rappeler de moi. Pas grave, je me contente du sourire divin de ma Mai-chan adorée qui est venue nous chercher pour nous placer. Le simple fait que je connaisse le nom de Mai fait d’ailleurs halluciné mon nouvel ami 😀

Je précise quand même que juste avant de rentrer, un fan nous a donné à chacun un petit bracelet pour fêter l’anniversaire de l’une des membres qui vient de la planète Saturne (土星-dosei-, non non ça ne s’invente pas), Hato Rio (鳴尾りお).

Une fois attablé, mon camarade annonce à la serveuse (dont j’ai oublié le nom…) que je souhaite devenir producteur. Elle m’explique ainsi toutes les règles du truc. A la fin, mon comparse me demande en anglais si j’ai bien tout compris et là c’est le drame. La demoiselle me dit « Ah, mais je pensais que vous étiez japonais ! ». Ce à quoi je lui réponds très tranquillement que « Non, je suis français mais j’ai bien tout compris ». Tout le monde rigole et on passe ensuite aux commandes.

En attendant le live, on s’échange quelques petits cadeaux. Je lui offre le t-shirt et le CD du concert parisien des °C-ute, en fait payés par notre ami en commun. Et lui m’offre en retour 5 CDs O_o On ne peut décidément pas lutter avec la gentillesse des japonais -_-

 

Vous remarquerez (ou pas) le CD totalement inconnu en bas à droite. Il m’explique que c’est le premier d’un nouveau groupe sorti hier. Et, moment WTF, la table d’à côté, on retrouve l’un des producteurs du groupe qui voyant le truc se tourne vers moi et me dit « best group of Japan » O_o Ah mais ouais normal, le producteur est juste à côté, tout va bien quoi. Pour les gens intéressés, le groupe c’est « 2& » (prononcé « daburu ando » ou « double and » en anglais), voici leur site officiel : http://dm-produce.com/artist/2and.html.

Le live finit par arriver et sans grande surprise, le sujet de discussion tourne beaucoup autour de la demoiselle de l’espace. Je retiendrais notamment de ce live la prestation hallucinante de Nagisa qui nous a fait une démo de danse très énergique. Derrière, on rigole un peu encore car les bougies du gâteau porté sur scène s’éteignent par deux fois et on demande donc à Rio-chan d’arrêter d’user des pouvoirs de sa planète natale :normal:

Ma carte de membre finit par arriver et là nouveau drame. Alors qu’une demoiselle inconnue était venue me confirmer l’écriture (en katakana) de mon pseudonyme de producteur, une erreur d’écriture a été commise sur ma carte. Je ne m’appelle donc plus Giyo~mu mais Gyo~mu :/

Juste après, c’est Nagisa qui vient nous parler. Mon ami lui demande si elle se rappelle de moi car je lui avais raconté qu’un de mes amis lui avait retrouvé ses lunettes lors d’un concert des °C-ute l’an dernier et que du coup on avait eu un peu l’occasion de discuter avec elle. Sauf qu’il avait pas retenu que je n’étais pas présent au moment de la dite discussion, seuls des amis y étaient. Je répare très vite sa petite erreur et lui demande plutôt si elle se rappelle de mon ami, ce à quoi elle me répond par l’affirmative. Je lui apprends donc avec malice que celui-ci est au Japon et qu’il viendra la voir. Elle l’attend maintenant !

On se dirige ensuite à la caisse où on retrouve justement la demoiselle qui demandait confirmation pour mon nom. On lui présente le problème et elle corrige illico la carte 😀

Comme il est encore tôt, mon ami propose de m’amener à un nouveau Idol café qui a ouvert seulement depuis 4 mois, Idol Farm (Site officiel, page Facebook).

 

Que je vous explique un peu le concept car c’est très différent du Backstage pass. Tout d’abord, ici on est pas producteur mais sponsor (The méga différence oui) ! Ensuite, ici point de carte si ce n’est une simple carte de fidélité mais de l’argent spécifique. Hein ? Quoi ? Je m’explique. En fait, on achète des faux billets genre comme ceux du monopoly et on paye à l’intérieur du café avec. Il existe deux types de monnaie. Les billets blancs sont pour la consommation dans la café, les billets verts sont destinés à sponsoriser les filles. Par exemple, on achète 10 billets blancs + 1 billet vert pour 1.000 yens. Attention toutefois. Si vous ne comptez (ou pouvez) venir qu’une seule fois, il vaut mieux choisir une formule simple comme je l’ai fait où tout est compris et payable avec de vrais yens. Pour 1.500 yens, j’ai eu droit à 1h30 de présence dans le café, une boisson, un plat à base de pâtes et une photo cheki avec le membre de mon choix. A vérifier toutefois que la photo cheki et le plat ne sont pas en supplément car mon ami m’ayant invité au final je n’en ai aucune certitude. Au pire, ça vous coûtera un peu moins du double il me semble.

Durant la soirée, j’ai pu voir des choses amusantes. En fait, avec l’argent, vous pouvez demander à une fille de chanter la chanson de votre choix. Vous serez alors invité à vous asseoir sur un siège directement sur la scène pendant que votre idol chantera devant vous ! (Ne vous inquiétez pas pour les chansons, elles utilisent un karaoké pour s’aider). Ensuite, on a eu droit à un BINGO, oui vous avez bien lu, avec à la clé une grosse poignet de billets verts. Les heureux gagnants (il faut valider deux grilles) ont pu derrière donner leur gain à la fille de leur choix mais à une condition, ils devaient crier à plus de 90dB face à elle sur la scène afin de valider la transaction ! On terminera en concluant qu’elles sont tout simplement beaucoup plus accessibles qu’au Backstage pass, le lieu étant assez petit. Et si vous voyez un de leurs lives, vous aurez droit à un petit high five en bonus à la fin !

Vous l’avez compris, j’ai vécu une pure soirée et je compte bien remettre ça avec mon nouvel ami le mois prochain durant mes trois semaines de présence à Tôkyô.

 

Voilà mon joli bilan de la journée. Les plus observateurs auront remarqué que la demoiselle, Rie (encore ouais Impou j’assume), porte mon chapeau sur la photo O_o

[Japon 2013] J.5 Je chante sous la pluie

Encore une fois, je profite de la matinée pour mettre à jour mon blog et préparer le reste de ma journée.

N’ayant pas réussi à acheter ma caméra, quelques jours auparavant, je suis bien décidé à retenter ma chance. Grâce au site internet http://kakaku.com/ (un comparateur de prix japonais), je repère un magasin tout proche du côté d’Asakusabashi. Ni une ni deux, je file sur place. Arrivé sur les lieux, j’ai la désagréable surprise de découvrir que le magasin n’existe plus… En gros, ce n’est plus qu’une adresse de bureau et non un magasin. De plus, comble de la loose, je me rends compte que j’ai également oublié mon pocket wifi à l’hôtel en train de recharger…

Je retourne donc à l’hôtel. Via internet toujours, je trouve un autre magasin situé à Akihabara. Je récupère mon pocket wifi et je file direction Akiba. Arrivé sur place, c’est le bonheur. Le magasin existe et le caméscope est bien disponible \o/

Voici donc le précieux :

A peine rentré à l’hôtel, je n’ai même pas le temps de tester mon caméscope qu’il faut déjà me préparer à repartir. Je dois me rentre en effet du côté de Saitama pour voir un match de football, ou de soccer comme ils disent au Japon. C’est un match qui compte pour le championnat du Japon et qui oppose l’équipe locale des Urawa Red Diamonds aux Yokohama F.Marinos, soit un match de haut de tableau qui promet.

Juste au moment de partir, le ciel ne m’inspire pas trop donc je prends le nécessaire au cas où et file acheter un parapluie au conbini du coin. Bien m’en a pris, car dès la sortie du conbini et jusqu’au stade, je serai sous une pluie battante.

Une fois dans la tribune, celle des ultras, impossible de garder le parapluie, il faut endurer la pluie sans broncher. Que cela ne tienne, je me trouve un coin bien dégagé dans une allée et m’installe. Le match devant commencer sous peu, on entonne déjà les chants de supporter pour réchauffer un peu l’atmosphère. Ça ne protège pas de la pluie mais cela rend la chose plus supportable.

Le match commence plutôt mal cependant pour l’équipe locale qui finit par concéder assez logiquement un but. Derrière, Urawa se reprend et ne tarde pas à égaliser. Ensuite, les débats s’équilibrent un peu mais c’est bien Urawa qui finit par doubler la mise. A la mi-temps, l’équipe locale est donc en tête et moi j’ai eu la chance de fêter les deux buts en chantant et en tapant les mains de supporters proches de moi.

Je profite d’ailleurs de la mi-temps pour me sécher un peu et pour acheter une écharpe à l’effigie du club, histoire de faire encore un peu plus couleur locale !

 

En deuxième mi-temps, les choses repartent comme en première période. Résultat, Yokohama finit par égaliser. Sur la fin du monde, alors que ça sent le chaos des deux côtés, c’est finalement Yokohama qui double la mise et s’impose ainsi 3 buts à 2. C’est la troisième fois que je viens voir jouer Urawa ici et c’est la troisième fois que l’équipe ne gagne pas. Je vais finir par croire que je suis leur chat noir… On confirmera ça (ou pas) le mois prochain puisque j’y retourne avec un ami.

De retour à l’hôtel, je fais un petit détour par la case Bar mais cette fois-ci point de japonais pour discuter -_- Sur ce constat amère, je m’en vais me coucher.

[Japon 2013] J.4 La chasse aux Kappa !

Ce matin, pour la première fois, je me suis offert une petite grasse matinée. J’ai du me réveiller vers 9h30-10h. Ayant enfin un peu de temps, j’en profite pour poster mon premier message sur le blog depuis le Japon et je prépare les suivants en triant les photos et mes souvenirs.

Derrière, après avoir mangé, je me décide à faire un tour des coins d’Asakusa que je n’avais jamais visité en espérant tombé sur le fameux Kappa doré dont j’ai entendu parler.

D’après les quelques renseignements que j’ai pris, celui-ci devrait se trouver dans une rue marchante appelée « Kappabashi ». La chasse est ouverte o/

Bien que mon objectif principal soit le Kappa doré, je ne me précipite pas non plus vers la Kappabashi. J’en profite un peu pour flâner dans les rues autour du temple. Pour beaucoup de touristes certainement, le temple est la seule chose à voir du quartier et ils ont tord !

Au bout d’un moment, je finis par tomber sur la fameuse rue recherchée et je m’engage alors dans une séance de matraquage photographique. Tout ce qui ressemble à un Kappa se retrouve immortalisé par mon appareil photo numérique.

Au bout d’un moment, et alors que je n’ai toujours pas aperçu le moindre Kappa doré, je me résous à retourner à mon hôtel car j’ai rendez-vous avec un ami français vivant au Japon dans le quartier de Meguro peu de temps après.

Voici pour résumer l’accès de mes photos du quartier (Attention, certaines photos datent d’il y a 3 ans) :

image à insérer. à venir.

L’ami français que je rejoins donc ensuite est installé depuis 1 an tout juste au Japon et est marié à une japonaise que j’avais également rencontré à Paris avant leur migration pour le Japon. C’est celui-ci notamment qui m’avait aidé à trouver une famille d’accueil pour mon séjour mais, comme vous le savez, celle-ci m’a fait faux bond. Bref, on va passer la soirée à discuter de choses et d’autres et des possibilités qui s’offrent à moi pour le mois d’août. Il me reste peut-être une infime chance de trouver une famille d’ici là.

En rentrant à mon hôtel, c’est un peu la douche froide car j’apprends qu’une des solutions de secours, un logement en guesthouse avec deux autres français, requiert une réponse définitive de ma part d’ici deux jours… Bref, ça risque d’être ultra short -_-

[Japon 2013] J.3 Première soirée musicale !

Pour ce troisième jour au Japon, mon problème est déjà de faire mon changement d’hôtel. En effet, j’abandonne mon hôtel capsule au profit d’un hôtel avec chambres dortoirs situé à seulement dix minutes de là mais de l’autre côté de la rivière Sumida. Je ne serai donc plus techniquement dans le quartier d’Asakusa mais dans celui de Sumida.

Pour ceux qui seraient intéressés, l’hôtel est celui-ci : http://asakusasmile.com/index.php. Comme je prends un lit dans une chambre de six, je payerai 2.100 ¥ par nuit, ce qui est plutôt bon marché.

C’est vers 10h que je quitte mon hôtel Capsule sans regret et que je me dirige vers le Asakusa Smile. Arrivé sur place, je constate déjà que le staff parle un bien meilleur anglais que dans l’hôtel précédent. En même temps, cela n’était pas trop dur vu qu’ils ne parlaient pas un mot d’anglais… Bref, je laisse mes valises et m’en vais à pied direction Akihabara en passant via Ueno o/

La chaleur étant assez intense, je prends bien mon temps en marchant au maximum à l’ombre. Au final, je mets ainsi environ 1h15 pour arriver à destination. Cette fois-ci, je suis bien décidé à trouver le magasin pour mon caméscope. J’ai vérifié la veille au soir et il se trouve qu’en fait le magasin que je cherchais le premier jour avait légèrement déménagé sauf que l’adresse sur le site était toujours l’ancienne… Seul un plan présent sur le site permettait de comprendre après coup que l’adresse n’était pas la bonne.

Je trouve bien cette fois-ci le magasin mais, comble de mon malheur, le caméscope est en rupture de stock >_< Histoire de me remonter le moral, je cours dans un restaurant tout proche pour me consoler avec un bon petit kare~ (plat à base de curry).

N’étant pas venu pour faire une simple visite, je me décide ensuite à franchir les portes du Yodobashi d’Akihabara avec la ferme intention de faire quasiment tous les étages. Je mets donc mon plan à exécution et je ressors du magasin avec : une multiprise (3 prises), un adaptateur FR->JAP et des pochettes de transport pour ma nouvelle tablette et ma PS Vita.

PS : Comme je n’ai plus tous les objets avec moi à cet instant, la photo arrivera plus tard.

Ensuite, j’ai fait un petit détour dans de petites échoppes afin de trouver des branchements particuliers. J’ai donc fini par acheter une rallonge USB de 3 mètres et un adaptateur mini-jack vers deux prises micro 6mm pour ma future caméra.

PS : même chose que précédemment, photo à venir.

Je retourne ensuite, toujours à pied, à mon hôtel pour réaliser le check-in. Une fois mes affaires installés, une prise d’une douche et un changement de vêtements, me revoilà parti pour une soirée du côté de Higashi-Nakano.

J’arrive à la gare de Higashi-Nakano vers 17h40 pensant que la soirée débute à 18h. Je me perds un peu et trouve seulement l’endroit vers 18h05 mais je suis surpris de voir que je ne suis pas en retard. En effet, Usagino namihey, qui est la raison pour laquelle je suis venue, avait annoncé une mauvaise heure sur son blog… Bref, plus de peur que de mal, j’ai donc tout loisir de choisir ma place.

Affiche de la soirée

Affiche de la soirée

J’explique cependant un peu le déroulement de la soirée car moi-même en arrivant, je l’ignorais un peu. Je savais seulement que namihey chanterait avec son groupe ShōjoQ. En fait, il s’agissait d’une soirée avec au menu une sélection d’artistes au style un peu rétro. Nous avions donc dans l’ordre :

  • 18h30-19h : Charly Sakamoto (チャーリー坂本)
  • 19h-19h30 : Tōkyō Yasagure onna (東京やさぐれ女)
  • 19h30-20h : ShōjoQ (少女Q)
  • 20h-20h30 : Roman★Kissa (浪漫★喫茶)
  • 20h30-21h : Snack Tachibana (スナック橘)

Honnêtement, cette soirée a été une agréable surprise bien que je n’ai pas particulièrement accroché au style des différents protagonistes.
Charly Sakamoto, par exemple, c’était plus sympa mais sans plus pour moi. Disons malgré tout que je retiendrais son titre à la guitare sèche accompagné d’une violoncelliste.
Tōkyō Yasagure onna, c’était musicalement très sympa mais j’ai eu un peu de mal avec le style très particulier de la chanteuse. Visiblement, son jeu c’était de faire croire qu’elle était bourrée durant chaque MC O_o
ShōjoQ, certes je connaissais un peu, ce fut une vraie découverte. Pour la première fois, j’entendais les morceaux avec de vrais musiciens et ça rendait vraiment très bien. Bien mieux que ce que j’avais entendu en France en tout cas.
Roman★Kissa, ce fut la grosse découverte de la soirée. J’ai franchement beaucoup aimé et le groupe était en plus vachement sympa. Ils nous ont offert des bonbons 😀
Snack Tachibana, c’était particulier. J’ai pas forcément accroché à toutes les chansons mais la chanteuse par son timbre de voix très « Edith Piaf » ne m’a pas laissé indifférent. Le plus surprenant avec elle fut de la voir descendre 1 ou 2 bières entre chaque chanson, le public se prenant au jeu de lui en offrir une nouvelle à chaque fois.

Bien entendu, je remercie namihey pour m’avoir proposé cette soirée mais aussi pour sa gentillesse car elle est revenue me remercier en civile tout de suite après sa prestation, pendant le petit temps de pause entre les passages des artistes. A la fin également, elle m’a offert un petit livret de présentation de son groupe. Bref, ce fut un bon petit moment.

Derrière, je me suis malgré tout empressé de rentrer car d’une, je n’avais pas mangé, et de deux, j’avais besoin d’une bonne nuit de sommeil dans un vrai lit !

Arrivé à l’hôtel, je découvre un truc dont m’avait parlé la personne de l’accueil mais je n’avais pas franchement écouté. En fait, de 19h à 24h, le rez-de-chaussée de l’hôtel se transforme en bar et le jour de son arrivée on a le droit à une boisson gratuite. Je profite donc de ma boisson gratuite pour m’installer au bar sans forcément l’intention d’engager la conversation. Finalement, alors que l’on est entouré de clients anglo-saxons, les seuls qui viennent me parler sont des japonais 😀

Et c’est donc vers 0h15 seulement que je rejoins mon lit, après un dernier cours en live de japonais.

[Japon 2013] J.2 °C-ute o/

Comme je le pensais, le réveil a été très difficile et je ne pourrai être sur le lieu de l’event des °C-ute qu’à 9h du matin… Bref, je me retrouve avec un numéro assez élevé sans trop savoir à quoi m’attendre.

 

Mon ticket en poche, j’ai largement le temps de repasser à mon hôtel pour récupérer mon attirail du fan modèle et les CDs en rab que j’ai acheté pour la session de handshake des °C-ute à Japan Expo et que je compte offrir à des fans japonais.

Arrivé à mon hôtel, je prends une très grosse claque. Il n’est pas permis de rejoindre sa capsule avant 15h dès l’instant où on l’a quitté durant la matinée… Bref, je viens de me payer un aller-retour Asakusa-Harajuku à 700 yens dans le vent et je m’apprête à vivre un event en mode touriste -_-

De retour au magasin Laforet Harajuku, je dois maintenant faire la queue. On est d’abord à l’ombre sous un arbre devant le magasin mais le staff devant l’affluence finit par nous déplacer en plein cagnard… Super, je vais bronzer donc ! Bref, je fais ainsi environ 1h30 de queue en plein soleil puis je refais de nouveau la queue à l’intérieur du magasin environ 1h.

Arrivé devant la table de ventes des CDs, c’est la douche froide. Il ne reste plus de ticket pour le live du second event. Je ne pourrai donc faire que le premier live puis seulement le handshake sur le second event… Et, au final donc, je ne repars qu’avec deux CDs car c’est la nouvelle règle en vigueur.

 

Puis, je refais la queue une troisième fois. Comment ? Vous ne saviez pas que c’était un sport national ici ?

Là, je fais la connaissance d’un canadien avec qui je vais passer la journée ensuite car le courant passe très bien entre nous.

Voici donc la setlist que l’on a eu pour le premier event :

1. Adam to Eve no dilemma
MC Introduction
2. Midnight temptation
3. Dare ni mo naishō no koishiteiru no
4. Dance de baCoon!
MC
5. Kanashiki Amefuri

Vient ensuite le moment du premier handshake où je ne vais pas faire dans l’originalité puisque je vais leur ressortir ma dernière déclaration de la séance de handshake de Japan Expo, à savoir « フランスに来てくれてありがとう » (merci d’être venues en France pour les non initiés).

Voici dans quel ordre était les filles :
Mai→Chisato→Airi→Maimi→Saki

Comme à Paris, Mai était extraordinaire. Je n’ai pu m’empêcher de lui rajouter un petit « かわいいよ » car durant son MC quelques minutes plus tôt, elle disait combien cela lui avait fait plaisir de l’entendre de la part de fans lors d’un précédent event. En gros, j’ai eu des réponses du genre « Merci de nous avoir invités ».

Il est maintenant bientôt 15h et nous n’avons toujours pas mangé. Avec mon nouvel ami, nous nous décidons pour un spécialiste du râmen situé tout près, ichiban râmen. Honnêtement, c’était une tuerie. Voyez donc à quoi cela ressemblait :

Derrière, nous avons encore un peu de temps à tuer et nous décidons de faire le tour des boutiques autour de la célèbre Takeshita-dōri toute proche. C’est ainsi que nous finissons par tomber sur le Evangelion Store. Perso, les produits m’ont pas trop emballé et les prix sont chers !

On retourne ensuite au lieu de l’event pour le dernier handshake de la journée. Cette fois-ci, je fais toujours dans l’originalité en prévoyant de leur dire « フランスにまた来てね » (Revenez (nous voir) en France. pour les non initiés). Là encore, rien de bien surprenant, je n’ai eu que des réponses à l’affirmative. Mais, d’une certaine façon, je ne peux m’empêcher d’espérer qu’elles ne reviendront pas car on est tellement mieux avec elles sur le sol nippon.

Vient ensuite avec mon nouveau ami, un petit temps de débriefe. On évoque notamment les comportements outranciers que l’on a pu observer aux cours des périples occidentaux des groupes du H!P. Autant le dire, on a pas mal taillé et lui comme moi n’avons pas trop apprécié l’interlude du concert parisien dans la façon où il a été traité par le staff d’UpFront. C’est bien de vouloir d’une certaine façon remercier les fans mais il ne faut pas non plus derrière donner une importance à une personne en particulier alors qu’elle n’y est pour rien ou si peu. Notez comme je reste poli là dans le texte alors que notre discussion comportait des termes bien plus crus.

L’heure tournant, on décide de se quitter mais de se retrouver pour l’event qui aura lieu à Odaiba le 9 août prochain.

De retour à l’hôtel, je ne ferai pas long feu car je suis encore un peu déphasé et le lendemain matin, je vais devoir faire mon changement d’hôtel.

[Japon 2013] J.1 A peine arrivé et déjà dans le bain !

C’est donc vers 9h30 du matin (heure locale) que je suis arrivé au Japon et plus exactement à l’aéroport de Narita.

Une fois les formalités de la douane passées, je me suis rendu au 4ème étage du bâtiment afin de récupérer au bureau de poste mon boitier “pocket wifi” soit le truc indispensable (bien que cher) qui va me sauver la vie au Japon en me permettant d’avoir une connexion quasi permanente et illimitée o/

Voici le joujou en photo :

Arrivée vers 13h à mon hôtel capsule tout près de la station de métro d’Asakusa, je dois me résoudre à laisser mes affaires à l’intérieur d’un coin locker situé à l’intérieur de l’hôtel car ils ne les gardent pas gratuitement comme dans beaucoup d’hôtels et le check-in ne se fait pas avant 15h. Bref, je laisse mes affaires et pars direction Akihabara.

Là, bien que je n’ai pas pour objectif d’acheter tout ce que j’ai prévu le premier jour, je fais le tour des boutiques d’Akihabara. Au final, je repars donc avec une tablette Nexus 7 (22.800 yens) et une PS Vita (15.450 yens). La première achetée au Sofmap, la seconde au Book off. Bon, à vrai dire, le seul vrai achat que je tenais absolument à faire, c’est celui d’un boîtier chargeur mais les prix de Sofmap m’ont carrément refroidi… Du coup, j’ai remis cet achat pourtant indispensable à plus tard. Aussi, j’ai essayé de trouver un magasin où je devais normalement trouver la caméra qui m’intéressait à un prix intéressant mais, à l’adresse du dit magasin, je n’ai trouvé que des travaux… Bref, une journée un peu fail puisque je n’ai su trouver que les choses les moins importantes de ma liste -_-

Vers 17h, je suis de retour à mon hôtel pour le check-in et je peux maintenant installer mes affaires.

Voici donc la photo de la capsule où je vais passer mes deux premières nuits :

Noter combien l’espace est utilisé à son maximum. Seule chose manquante, une prise pour recharger mes différents appareils…

Maintenant que je suis installé, il est temps pour moi d’aller profiter du seul truc vraiment bien dans l’hôtel, un bain (ofuro) situé au dernier étage et avec une superbe vue sur la brasserie Asahi et la Tokyo Sky Tree.

Derrière, je me suis laissé tenter par un passage dans un bar où travaille un ami français situé à Ginza. Arrivé sur place vers 19h30, je comprends pourquoi je ne suis jamais venu dans le coin, c’est un peu un quartier bourgeois avec uniquement des magasins ou des bars réservés aux habitués (généralement des salary men).

Il se trouve même qu’en fait d’un simple passage dans un bar, je me suis retrouvé sans le savoir dans une soirée d’échange franco-japonais O_o

Bon, c’était sympa malgré tout même si mon cerveau, par moment, avait un peu du mal à suivre. Au final, je retiendrai surtout le prix de la boisson bien en rapport avec le quartier -_-

Ce n’est que vers minuit que je rejoindrai ma capsule pour ma première nuit au Japon. Le réveil s’annonce déjà difficile avec un double event des °C-ute prévu le lendemain…