Alsace, je t’épouserai !
Dernièrement, je me suis donc rendu, comme l’indique si bien mon titre, en Alsace pour le mariage de mon meilleur ami. Comme j’ai de la chance, j’étais même témoin !
Je suis arrivé sur Strasbourg le mardi en début d’après-midi. Dès mon arrivée, les festivités commençaient… courses pour les jours à venir et nettoyage d’un sous-sol pour accueillir plusieurs invités. Qui a dit que je débarquais en touriste ?
Le lendemain, une grosse journée nous attendait avec au programme Europa-Park (parc d’attractions situé en Allemagne) et enterrement de vie de garçon.
Commençons donc par une petite photo de l’entrée du parc en question :
Si vous cliquez sur l’image, vous aurez accès à l’ensemble de mes photos du parc.
On commençait doucement avec le “Matterhorn-Blitz” suisse, une attraction un peu courte. Derrière, alors qu’on a déjà distribué des pistolets à eau, on choisissait une attraction qui mouille, le “Poseidon” grec. Grâce à une âme fortement attentionnée, j’en sortirai littéralement trempé jusqu’aux os. On filait ensuite en Russie pour s’essayer à “Euro-Mir”, une attraction un peu longue à partir avec une montée interminable où l’on tourne en rond mais qui offre un final fort sympathique. Nous continuions ensuite notre petit tour d’Europe avec le Portugal. Cette fois-ci point d’attractions mais pour certains c’était l’occasion de profiter des retombées aquatiques de la “douche atlantica”. On se dirigeait enfin vers une attraction à sensation forte, le “blue fire megacoaster” islandais. C’est dans cette attraction que je découvrais un concept tout à fait original, on avait le choix entre 2 files : la file du premier rang et la file pour les rangs suivants. Autre concept intéressant, il y avait possibilité de laisser ses affaires (sac et co) dans un grand box qui se fermait ensuite le temps de l’attraction et se rouvrait à notre sortie. Devant les sensations extrêmes qui nous attendaient avec grand looping et vrilles à répétition, certains avaient préféré aller se poser dans un café avoisinant. L’attraction finie nous nous posions quelques minutes avec les récalcitrants. On entamait ensuite une petite ballade avant de se décider à faire l’attraction autrichienne “Les rapides du Tyrol”. Pas franchement emballé par celle-ci, j’en profitais pour quitter mes compagnons pour faire le tour du parc et multiplier les clichés. Lorsque je les rejoignais à la sortie de leur attraction, de nouveaux les avis divergés. Je choisissais le camps des téméraires et prenais la direction de l’attraction ultime le “silver star”. Celle-ci bien savourée, il était malheureusement déjà l’heure d’y aller afin de récupérer les derniers invités à la gare de Strasbourg…
Le soir donc, changement de décors radical. Nous attaquions tout d’abord la soirée avec un restaurant spécialisé dans les flammeküches, le Flam’s. Au menu, des flammes bien évidemment mais à volonté : la traditionnelle, la gratinée, la tartiflette, la forestière, la barcelonaise et la munster. Pour bien diriger tout ça rien de mieux que 2 girafes de bière et de picon. En dessert, par gourmandise, on se laissera tenter par une glace Iceberg. Derrière, le programme prévoyait un bar karaoké mais nous étions semble-t-il trop nombreux… Par dépit (et par fatigue aussi un peu à cause des fortes chaleurs de la journée), nous atterrissions finalement dans un bar à chicha. Après avoir tiré quelques lattes et but mon thé samouraï (on se refait pas), nous rentrions en taxi pour nous coucher.
Jeudi, on se réveillait pépère vers 10h du matin. Direction la maison de la grand-mère de la mariée pour un petit brunch entre fêtards des soirées d’enterrement. L’ambiance y était bonne enfant, on faisait tranquillement connaissance avec les demoiselles amies de la mariée. L’après-midi deux programmes totalement opposés nous attendaient. Pour les filles, les thermes Caracalla en Allemagne. Pour les garçons, paintball dans la banlieue strasbourgeoise. J’en sortirai plein de peintures un peu partout. Chacun rentrait ensuite de son côté. Pour ma part, je suivais avec un petit entrain l’autre témoin (un ami de lycée) et notre hôte, barman, dans une petite tournée des bars de Strasbourg. Nous n’en ferons que deux au final mais l’aventure se terminera tout de même à 4h du matin.
Vendredi, réveil difficile vers 11h. Au programme de la journée, mise en place de la salle de réception pour l’après mariage. Rien de bien transcendant quoi. Le soir fous que nous sommes nous remettions une nouvelle fois la tournée des bars à l’affiche, uniquement dans le bar de notre hôte cette fois-ci et avec une rentrée à une heure moins tardive vers 2h.
Samedi, c’était le grand jour. On se réveillait encore difficilement vers 6h du matin. Direction l’appartement du futur marié avec au programme coiffeur et habillage. Arrive enfin le moment fatidique avec le mariage à la mairie. Celui-ci fait, nous prenions la direction de la chapelle prévue pour le mariage. Arrivée sur place, je suis chargée de l’organisation pendant que les mariés se font photographier. En préparant la cérémonie, on se rend vite compte qu’il manque quelque chose. Le lecteur CD et le CD des morceaux prévus plus la prière universelle (que je devais lire) avait été oubliés par la famille du marié. 30 minutes de retard donc. La cérémonie se déroulait ensuite dans la plus pure tradition et se concluait avec un petit pot dans une salle avoisinante. Ensuite, pour la famille proche c’était directement la salle des fêtes. La soirée était particulièrement réussie. S’enchaînaient avec brio jeux, chansons/danses et repas par étape. On finissait même par un ovni, la chanson d’Albert l’alsacien. Jugez plutôt :
Le lendemain, après une nouvelle nuit trop courte, on se retrouvait vers 14h pour fêter l’anniversaire de la grand-mère de la mariée et ranger/nettoyer la salle.
Lundi, j’étais l’un des rares à ne pas être parti. J’en profitais donc pour faire la visite de la ville d’Obernai avec la famille du marié avec à la fin un petit détour par la boutique fabrique de pain d’épice Fortwenger de Gertwiller. Ci-dessous vous pouvez voir l’ensemble de mes photos de cette journée en cliquant sur l’image :
Et ce fut donc le lendemain, le mardi, que je rentrai enfin sur Paris. Une bien belle semaine mais épuisante.
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