Archives juillet 2013

[Japon 2013] J.11 Kyōto, ça Perfume grave !

Comme la veille, j’ai décidé de me pauser un peu. En effet, à l’image de mon après-midi passé à rattraper mon blog, ce matin, je fais mes comptes.

Ce n’est qu’en début d’après-midi que je me décide à partir direction le marché Nishiki ou « Nishiki Ichiba » en japonais. Mon objectif est de flâner à droite à gauche en chemin et d’aller ensuite faire un tour au musée du manga de Kyōto.

Mon premier arrêt photos sera pour le temple Higashi-Honganji (東本願寺), que j’avais déjà visité trois ans auparavant mais dont je n’étais pas forcément entièrement satisfait des photos.

Un peu plus loin, en traînant un peu je suis tombé par hasard sur le temple Bukkō-ji (佛光寺). Aussi connu comme le « temple de la Lumière du Bouddha » – et d’abord appelé Kosho-ji – c’est un temple Jōdo Shinshū situé dans l’arrondissement Yamashina-ku, plus tard déplacé au cœur de Kyōto. Le temple est fondé et officiellement inauguré par Ryōgen en 1324. Le nom « Kosho-ji » est donné à Ryōgen pour le temple par Kakunyo, premier prêtre en chef du Honganji. Alors que le Bukkō-ji est techniquement une branche Jōdo Shinshū indépendante, il a des liens étroits avec la lignée Honganji depuis l’époque de Rennyo.

Je suis ensuite arrivé à mon premier objectif de la journée le Nishiki Ichiba (錦市場) ou marché de Nishiki. Il s’agit en fait de 5 rues couvertes remplies de restaurants ou commerces. Il est situé entre les rues Shijō et Teramachi qui valent également le coup d’œil. Si vous avez le goût de l’aventure, c’est là que vous trouverez nombre des spécialités culinaires de la ville. Vous y trouverez également de nombreux souvenirs à ramener à votre famille ou vos amis.

En me laissant un peu porté par le vent, je fais le tour des différentes rues adjacentes et finis par arriver sur les bords de la rivière Takase (高瀬川) qui à mon avis doit vraiment valoir le détour durant le printemps avec les arbres en fleur.

Je finis enfin mon périple de la journée par le musée du manga (京都国際マンガミュージアム) et je suis quelque peu déçu car le prix d’entrée est de 800 yens, ce qui à mes yeux, est bien trop cher pour ce que c’est. Je me contente donc d’un petit tour dans la boutique de souvenirs et prends quelques photos de l’extérieur.

Je suis ensuite rentré à l’hôtel pour me doucher et me changer en vitesse car, comme j’ai oublié de vous le dire la veille, j’ai rendez-vous avec des fans de Perfume. En fait, au départ, je pensais être avec un seul fan, un fan que j’avais rencontré lors du concert de Perfume à Paris, mais celui-ci avait décidé de m’organiser un vrai meeting avec des fans locaux. J’ai donc rejoint mes amis d’un soir à la gare de Kyōto.

Nous nous sommes ensuite rendus dans un restaurant style izakaya en fait assez près de mon hôtel mais ça je n’en avais aucune idée car on a utilisé des passages souterrains pour s’y rendre. Nous serons au final 5 garçons et 1 fille, en fait la seule en provenance d’Ōsaka.

Voici quelques clichés de notre repas qui s’est un peu éternisé et où la bière a coulé à flot :

A la fin, un peu comme souvent avec les japonais en fait, je suis reparti avec un cadeau : un vieux magazine avec une très longue interview du groupe apparemment assez rare. Pour la photo du dit magazine, il faudra cependant prendre votre mal en patience car à l’heure où j’écris ces lignes il est à Tōkyō et moi à Ōsaka.

Demain, je quitte Kyōto et je prends la direction de Nara o/

[Japon 2013] J.10 Première journée tranquille à Kyōto

N’ayant pas cette année de JR Pass, je n’ai pas pris le shinkansen pour me rendre à Kyōto mais les lignes locales. Il m’a donc fallu un peu plus de 2 heures pour m’y rendre depuis la gare de Nagoya. Je suis donc arrivé à mon hôtel aux environs de midi.

J’ai posé mes affaires dans la pièce prévue à cet effet à mon hôtel, le J-Hoppers de Kyōto, puis je suis allé m’acheter de quoi manger au conbini du coin. Comme je devais attendre 15h avant de prendre possession de ma chambre, je me suis ensuite rendue dans un lieu qui m’a toujours intrigué sans jamais prendre le temps de vraiment le visiter, la gare de Kyōto. Cette gare est tout simplement magnifique dans sa conception et vous en mettra sûrement plein les yeux la première fois que vous la verrez.

 

De retour à l’hôtel, je suis allé me doucher, me changer et surtout me poser dans ma chambre. Bien que j’avais du temps encore devant moi pour aller visiter quelques lieux en ville, j’ai préféré remettre ça au lendemain et m’atteler à la mise en ligne des nombreux billets en retard sur mon blog qui s’accumulent depuis mon arrivée au Japon.

Voilà donc le résumé, comme dit dans le titre de ce billet, d’une première journée tranquille à Kyōto.

[Japon 2013] J.9 Nagoya / Arimatsu

Ce matin, je dois quitter mon hôtel assez tôt car la limite est fixée à 9h30. Je prépare donc rapidement mes bagages et mon nécessaire pour la journée.

Je laisse une nouvelle fois ma valise et mes objets de valeur dans le coin locker de l’hôtel et m’en vais vers un lieu recommandé par l’hôtel tout proche : Endō-ji. Cette fois, pas de mauvaises surprises, j’ai bien rechargé tout mon matériel la veille. Endō-ji est certes le nom d’un petit temple mais il s’agit aussi du nom donné à la galerie marchande (shōtengai) dans laquelle se trouve le dit temple.

Voici donc pour commencer une photo de l’intérieur de la cour du temple Endō-ji :

Je découvre ensuite qu’il y a un festival en préparation mais auquel je ne pourrais assister car il aura lieu du 31 juillet au 4 août : le 58ème Endō-ji Tanabata Matsuri. Visiblement, celui-ci devrait être l’occasion de voir un grand nombre de personnage en paille/carton comme l’atteste les photos ci-dessous. Je croise même des personnes en train de confectionner des personnages supplémentaires.

 

Tout près de là, j’arpente les rues d’un très vieux quartier qui a été conservé au maximum depuis 1986 et qui date de 1740 : Shikemichi. Le quartier de Shikemichi fut un quartier de commerçants construit à l’époque où fut construit le château de Nagoya. Les commerçants utilisaient alors la rivière Horikawa qui traverse le quartier pour transporter leurs marchandises.

Je retourne ensuite du côté du musée des sciences de Nagoya pour reprendre grosso modo les mêmes photos que la veille mais cette fois-ci avec mon appareil photo et non un pauvre téléphone portable.

Je tente ensuite un nouveau passage par le Sunshine Sakae mais toujours rien de bien intéressant. Un groupe quelconque constitué de jeunes hommes semble participer à une émission télé dans la petite cours devant un parterre de jeunes filles en furie. Je poursuis donc mon chemin et atterri à dans un grand centre commercial de Sakaemachi où se produit un groupe d’idols locales : dela.

dela est un groupe d’idols originaire de Nagoya créé en mars 2012 et constitué de dix membres. dela (デラ) est la contraction de « Delightful Enchanting Lovely Angels ». A ce jour, assez peu d’informations sont disponibles sur le groupe cependant.

Bref, après les avoir vues chanter deux chansons, ce fut déjà la fin de l’event mais je les revis quelques minutes plus tard sur un stand où un jeu à base de pistolet à eau était proposé. Sûrement une façon originale trouvée par le staff pour les rafraîchir par cette chaleur torride.

Ce fut ensuite pour moi le moment de retourner chercher mes affaires à l’hôtel afin de rejoindre un ami japonais habitant tout près de Nagoya à la gare de Kanayama. Celui-ci m’a ensuite fait déposer mes affaires chez lui et nous sommes ensuite partis à la découverte d’un petit village situé dans les environs : Arimatsu (有松).

Arimatsu est un vieux village qui date de l’époque Edo (1603-1867) situé au sud-est de Nagoya. Il est notamment connu (des japonais) pour sa tradition du shibori. Le shibori est une technique japonaise de teinture à réserve par ligature sur tissu. Elle est aussi connue sous les termes de tie and dye, de chiné à la branche ou de renoué. Elle est notamment utilisée pour mettre en valeur kimono, yukata, petit tissu, vêtement…

Exemple de shibori

Exemple de shibori

Cette technique étant toujours utilisée aujourd’hui, il reste un certain nombre de commerçants et d’usines de confection. On peut ainsi découvrir cette technique à travers les différents produits exposés dans les commerces du quartier mais aussi visiter un musée qui présente cette technique. Dans ce musée et dans certaines usines, vous pourrez même assister à des séances de confection de shibori monnayant une certaine somme bien entendu. Mon ami et moi ne souhaitant pas payer, nous n’avons donc rien vu.

Je me suis rendu dans ce village avec la voiture de mon ami mais vous pourrez si vous le souhaitez vous y rendre en train. Il vous suffira de prendre la ligne de train Meitetsu Honsen Line à la gare de Nagoya et de descendre tout simplement à la gare d’Arimatsu. Soyez cependant avertis que le contraste entre le vieux village et la ville nouvelle à côté est quelque peu perturbant mais le lieu regorge de petits temples intéressants et surtout dépourvus de foule de touristes.

Le soir, nous sommes allés à un petit restaurant tout près de chez lui pour manger un petit menu traditionnel : gyozas, rāmen et bière o/

On a ensuite passé la soirée à discuter devant les résultats des élections politiques qui avaient eu lieu le jour même. C’est d’ailleurs à cause de cela que mon ami ne m’a rejoint qu’en début d’après-midi, il devait aller voter le matin.

Demain matin, je prends le train direction l’une de mes villes préférées pour son côté traditionnel, Kyōto.

[Japon 2013] J.8 Nagoya, la cité de l’ennui…

C’est vers 7h du matin environ que j’arrive devant la gare de Nagoya. A cette heure-là, encore peu de choses sont ouvertes, je prends donc la direction de mon hôtel que je vous recommande vivement si vous avez l’occasion de venir à Nagoya. J’ai eu la chance d’y aller une fois déjà l’an dernier et l’accueil tout comme l’ambiance ryokan y est formidable. De plus, les prix sont très bons marchés, ce qui vous permets donc de vous essayer le style ryokan pour un coût faible.

L’hôtel, c’est le Kyoya Ryokan. Vous avez la possibilité de dormir soit dans des chambres dortoirs soit dans des chambres privées mais toujours dans le style traditionnel c’est à dire avec des futons et non des lits. Vous pourrez également profiter du cadre magnifique offert par le jardin traditionnel pour vous prendre en photo et vous relaxer dans le bain public d’eau chaude (ofuro) ouvert 24h/24h. Les prix sont à partir de 3.000 yens la nuit.

Lorsque j’arrive à l’hôtel, il n’est pas encore 8h du matin mais l’accueil est déjà ouvert. On m’invite à laisser mes bagages dans un coin locker à 100 yens la journée et à revenir vers 16h30 pour le check-in. Je prends le nécessaire pour la journée et file direction le quartier de Sakae.

Tout d’abord, je fais un petit détour par le musée des sciences de Nagoya.

 

N’ayant pas forcément prévu de le visiter vraiment, je suis définitivement refroidi par la queue immense qui s’organise à ses pieds un samedi matin plus d’une heure avant son ouverture ! Le Japon quoi…

Du coup, je me rabats sur les choses accessibles à côté, de vieux trains :

 

Je prends ensuite véritablement la direction de Sakae et, en chemin, je tombe sur une Oktoberfest O_o Mais ouais normal, on fête ça même en été bien sûr ! Et le plus surprenant, c’est que des amis présents au Japon en avril/mai m’avaient déjà dit en avoir vu plein à cette période… Au Japon, on ne fait décidément rien comme ailleurs.

 

J’arrive enfin à destination du Sunshine Sakae, antre des SKE48, où on ne peut malheureusement pas encore entré car il est trop tôt… C’est vraiment nul Nagoya !

 

Bon, comme il faut tuer du temps, je me dirige vers les boutiques du secteur pour faire quelques petites emplettes. Au final, je repartirai avec 7 mangas (Shingeki no kyojin, Hokuto no Ken, Fairy Tail, Bastard!!, AKB49), 1 jeu PSP (One Piece Romance Dawn) et 1 jeu PS3 (One Piece Kaizoku Musō).

 

Je vais tout de suite après faire mon tour au Sunshine Sakae mais je suis déçu, je ne trouve que quelques wotas qui s’échangent des photos… Nagoya, c’est…

Etant encore loin des 16h, je m’en vais ensuite dans un grand centre commercial près de la gare centrale. Là, je finis par acheter un nouveau petit sac de transport, l’actuel ayant des coutures à refaire, ainsi qu’une gourde isotherme, bien pratique quand on voit les températures affichées au dehors.

Juste avant de m’en retourner à l’hôtel, je me délecte du spectacle ridicule offert par les différents candidats à l’élection en cours qui s’affrontent à coup de porte-voix à travers la rue. Je rigole un peu moins quand je tombe sur le discours des nationalistes qui se donnent en spectacle avec un discours très musclé, très virulent sous les hourras d’un groupe de personnes O_o

Il est bientôt 16h lorsque je rejoins mon hôtel. Bien que je suis en avance, le responsable accepte que je fasse mon check-in. Je m’installe ainsi rapidement dans ma chambre avant d’aller profiter en toute quiétude du ofuro pour moi seul 😀

 

Derrière, je m’occupe un peu de mon blog et de mon planning des jours à venir. Je galère pour trouver un proxy français non anonyme gratuit, ceci afin de pouvoir profiter de mes différents abonnements payants (sic) à des offres de simulcasts ou streamings légaux. Je finis par y arriver mais le débit étant tellement merdique pour le streaming que je finis par acheter les épisodes de Shingeki no kyojin sur Wakanim… Je visionne ensuite l’épisode 14 et finis par me coucher.

[Japon 2013] J.7 Panda Panda

Après une soirée presque magique la veille, le retour à la réalité fait mal. Je dois me lever tôt pour quitter mon hôtel entre 9h et 10h. Et je dois bien penser à prendre le nécessaire de voyage pour ma petite valise et mettre tout le reste dans la grande valise que je dois laisser chez mon ami français vu quelques jours avant.

Un tout petit peu avant 10h, j’ai déjà tout préparé et j’ai validé mon départ de l’hôtel. Je laisse simplement pour la journée ma petite valise de voyage histoire de ne pas me charger inutilement durant la journée. Je pars donc avec ma grande valise direction chez mon ami où m’attend sa femme, lui travaillant ce jour-là.

Arrivé sur place, j’engage un peu la conversation. J’explique par exemple ce que je compte faire dans la journée, à savoir visiter le zoo d’Ueno notamment. La femme de mon ami propose alors de m’accompagner. Bien entendu, comme on dit chez nous, plus on est de fous plus on rit, j’accepte avec plaisir. Cela me donnera aussi l’occasion de pratiquer mon japonais un tout petit peu.

Avant d’entamer la visite, on va se poser après de longues hésitations dans un restaurant spécialiste du kare (curry). Je tente alors un « hamburger kare ».

 

 

Nous nous rendons ensuite au Zoo et, à partir de là, ça devient un peu galère. En effet, il se trouve que comme un con j’ai oublié d’éteindre mon appareil photo la veille durant ma session kappaesque et résultat, je n’ai plus de batterie… Je me résous alors à utiliser mon tout nouveau caméscope comme appareil photo mais ça n’est pas la même chose. En plus, manque de bol pour vous, je n’ai pas pris, pour mon voyage, le câble de connexion pour le PC de la caméra, vous devrez donc attendre mon retour sur Tôkyô le 27 juillet pour découvrir les photos.

Je peux quand même dire que je suis content d’avoir enfin vu un panda en vrai ! C’était également la première fois que je voyais un ours polaire et sûrement aussi quelques espèces d’oiseaux. Par contre, je suis un poil déçu car je n’ai pas vu le gorille ni les animaux « classiques » de la jungle genre girafe, rhinocéros, zèbre… Je note toutefois que nombre d’espaces d’accueil sont à mon sens assez petits, ce qui n’est pas forcément top pour les animaux en question.

Ensuite, comme on avait encore du temps, j’ai voulu aller faire un tour au Yodobashi du coin pour repérer quel trépied pourrait me convenir. J’ai trouvé je pense chaussure à mon pied avec le « Sherpa 345 ». Reste maintenant à chercher via kakaku où il sera vendu le moins cher. Juste après, on a regardé un peu les chaussures (en solde) pour madame.

Le début de soirée approchant, on a contacté mon ami pour savoir s’il voulait nous rejoindre sur Asakusa puisque je devais aller chercher ma valise laissé à l’hôtel. Juste le temps de récupérer ma valise et nous voilà tous trois réunis. Comme mon ami n’avait pas arrêté de m’en parler comme spécialité d’Asakusa, on cherche un restaurant qui propose du manjayaki, soit un genre d’okonomiyaki. L’endroit où on finira ne restera pas dans les annales mais on s’est au moins amusés à cuisiner nous-mêmes les plats sur la plaque chauffante mise à disposition.

 

On a enfin terminé la soirée dans un Mister Donut où on a pu goûter au tout nouveau Donut Calpis :O Ce n’est cependant pas extraordinaire malheureusement.

Derrière, on s’est quitté et je me suis rendu seul à proximité de la gare centrale de Tôkyô où est prévu mon départ en car pour Nagoya. Une fois sur place, je me place dans la file d’attente avec les gens. De là, je vois deux demoiselles appeler les gens à se présenter pour valider leur réservation. Celle en face de moi ne parlant que des bus à destination du Tohoku, je ne m’y intéresse pas. L’autre elle enregistre les gens pour Osaka ou Kyôto mais pas Nagoya. Au bout d’un certain temps, je constate que la femme en face de moi fait en réalité aussi l’enregistrement pour Nagoya mais au départ elle ne le disait pas. J’ai fini par le comprendre en le voyant écrit en kanji sur son écriteau.

Finalement, à 23h20, je suis installé dans mon siège à destination de Nagoya. La nuit s’annonce mouvementée o/

 

Si le voyage en car en intéresse certains, voici de quoi vous renseigner. J’ai pris la compagnie Willer Travel qui présente l’avantage de permettre les réservations depuis l’étranger mais aussi de proposer des passes 3 ou 5 jours valables durant un mois l’été (deux mois le reste de l’année). Avec le bus, vous payerez encore moins cher qu’avec un JR Pass pour vos déplacements à travers le Japon et en plus vous économiserez des nuits d’hôtel puisque vous les passerez dans le car ! Attention toutefois, les passes n’ouvrent pas le droit à l’ensemble des bus. Regardez donc bien avant si les bus que vous désirez sont prenables avec le passe avant de l’acheter.

[Japon 2013] J.6 Idol café puissance 2 !

Cela devient une habitude, je passe ma matinée à mettre à jour mon blog et à préparer ma journée.

J’ai décidé de retourner du côté de la rue Kappabashi et j’ai bien l’intention de trouver enfin ce maudis Kappa doré !

A mon grand étonnement, je découvre encore plein de petits kappas qui m’avaient échappé précédemment. Et vous vous en doutez, je finis enfin par tomber sur le but de la quête :

Le Kappa doré se trouve là devant moi et je ne peux m’empêcher de penser que je suis passé juste à côté sans le voir sur le chemin du retour en vitesse lors de ma précédente « chasse »… Ensuite, je passe devant les échoppes que je n’avais pas vu la première fois en raison du manque de temps, celles qui proposent des faux plats comme ceux que l’on retrouve dans les devantures des restaurants partout au Japon. Et quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur des imitations de bière O_o

 

Je finis ensuite par rentrer à l’hôtel pour me préparer à vivre une soirée sous le signe des idols à Akihabara avec un japonais ami d’un ami (comment ça c’est compliqué ?). Bref, nous avons rendez-vous devant l’ascenseur du rez-de-chaussée de l’immeuble où se trouve le café « Backstage pass » à 19h.

Mon nouvel ami japonais me trouve facilement et nous montons tout de suite au 6ème étage car le prochain show est prévu à 19h30. En haut, une petite queue s’est formée mais nous n’attendrons finalement pas longtemps. En effet, la plupart attendent car ils veulent absolument une place devant la scène ! D’ailleurs dans ce petit groupe de gens, je reconnais un ex-fan d’Usagino namihey, également fan des Berryz, avec qui j’avais un peu sympathisé trois ans auparavant mais celui-ci ne semble pas se rappeler de moi. Pas grave, je me contente du sourire divin de ma Mai-chan adorée qui est venue nous chercher pour nous placer. Le simple fait que je connaisse le nom de Mai fait d’ailleurs halluciné mon nouvel ami 😀

Je précise quand même que juste avant de rentrer, un fan nous a donné à chacun un petit bracelet pour fêter l’anniversaire de l’une des membres qui vient de la planète Saturne (土星-dosei-, non non ça ne s’invente pas), Hato Rio (鳴尾りお).

Une fois attablé, mon camarade annonce à la serveuse (dont j’ai oublié le nom…) que je souhaite devenir producteur. Elle m’explique ainsi toutes les règles du truc. A la fin, mon comparse me demande en anglais si j’ai bien tout compris et là c’est le drame. La demoiselle me dit « Ah, mais je pensais que vous étiez japonais ! ». Ce à quoi je lui réponds très tranquillement que « Non, je suis français mais j’ai bien tout compris ». Tout le monde rigole et on passe ensuite aux commandes.

En attendant le live, on s’échange quelques petits cadeaux. Je lui offre le t-shirt et le CD du concert parisien des °C-ute, en fait payés par notre ami en commun. Et lui m’offre en retour 5 CDs O_o On ne peut décidément pas lutter avec la gentillesse des japonais -_-

 

Vous remarquerez (ou pas) le CD totalement inconnu en bas à droite. Il m’explique que c’est le premier d’un nouveau groupe sorti hier. Et, moment WTF, la table d’à côté, on retrouve l’un des producteurs du groupe qui voyant le truc se tourne vers moi et me dit « best group of Japan » O_o Ah mais ouais normal, le producteur est juste à côté, tout va bien quoi. Pour les gens intéressés, le groupe c’est « 2& » (prononcé « daburu ando » ou « double and » en anglais), voici leur site officiel : http://dm-produce.com/artist/2and.html.

Le live finit par arriver et sans grande surprise, le sujet de discussion tourne beaucoup autour de la demoiselle de l’espace. Je retiendrais notamment de ce live la prestation hallucinante de Nagisa qui nous a fait une démo de danse très énergique. Derrière, on rigole un peu encore car les bougies du gâteau porté sur scène s’éteignent par deux fois et on demande donc à Rio-chan d’arrêter d’user des pouvoirs de sa planète natale :normal:

Ma carte de membre finit par arriver et là nouveau drame. Alors qu’une demoiselle inconnue était venue me confirmer l’écriture (en katakana) de mon pseudonyme de producteur, une erreur d’écriture a été commise sur ma carte. Je ne m’appelle donc plus Giyo~mu mais Gyo~mu :/

Juste après, c’est Nagisa qui vient nous parler. Mon ami lui demande si elle se rappelle de moi car je lui avais raconté qu’un de mes amis lui avait retrouvé ses lunettes lors d’un concert des °C-ute l’an dernier et que du coup on avait eu un peu l’occasion de discuter avec elle. Sauf qu’il avait pas retenu que je n’étais pas présent au moment de la dite discussion, seuls des amis y étaient. Je répare très vite sa petite erreur et lui demande plutôt si elle se rappelle de mon ami, ce à quoi elle me répond par l’affirmative. Je lui apprends donc avec malice que celui-ci est au Japon et qu’il viendra la voir. Elle l’attend maintenant !

On se dirige ensuite à la caisse où on retrouve justement la demoiselle qui demandait confirmation pour mon nom. On lui présente le problème et elle corrige illico la carte 😀

Comme il est encore tôt, mon ami propose de m’amener à un nouveau Idol café qui a ouvert seulement depuis 4 mois, Idol Farm (Site officiel, page Facebook).

 

Que je vous explique un peu le concept car c’est très différent du Backstage pass. Tout d’abord, ici on est pas producteur mais sponsor (The méga différence oui) ! Ensuite, ici point de carte si ce n’est une simple carte de fidélité mais de l’argent spécifique. Hein ? Quoi ? Je m’explique. En fait, on achète des faux billets genre comme ceux du monopoly et on paye à l’intérieur du café avec. Il existe deux types de monnaie. Les billets blancs sont pour la consommation dans la café, les billets verts sont destinés à sponsoriser les filles. Par exemple, on achète 10 billets blancs + 1 billet vert pour 1.000 yens. Attention toutefois. Si vous ne comptez (ou pouvez) venir qu’une seule fois, il vaut mieux choisir une formule simple comme je l’ai fait où tout est compris et payable avec de vrais yens. Pour 1.500 yens, j’ai eu droit à 1h30 de présence dans le café, une boisson, un plat à base de pâtes et une photo cheki avec le membre de mon choix. A vérifier toutefois que la photo cheki et le plat ne sont pas en supplément car mon ami m’ayant invité au final je n’en ai aucune certitude. Au pire, ça vous coûtera un peu moins du double il me semble.

Durant la soirée, j’ai pu voir des choses amusantes. En fait, avec l’argent, vous pouvez demander à une fille de chanter la chanson de votre choix. Vous serez alors invité à vous asseoir sur un siège directement sur la scène pendant que votre idol chantera devant vous ! (Ne vous inquiétez pas pour les chansons, elles utilisent un karaoké pour s’aider). Ensuite, on a eu droit à un BINGO, oui vous avez bien lu, avec à la clé une grosse poignet de billets verts. Les heureux gagnants (il faut valider deux grilles) ont pu derrière donner leur gain à la fille de leur choix mais à une condition, ils devaient crier à plus de 90dB face à elle sur la scène afin de valider la transaction ! On terminera en concluant qu’elles sont tout simplement beaucoup plus accessibles qu’au Backstage pass, le lieu étant assez petit. Et si vous voyez un de leurs lives, vous aurez droit à un petit high five en bonus à la fin !

Vous l’avez compris, j’ai vécu une pure soirée et je compte bien remettre ça avec mon nouvel ami le mois prochain durant mes trois semaines de présence à Tôkyô.

 

Voilà mon joli bilan de la journée. Les plus observateurs auront remarqué que la demoiselle, Rie (encore ouais Impou j’assume), porte mon chapeau sur la photo O_o

[Japon 2013] J.5 Je chante sous la pluie

Encore une fois, je profite de la matinée pour mettre à jour mon blog et préparer le reste de ma journée.

N’ayant pas réussi à acheter ma caméra, quelques jours auparavant, je suis bien décidé à retenter ma chance. Grâce au site internet http://kakaku.com/ (un comparateur de prix japonais), je repère un magasin tout proche du côté d’Asakusabashi. Ni une ni deux, je file sur place. Arrivé sur les lieux, j’ai la désagréable surprise de découvrir que le magasin n’existe plus… En gros, ce n’est plus qu’une adresse de bureau et non un magasin. De plus, comble de la loose, je me rends compte que j’ai également oublié mon pocket wifi à l’hôtel en train de recharger…

Je retourne donc à l’hôtel. Via internet toujours, je trouve un autre magasin situé à Akihabara. Je récupère mon pocket wifi et je file direction Akiba. Arrivé sur place, c’est le bonheur. Le magasin existe et le caméscope est bien disponible \o/

Voici donc le précieux :

A peine rentré à l’hôtel, je n’ai même pas le temps de tester mon caméscope qu’il faut déjà me préparer à repartir. Je dois me rentre en effet du côté de Saitama pour voir un match de football, ou de soccer comme ils disent au Japon. C’est un match qui compte pour le championnat du Japon et qui oppose l’équipe locale des Urawa Red Diamonds aux Yokohama F.Marinos, soit un match de haut de tableau qui promet.

Juste au moment de partir, le ciel ne m’inspire pas trop donc je prends le nécessaire au cas où et file acheter un parapluie au conbini du coin. Bien m’en a pris, car dès la sortie du conbini et jusqu’au stade, je serai sous une pluie battante.

Une fois dans la tribune, celle des ultras, impossible de garder le parapluie, il faut endurer la pluie sans broncher. Que cela ne tienne, je me trouve un coin bien dégagé dans une allée et m’installe. Le match devant commencer sous peu, on entonne déjà les chants de supporter pour réchauffer un peu l’atmosphère. Ça ne protège pas de la pluie mais cela rend la chose plus supportable.

Le match commence plutôt mal cependant pour l’équipe locale qui finit par concéder assez logiquement un but. Derrière, Urawa se reprend et ne tarde pas à égaliser. Ensuite, les débats s’équilibrent un peu mais c’est bien Urawa qui finit par doubler la mise. A la mi-temps, l’équipe locale est donc en tête et moi j’ai eu la chance de fêter les deux buts en chantant et en tapant les mains de supporters proches de moi.

Je profite d’ailleurs de la mi-temps pour me sécher un peu et pour acheter une écharpe à l’effigie du club, histoire de faire encore un peu plus couleur locale !

 

En deuxième mi-temps, les choses repartent comme en première période. Résultat, Yokohama finit par égaliser. Sur la fin du monde, alors que ça sent le chaos des deux côtés, c’est finalement Yokohama qui double la mise et s’impose ainsi 3 buts à 2. C’est la troisième fois que je viens voir jouer Urawa ici et c’est la troisième fois que l’équipe ne gagne pas. Je vais finir par croire que je suis leur chat noir… On confirmera ça (ou pas) le mois prochain puisque j’y retourne avec un ami.

De retour à l’hôtel, je fais un petit détour par la case Bar mais cette fois-ci point de japonais pour discuter -_- Sur ce constat amère, je m’en vais me coucher.

[Japon 2013] J.4 La chasse aux Kappa !

Ce matin, pour la première fois, je me suis offert une petite grasse matinée. J’ai du me réveiller vers 9h30-10h. Ayant enfin un peu de temps, j’en profite pour poster mon premier message sur le blog depuis le Japon et je prépare les suivants en triant les photos et mes souvenirs.

Derrière, après avoir mangé, je me décide à faire un tour des coins d’Asakusa que je n’avais jamais visité en espérant tombé sur le fameux Kappa doré dont j’ai entendu parler.

D’après les quelques renseignements que j’ai pris, celui-ci devrait se trouver dans une rue marchante appelée « Kappabashi ». La chasse est ouverte o/

Bien que mon objectif principal soit le Kappa doré, je ne me précipite pas non plus vers la Kappabashi. J’en profite un peu pour flâner dans les rues autour du temple. Pour beaucoup de touristes certainement, le temple est la seule chose à voir du quartier et ils ont tord !

Au bout d’un moment, je finis par tomber sur la fameuse rue recherchée et je m’engage alors dans une séance de matraquage photographique. Tout ce qui ressemble à un Kappa se retrouve immortalisé par mon appareil photo numérique.

Au bout d’un moment, et alors que je n’ai toujours pas aperçu le moindre Kappa doré, je me résous à retourner à mon hôtel car j’ai rendez-vous avec un ami français vivant au Japon dans le quartier de Meguro peu de temps après.

Voici pour résumer l’accès de mes photos du quartier (Attention, certaines photos datent d’il y a 3 ans) :

image à insérer. à venir.

L’ami français que je rejoins donc ensuite est installé depuis 1 an tout juste au Japon et est marié à une japonaise que j’avais également rencontré à Paris avant leur migration pour le Japon. C’est celui-ci notamment qui m’avait aidé à trouver une famille d’accueil pour mon séjour mais, comme vous le savez, celle-ci m’a fait faux bond. Bref, on va passer la soirée à discuter de choses et d’autres et des possibilités qui s’offrent à moi pour le mois d’août. Il me reste peut-être une infime chance de trouver une famille d’ici là.

En rentrant à mon hôtel, c’est un peu la douche froide car j’apprends qu’une des solutions de secours, un logement en guesthouse avec deux autres français, requiert une réponse définitive de ma part d’ici deux jours… Bref, ça risque d’être ultra short -_-