Festival Kinotayo (3)
めがね megane
Synopsis : Par une belle journée de printemps, une jeune femme (Taeko) descend d’un petit avion. Quand elle arrive dans un endroit retiré (Hamada) plein de nostalgie, des vacances inoubliables débutent sur cette petite île du sud du Japon… La beauté des paysages, la sérénité des lieux, la paisible étrangeté de l’atmosphère plongent le spectateur dans une agréable sensation de repos de l’âme.
A propos du réalisatrice : Ogigami Naoko est née en 1972 à Chiba. Diplômée de l’université de Chiba, elle part pour les Etats-Unis en 1994 pour étudier le cinéma à l’Université de Californie du sud. Elle a travaillé à cette période comme assistante dans des publicités et des films. Elle est retournée au Japon en janvier 2000 et a réalisé son premier long-métrage Yoshino’s Barber Shop en 2004.
Mon avis : à venir.
風の外側 Kaze no Sotogawa
Synopsis : Iwata Mariko (Ando Sakura), lycéenne d’origine aisée, rêve de devenir une chanteuse d’opéra. Un jour un homme la drague sur le ferry qui l’amène au lycée et fait tomber ses affaires dans l’eau. Son-mun Cho (Sasaki Takao), un zainichi (résident coréen au Japon), se jette à l’eau pour les lui récupérer. Pour le remercier, elle lui demande de devenir son garde du corps sur le chemin de l’école. Une relation particulière se créée entre eux, non sans difficultés et déceptions…
A propos du réalisateur: Okuda Eiji est né à Aichi (Japon). Il débute au cinéma en 1979 avec le rôle principal dans Motto shinayaka ni, motto shitataka ni de Toshiya Fujita. En 1985, il remporte le prix du meilleur acteur pour le rôle du jeune étudiant en médecine tourmenté dans La Mer et le poison de Kei Kumai.
Il travaille à plusieurs reprises sous la houlette de Kumai Kei notamment pour La Mort d’un maître de thé (Lion d’argent au Festival de Venise 1989) mais aussi Mochizuki Rokuro à qui l’on doit les films de yakuzas Gokudo kisha (1993) et Minazuki (1999). En 1994, il a remporté pas moins de neuf récompenses – un record au Japon – pour son interprétation dans Bo no Kanashimi (La Tristesse d’un idiot) de Kumashiro Tatsumi, collaboration qui l’a profondément marquée. Kumashiro, affirme Okuda Eiji, « essayait toujours de montrer la partie le plus profonde de l’être humain » et il songe à ses préceptes, lorsqu’en 2001, il passe à la réalisation avec Shoujyo, sorti en France sous le titre Une adolescente, qui a remporté le prix du Festival de l’American Institute (AFI Film Fest) en 2002 ainsi que le Grand Prix du Festival de Paris la même année.
Sa deuxième réalisation Runin : banished, sur l’île de Hachijojima en 1830 a été sélectionné en compétition officielle pour le 17ème Festival International du Film de Tokyo en 2004.
C’est aussi un peintre et un illustrateur d’ouvrages accompli dont les œuvres sont régulièrement exposées. En 2006, il a remporté le Grand Prix au 30ème Festival du Film du Monde Montréal pour A long walk, présenté en film d’ouverture cette année à Kinotayo.
Mon avis : à venir.